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Revue de presse du 28 decembre 2015


UNANIMITÉ À L’ASSEMBLÉE NATIONALE POUR DES « TERRITOIRES ZÉRO CHÔMEUR DE LONGUE DURÉE »

Les députés ont adopté le 9 décembre le texte autorisant l’expérimentation. Une victoire pour ATD Quart Monde qui en est à l’origine. Prochaine étape : le Sénat.
C’est peu avant minuit le mercredi 9 décembre, que le vote a eu lieu dans l’hémicycle. Les débats qui avaient précédé durant trois heures, avaient essentiellement porté sur le financement du projet, sur sa gouvernance et sur les catégories de chômeurs qui devaient être retenues. Défendu par le député PS de la Nièvre, Laurent Grandguillaume, le texte a été amendé, sans toutefois être modifié sur le fonds.
Il s’agit d’un moment historique pour ATD Quart Monde car c’est le premier pas vers la mise en place concrète du projet Territoires zéro chômeur de longue durée qu’il porte depuis des années. Plusieurs associations le soutiennent aussi désormais.
Le Mouvement s’est par ailleurs félicité du fait que le vote, intervenant à quatre jours du second tour des régionales, ait rassemblé au-delà des clivages politiques et que « les députés aient voté sans considérations partisanes ».
Le projet part du constat que l’on n’a pas tout essayé contre le chômage de longue durée et que, contrairement à ce que l’on entend souvent, il y a du travail, des compétences et de l’argent. Il s’agit de proposer à des personnes au chômage depuis au moins un an, des emplois à durée indéterminée, adaptés à leurs compétences et sans surcoût pour la collectivité.
Dans un premier temps, on identifie les savoir-faire de ces personnes et l’on recense les besoins sur le territoire – des activités utiles mais auxquelles on a renoncé car elles ne sont pas rentables. Puis des emplois sont créés dans le cadre de nouvelles entreprises.
A terme, ces emplois seront financés par le transfert des dépenses induites par le chômage de longue durée – les allocations de solidarité, le manque à gagner pour l’Etat lié au non-versement des cotisations sociales et les coûts liés à la pauvreté comme les dépenses de santé.
Mais ces transferts de charges sont compliqués à mettre en place. Pour commencer, c’est donc l’État qui prendra en chargé l’essentiel du budget. Il est estimé à 10 millions d’euros pour la première année, pour dix territoires.
Les premiers territoires engagés dans le projet sont situés dans des zones rurales : en lle-et-Vilaine, dans les Deux-Sèvres, dans la Nièvre, en Meurthe-et-Moselle et dans les Bouches-du-Rhône. L’expérimentation peut concerner jusqu’à dix territoires, également urbains – Lille, notamment, est très intéressé. Après une évaluation, une seconde loi pourrait l’étendre beaucoup plus largement.
Lire la suite sur le site d'ATD quart-monde

Loi vieillissement : une tentative d’adapter la société au grand âge

"Longtemps attendue, la loi vieillissement a finalement été adoptée par l’Assemblée nationale, en première lecture, en septembre 2014. Il est examiné par le Sénat du 17 au 19 mars 2015. « Impératif national » et « priorité de l’ensemble des politiques publiques de la Nation » selon les termes du 1er article, le texte prévoit notamment une revalorisation de l’allocation personnalisée d’autonomie, un « droit au répit » pour les aidants et donne un cadre légal aux maisons départementales de l’autonomie (MDA).
Les financements seront-ils au rendez-vous ? Quel sera l’impact du texte sur les pratiques professionnelles ? Notre dossier décrypte l’ensemble des enjeux et débats liés au vieillissement et la dépendance.
Accedez au dossier de la Gazette santé-social

