EducationSpecialisee.fr


Revue de presse du 24 avril 2011 - Revue de presse du 19 avril 2011 - Revue de presse du 12 avril 2011 - Revue de presse du 5 avril 2011


Revue de presse du 24 avril 2011


Immigration: La France envisage de suspendre temporairement les accords de Schengen

Pour faire face à l'afflux de migrants en provenance de la Libye et de la Tunisie, la France envisage, selon une source élyséenne citée par Reuters, de suspendre les accords de Schengen. Ces accords autorisent la libre circulation des personnes et des biens et harmonisent également le contrôle des personnes au sein des Etats signataires des accords. La présidence française estime que la gouvernance de Schengen est aujourd'hui «déficiente», a-t-on dit à l'Elysée. «Ce qu'il nous semble, c'est qu'il faut réfléchir à un mécanisme qui permette, lorsqu'il y a une défaillance systémique à une frontière extérieure de l'UE, d'intervenir en prévoyant une suspension provisoire, le temps que la défaillance soit réglée», a-t-on déclaré de même source.
Lire l'article de 20 minutes

Le "logement d'abord" : le point de vue de la FNARS

Inspiré d'un programme américain destiné aux personnes ayant des troubles psychiques et d'expériences variées en Europe, ce "concept remet en question l'approche classique que l'on connaît en France, qui tend plutôt à poser le logement comme la finalité (et non la condition préalable) d'un parcours d'insertion. La personne en difficulté doit généralement prouver sa capacité à accéder au logement, par le passage dans des dispositifs d'hébergement temporaire, le logement étant l'aboutissement du parcours d'insertion."
La FNARS propose un dossier concernant l'accompagnement social intensif que suppose le modèle du logement d'abord.
Accèder au site de la FNARS

La démocratisation scolaire toujours en panne

la massification scolaire a bien eu lieu, mais de façon moins ambitieuse qu'on ne l'avait envisagé dans la deuxième moitié du 20ème siècle :certes 65,5% des jeunes décrochent le bac, mais sil'on regarde ce chiffre de plus près, seuls 34% d'une génération a décroché un bac dans une série générale, 16,4% dans la voie technologique et 14, 3% dans une filière professionnelle.
Lire l'article sur le blog de Laurent Mucchielli

Voir à ce sujet l'entretien avec Tristan Poullaouec, à propos de son livre "le diplôme, l'arme des faibles"

récemment paru aux éditions La Dispute.
Extrait : "C'est très dur d'arriver sur le marché du travail sans diplôme. Entre un et quatre ans après leur sortie du système éducatif, le taux de chômage des non-diplômés a atteint 42% en 2008, contre 7% pour les diplômés de l'enseignement supérieur. Et quand ils accèdent à l'emploi, les grands échoués de l'école n'obtiennent le plus souvent que des contrats précaires. Même les emplois considérés comme les moins qualifiés se ferment aujourd'hui à eux. Prenons l'industrie automobile. Pour avoir une chance d'être embauché comme opérateur, il faut maintenant au minimum un CAP ou un BEP."
Lire l'article sur www.democratisation-scolaire.fr


Revue de presse du 19 avril 2011


Immigration légale: Guéant veut passer de 200.000 à 180.000 par an

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a dévoilé vendredi pour la première fois son objectif de réduction de l'immigration légale en France, annonçant vouloir faire passer "dans un premier temps" de 200.000 à 180.000 le nombre d'étrangers admis chaque année dans le pays.
Lire l'article de l'express

Avis du Haut Conseil à l'Intégration : "la France sait-elle encore intégrer les immigrés ?"

""En France, un habitant sur cinq est immigré, ou enfant d'immigré. La question de l'intégration est devenue majeure. Chargé par le Premier ministre d'examiner vingt ans de politique d'intégration, le Haut conseil à l'intégration (HCI) a voulu dresser un bilan lucide. Et avancer des propositions, parfois iconoclastes, pour tenter d'enrayer les phénomènes de désintégration."
"Chacun aimerait que la mixité se réalise naturellement. Mais ce n'est pas le cas : les concentrations communautaires se renforcent dans le logement social. On rencontre beaucoup plus de familles africaines, ou maghrébines dans les ensembles les plus dégradés. Ce qui alimente grandement le communautarisme, subi ou revendiqué. La Cour des comptes avait déjà évoqué cette question délicate du peuplement sans oser préconiser des mesures précises. C'est justement pour éviter cette relégation que le HCI propose que les HLM disposent de données pour mieux répartir les demandeurs notamment dans les quartiers les plus valorisés. Les préfets seront chargés de veiller à la bonne mixité sociale."
Lire l'avis

La réforme de la garde à vue entre en vigueur

Prenant tout le monde de court, la Cour de cassation a décidé, vendredi 15 avril, que les nouvelles règles de la garde à vue, prévoyant notamment la présence des avocats lors de tous les interrogatoires, devaient s'appliquer "immédiatement". Le texte, qui a été publié vendredi au Journal officiel, après le feu vert du Parlement cette semaine, devait normalement entrer en vigueur le 1er juin. Mais une décision attendue de la Cour de cassation dans une affaire concernant des étrangers en situation irrégulière a précipité son application.
Lire l'article du monde.fr

La énième réforme de l'ordonnance de 1945 sur les rails

Le conseil des ministres a donné son feu vert au projet de loi Mercier qui vise à traiter plus efficacement la délinquance des mineurs. Cette nouvelle réforme de l'ordonnance de 1945 a aussitôt essuyé les foudres de professionnels du secteur qui y voient une "insupportable régression du droit des mineurs".
Acceder à tsa-quotidien.fr

Prime contre dividende : vers une loi "avant l'été"

Malgré l'impopularité de la mesure, le ministre du travail, Xavier Bertrand, a annoncé dimanche 17 janvier qu'une loi créant une prime pour les salariés des entreprises versant des dividendes à leurs actionnaires pourrait voir le jour "avant l'été". "Je pense qu'il faut une partie législative pour dire 'si les dividendes augmentent, il faut donc une prime pour les salariés'", a expliqué le ministre, invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. "Ce que je propose, c'est que le principe soit obligatoire (...) et que les modalités précises soient discutées dans les entreprises", a expliqué Xavier Bertrand. Ce pourrait être "une prime directe" ou "une prime d'intéressement" ou encore une "prime de participation" par exemple, a-t-il dit. "On peut imaginer des exonérations, fiscales pour l'entreprise et sociales pour les salariés, à hauteur de 1 000 euros", a-t-il encore suggéré.
Lire l'article du monde.fr


Revue de presse du 12 avril 2011


Nouveau recul démocratique : Le directeur de l'Observatoire des drogues et des toxicomanies est remercié.

"Le gouvernement s'apprête à mettre fin aux fonctions d'un des meilleurs spécialistes des questions de toxicomanies. Selon nos informations, le directeur et fondateur de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), Jean-Michel Costes, ne sera pas reconduit à son poste, vendredi 8 avril, lors du conseil d'administration de l'organisme. M. Costes, qui dirigeait l'OFDT depuis seize ans, ferait les frais de divergences de conception avec le président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), Etienne Apaire. Des divergences qui se sont notamment exprimées sur le traitement, sensible pour le gouvernement, des informations sur la drogue et les addictions. L'OFDT est un organisme public réunissant des chercheurs qui collectent, produisent et analysent les données épidémiologiques sur les drogues, l'alcool et le tabac. Depuis sa création, en 1993, il est devenu l'institution de référence sur les questions de drogue : que ce soit sur le cannabis, les drogues de synthèse ou les stimulants, comme la cocaïne. Ses observations forment un corpus scientifique qui fait consensus, malgré le caractère très polémique du sujet. "Le diagnostic que nous avons réussi à établir est partagé par tout le monde, parlementaires, observateurs et scientifiques", souligne M. Costes, qui a cherché, pendant son mandat, "à rester en dehors de l'influence du politique pour sauvegarder l'indépendance scientifique" de l'observatoire.
Lire l'article du monde.fr