En mémoire du 13 novembre

"Nous avons beaucoup appris de ce Mémorial. Bien plus que nous ne l’avions anticipé, lorsque nous avons lancé ce projet, la nuit des attentats, sous le choc d’un bilan qui n’était encore « que » de 40 morts, mais qui s’alourdissait d’heure en heure. L’idée, très simple, était, précisément, de ne pas limiter ces victimes à un bilan, de rendre à chacune son nom, son visage, son histoire. Pour les garder en mémoire, collectivement. Nous avons d’abord beaucoup appris sur eux, les 130 morts du 13 novembre. En nous imposant d’interroger leurs conjoints, parents, fratries ou, à défaut, amis proches pour rédiger ces portraits, nous avons appris non seulement qui ils étaient au moment où ils ont été tués, mais d’où ils venaient, quels enfants ils avaient été. Nous avons fait la connaissance de leur entourage. Nous avons découvert leurs goûts, leurs espoirs, leurs galères et leurs bonheurs. Et, progressivement, s’est révélé à nous un portrait de groupe, extraordinairement cohérent."
Lire l'article du Monde

Terroristes français : une géographie sociale accablante

"De Mohamed Merah à Amedy Coulibaly en passant par les frères Abdeslam, ces jihadistes viennent de communes pauvres et surtout de zones urbaines sensibles."
Dans les analyses de ce phénomène, Pierre Beckouche propose d'en étudier particulièrement deux : "Cela fait trente ans que les chercheurs ont montré les erreurs de deux de nos politiques publiques : 1) une éducation nationale dont le but stratégique reste de sélectionner l’hyper-élite, celle des grandes écoles, au lieu de se consacrer, prioritairement, aux enfants déclassés- et qui se trouvent être souvent issus de familles musulmanes ; 2) un urbanisme qui concentre des populations de bas niveau social dans des territoires désormais trop vastes pour pouvoir être améliorés par les seuls élus locaux."
Lire l'article de Libération


Revue de presse du 19 decembre 2015


LE VOYAGE D’UNE MIGRANTE SYRIENNE À TRAVERS SON FIL WHATSAPP

"Dash et Kholio ont quitté Damas samedi 19 septembre. Direction l'Europe. Kholio laisse derrière lui sa femme, Mimoty, qui est également la petite sœur de Dash. Cette odyssée, ils lui en feront partager minute par minute" les doutes et les avancées, avec le service de messagerie WhatsApp. Un journal de bord également suivi par la mère de Dash, Mön, sa grande sœur, « Lou£ou », et des amis, notamment Khaled (« 5aled »), Nawar, Haya et Alia. L’objectif : atteindre l’Allemagne et y retrouver Nash, le frère de Dash".
Accédez à l'article du Monde.fr

Dossier spécial sur le logement

Cette année la question du logement a été abordée régulièrement : dans la revue du 12 décembre et le rapport de l'ONPES, celle 5 décembre et le « numéro de FORS-Recherche sociale : LES MENAGES "AUX PORTES DU LOGEMENT » ; le 1° novembre : « Logement : les expulsions sont en hausse constante », le 26 septembre, dans le dossier « Les jeunes et le chômage. Une analyse de Louis Morin », et dans l’étude de la MRIE « Les jeunes dans les quartiers prioritaires : Quelle situation ? Quelle insertion ? », le rapport de la cour des comptes en avril et cet article « 100.000 euros et en HLM : la Cour des comptes sort les griffes », c’est l’occasion de relire ce rapport important de la cour des comptes Logement en île de France : redonner de la cohérence à l’action publique.
Certains article concernent le logement accompagné, par exemple l'« Appel à projets 10000 logements accompagnés : premier bilan », le 14 mars.
Dans ce dossier figurent le rapport de la fondation Abbé Pierre, un article sur la politique du logement, « l’engagement national pour le logement (ENL) mais aussi un article sur le rôle curieux de l’état qui reprend da la main gauche ce qu’il donne de la main droite : « la fiscalité représente 27% du prix d’un logement neuf ». Bonne lecture !