Limiter l'immigration de travail, une décision qui surprend les experts

"La décision controversée de limiter l'immigration de travail en France apparaît en contradiction avec la politique suivie ces dernières années et, surtout, avec les besoins de l'économie française, estiment des experts ainsi que le patronat." "Il faut plus d'immigrés, en France comme en Europe", lance Michel Godet, professeur au Conservatoire national des arts et métiers. "On a besoin de bras et de cerveaux et on s'enrichit de l'immigration", insiste cet économiste. Selon lui, il va manquer "au moins 35 millions d'actifs d'ici à 2030" à l'Europe. C'est donc "une erreur de dire qu'il faut limiter l'immigration de travail, il faut au contraire la renforcer", car "un quart des emplois dans l'industrie ne trouvent pas de preneur".
Lire l'article du nouvelobs.com

Quelles priorités politiques pour les quartiers sensibles ? Un sondage intéressant

Ce 4 avril, Ipsos et France-Bleu ont interrogé un échantillon de 1 014 personnes âgées de 15 ans et plus, représentatives de la population française, pour connaître leur perception de la situation dans les quartiers sensibles. Les résultats de ce sondage indiquent que, pour quatre Français sur dix, les conditions de vie dans ces quartiers se sont dégradées depuis quelques années. Une proportion à peu près identique estime qu'elle n'a pas vraiment changé et seules 11% des personnes pensent au contraire que la situation s'est améliorée. Les habitants de ces quartiers portent un regard légèrement moins sombre sur leur propre situation de vie, encore que les trois quarts d'entre eux déclarent vouloir déménager. Mais l'intérêt de cette consultation réside surtout dans les choix prioritaires parmi les mesures proposées par le sondage pour améliorer la situation dans ces territoires. Emploi, école, police.
Favoriser l'installation d'entreprises qui embauchent dans ces quartiers est choisi par 44% des personnes interrogées, améliorer le système éducatif par 36% et renforcer la présence policière par 27% - par comparaison, seulement 12% estiment que la rénovation des logements est un levier propice au changement. Emploi, école, police, voilà donc le triptyque des mesures prioritairement désignées par les personnes interrogées. Ces résultats semblent indiquer que nos concitoyens - notamment ceux qui ne vivent pas dans les quartiers - ont bien saisi les manques fondamentaux dont ceux-ci pâtissent. Lors des émeutes de novembre 2005, nos analyses (comme la plupart de celles de nos collègues) ont montré que les « raisons de la colère » portaient en particulier sur l'emploi - plus justement le manque d'emploi, le chômage, la précarité et la pauvreté -, ainsi que sur les carences éprouvées à l'égard de l'école. Quant à la police, elle constitue indubitablement l'un des plus forts noeuds de discorde et une source profonde de ressentiment : trop absente pour la plupart des habitants et bien souvent mal agissante selon eux.
Accèder au blog de Laurent Mucchielli

La France aurait-elle perdu la moitié de ses habitants musulmans ?

Selon l'étude « Trajectoires et Origines » réalisée par l'Institut national des études démographiques (INED) et l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) en 2008-2009, le nombre de musulmans en France est estimé à 2,1 millions et non plus 5 à 6 millions, souvent avancés par la classe politique, les économistes et les médias. Ces chiffres, passés inaperçus en octobre dernier, fait désormais l'objet de discussions, en plein débat sur l'islam. Pour Patrick Simon, socio-démographe à l'INED et un des contributeurs de l'étude, le chiffre des musulmans en France ne change rien à la nature du débat politicien. Il s'explique sur Saphirnews.
Lire l'article sur saphirnews

Le CSM rend un avis sévère après l'attaque de Nicolas Sarkozy contre les juges.