3,8 MILLIONS DE MAL-LOGÉS EN FRANCE

La Fondation Abbé Pierre présente une nouvelle estimation du nombre de personnes mal logées en France qui révèle une situation qui s’aggrave. Extrait : "3,8 millions de personnes sont non ou très mal logées. Parmi les 907 500 personnes privées de logement personnel, l’enquête Sans-domicile de l’Insee 2012 compte 141 500 personnes sans domicile, qu’elles vivent en situation d’hébergement, en CADA, en abri de fortune, à l’hôtel ou à la rue.
Le recensement de la population dénombrait en outre, en 2006, 85 000 personnes en habitations de fortune (constructions provisoires ou mobil-homes tandis que l'ENL indique que 24 733 personnes vivent à l'hôtel en 2013).
Parmi les personnes privées de logement personnel apparaissent enfin 643 000 personnes hébergées chez des tiers de manière très contrainte : personnes de 17 à 59 ans hébergées par des personnes sans lien de parenté direct (69 000), plus de 25 ans contraints, après une période de logement autonome, de revenir habiter chez leurs parents ou grands-parents faute de logement autonome (339 000), majeurs de plus de 25 ans chez leurs parents incapables de décohabiter pour raisons financières (153 000) et personnes de plus de 60 ans hébergées chez un tiers sans lien de parenté direct (83 000).
Ensuite, 2 879 000 personnes vivent dans des conditions de logement très difficiles. 2 113 000 sont privées de confort, car leur logement ne possède pas d’eau courante, de WC intérieurs, de douche, de moyen de chauffage ou de coin cuisine, ou leur façade est très dégradée avec des fissures profondes. Ces différents critères constituent un manque de confort certain et sont bien souvent par ailleurs des indices laissant supposer que d’autres problèmes de confort affectent ces logements, souvent petits, anciens et dégradés : humidité, moisissures, mauvaise isolation, installation électrique dangereuse, infiltrations d’eau…"
Accèdez au dossier de la fondation abbé Pierre

Engagement national pour le logement / ENL

Je propose de mettre en parallèle le dossier de la fondaton Abbé Pierre et l'engagement national pour le logement (ENL) issu de la loi de 2006.
Accedez au dosssier
Telechargez l'étude

Construction : la fiscalité représente 27% du prix d’un logement neuf

Les taxes pèsent lourdement dans le prix d’acquisition d’un logement neuf. Selon une étude du cabinet d’avocat Fidal, réalisée pour le compte de la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI), les taxes représentent 27% du prix d’acquisition d’un appartement neuf d’une valeur de 200 000 euros (vori méthodologie ci-dessous).
Dans le détail, la TVA représente 16% du coût total (soit 32 000 euros) et les taxes indirectes (les taxes locales) pèsent pour 11% du prix (21 000 euros dans l’exemple). En Europe, « la France présente le niveau d’imposition le plus élevé en la matière, les écarts d’imposition étant significatifs et donc en défaveur de la France », note l’étude. Par exemple, en Allemagne, la fiscalité ne représente que 10% du prix du logement, et seulement 9% en Italie. « Les pouvoirs publics doivent prendre conscience que l’évolution de la fiscalité depuis dix ans est aussi un facteur explicatif de la hausse des prix des logements », analyse François Payelle, président de la FPI."
Accedez au site m-g-concept.fr


Revue de presse du 12 décembre 2015


Rapport de l'ONPES : Les personnes de 50 ans ou plus utilisant des services d’hébergement et de distribution de repas pour sans-domicile