Saisi pour avis après les démêlés entre Nicolas Sarkozy et les magistrats, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) français a adressé ce jeudi un rappel sévère au chef de l'Etat. Le CSM a également souligné les problèmes de moyens de l'institution judiciaire. Cet avis écrit est le dernier épisode du conflit entre le chef de l'Etat et les magistrats, qui ont lancé un mouvement de protestation inédit.
Lire l'article sur 20minutes.fr


Revue de presse du 5 avril 2011


Mineurs non accompagnés en Europe - Rapport du Conseil de l'Europe

L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe vient de publier un rapport sur les Problèmes liés à l'arrivée, au séjour et au retour d'enfants non accompagnés en Europe. Le rapport contient une analyse de la situation des mineurs non accompagnés et, surtout, une proposition de résolution et une proposition de recommandation qui seront soumises au vote de l'Assemblée parlementaire puis, éventuellement, du comité des ministres du Conseil de l'Europe. Il formule un certain nombre de recommandations très protectrices envers les mineurs non accompagnés. Certaines sont directement issues de recommandations formulées par les ONG européennes
Extrait : "Les statistiques sont lacunaires mais on estime à près de 100 000 le nombre d'enfants migrants non accompagnés en Europe, en majorité des garçons de 14 à 17 ans. Ils viennent pour des raisons multiples et complexes, aux premiers rangs desquelles figure le désir d'échapper à la guerre, à la violence ou à l'extrême pauvreté. Toutefois, il est manifeste qu'une fois arrivés en Europe, ils sont traités différemment d'un pays à l'autre. Dans de nombreux cas - malgré les engagements pris par l'ensemble des Etats membres du Conseil de l'Europe, notamment au titre de la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant - ils sont exposés à de mauvais traitements et à la négligence ou deviennent victimes de la traite et d'autres réseaux criminels."
Lire le rapport

Dossier de lien social du 31 mars 2011 : La théorie de l'attachement

  • Au service de la protection de l'enfance
  • « Former les accueillants pour donner du sens au placement », entretien avec Nathalie Savard, psychologue
  • La ressource du lien fraternel : reportage dans le village d'enfants SOS de Plaisir (Yvelines)

Lire le sommaire du dossier
Voir des extraits du livre "Désenchantement"

Une défense des enfants affaiblie

Un super-Défenseur des droits est né récemment, avalant quatre instances autonomes ayant fait leurs preuves. Ainsi fondues, celles-ci risquent de perdre leur autonomie : la preuve par le Défenseur des enfants. Le 15 mars, le Parlement adoptait définitivement (325 voix contre 207) le projet de loi créant le Défenseur des droits. Première autorité constitutionnelle indépendante (ACI) chargée du respect des droits et libertés, la nouvelle instance réunit quatre entités jusqu'alors distinctes : le Défenseur des enfants, la commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) et le Médiateur de la République. Seul à être préservé de cette fusion, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, conserve son autonomie. On peut craindre que ce nouveau monstre administratif ne dispose au final de moins de pouvoirs et de liberté de manouvre que les autorités qu'il remplace
Lire l'article de lien social

Claude Guéant affirme que "le nombre de musulmans pose problème"

L'accroissement du nombre de musulmans en France et un certain nombre de leurs comportements "posent problème", a déclaré lundi 4 avril Claude Guéant pour justifier le débat sur la laïcité.
L'UMP organise mardi 5 avril une convention sur la laïcité et l'islam d'où émergeront une série de propositions pour garantir les principes de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat.
Lire l'article du nouvelobs

Débat sur la laïcité. Les six religions unies pour dire non

"N'ajoutons pas de la confusion dans la période trouble que nous traversons"
Tribune de la conférence des responsables de culte en France
"La Conférence des responsables de culte en France a été créée le 23 novembre dernier et elle regroupe six instances responsables du bouddhisme, des Églises chrétiennes (catholique, orthodoxe, protestante), de l'islam et du judaïsme. Cette initiative est justifiée par la volonté d'approfondir notre connaissance mutuelle, par le sentiment de contribuer ensemble à la cohésion de notre société dans le respect des autres courants de pensée et par la reconnaissance de la laïcité comme faisant partie du bien commun de notre société. La laïcité est un des piliers de notre pacte républicain, un des supports de notre démocratie, un des fondements de notre vouloir vivre ensemble. Veillons à ne pas dilapider ce précieux acquis. Il nous paraît capital, pendant cette période préélectorale, de bien garder sereinement le cap en évitant amalgames et risques de stigmatisation.
Lire l'article du telegramme

L'architecture du site est © 2007-2008 Fabrice Fontaine.