"Y a-t-il de plus en plus de personnes « SDF » ? Que deviennent les personnes sans domicile lorsqu’elles vieillissent ? Existe-t-il des carrières de vie à la rue ? Les sans-domicile âgés sont-ils de "jeunes SDF" ayant vieilli à la rue ou des personnes ayant connu un parcours résidentiel stable qu’un événement a précipité dans la rue (chômage, retraite, maladie, décès du conjoint, etc.) ?
Le présent rapport réalisé pour le compte de l’ONPES cherche à apporter quelques clés de compréhension et de réflexion pour mieux envisager les réponses à apporter en termes de politiques publiques pour cette catégorie de la population sans domicile relativement méconnue et sans doute en partie invisibilisée.
Ce rapport s’inscrit dans la perspective d’actualiser les connaissances sur une frange spécifique d’un public invisible : celui des personnes utilisatrices de services d’hébergement et de distribution de repas, âgées de 50 ans ou plus. « Trop vieux pour la rue, trop jeunes pour la maison de retraite », les 50 ans ou plus en situation de grande précarité constituent un public qui met en difficulté les structures d’accueil dont les outils de réinsertion ne semblent pas adaptés.
Telechargez le rapport

Régionales 2015 : qui sont les électeurs du FN ?



Revue de presse du 05 decembre 2015


L’Etat bafoue les droits fondamentaux des migrants de Calais

"La contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan, recommande en urgence au ministre de l’intérieur de mettre un terme à des pratiques d’éloignement de groupes de migrants de Calais « dans des conditions dégradantes et contraires aux droits fondamentaux des personnes ».
« Quelque chose de grave » se passe à Calais »
« J’ai souhaité faire une recommandation en urgence au ministre de l’intérieur concernant ce qui se passe en ce moment à Calais, parce qu’il y a quelque chose de grave qui s’y passe, explique Adeline Hazan.

Accedez au dossier de France Culture

Découvrez le dernier numéro de FORS-Recherche sociale : LES MENAGES "AUX PORTES DU LOGEMENT"

Une exploration des situations alarmantes sur fond de crise durable, des réponses publiques insuffisantes ou inadaptées
Depuis plus de 20 ans, l’équipe de FORS a produit de nombreux travaux sur les situations difficiles de logement. Nombre de ces études ou recherches tant pour la Fondation Abbé Pierre pour le logements des défavorisés que pour différents ministères et organismes ou fédérations, nous ont permis de mettre au jour les différentes situations de mal-logement présentes sur le territoire national et leurs évolutions.
Qu’il s’agisse des hébergés, des ménages vivant en habitat indigne, de populations fragilisées par l’absence de logement (jeunes, séniors, salariés précaires ou pauvres…) ou de ménages fortement désinsérés, un constat s’est progressivement imposé : celui de l’arrivée au point de rupture des dispositifs et politiques construits depuis le début des années 90. En effet, de plus en plus de ménages échappent aux filet de sécurité qui avaient été conçus pour eux et « naviguent » entre différentes formules de logement ou d’hébergement, toutes insatisfaisantes et non durables. Pour certains, c’est l’hébergement chez un tiers et des structures collectives d’accueil, pour d’autres c’est la rue et l’accueil d’urgence, pour d’autre encore c’est l’accueil dans des hôtels meublés en attendant hypothétiquement un relogement dans le parc social.
Aucune de ces situations ou parcours n’est inédite, mais le nombre d’individus et la nature des ménages concernés sont en revanche nouveaux. Des familles avec enfants, des femmes seules, des retraités viennent ainsi grossir les rangs des « exclus du logement ». La fondation Abbé-Pierre, pour son rapport annuel, a ressenti la nécessité de mettre au jour ces situations et les processus qui y conduisent. Nous avons donc réalisé à cet effet une étude complète qui n’aura été que partiellement reprise dans le rapport annuel de 2015 sur l’état du mal logement en France. C’est le travail qui est présenté dans ce recherche sociale."
Accedez au sitede FORS-recherche sociale


Revue de presse du 27 novembre 2015


Molenbeek-Saint-Jean n’est pas un ghetto

La situation de Molenbeek est une énigme ; alors qu ce quartier voit des communautés du mond entier co-exister sans heurts (moins qu'en France), ce quartier est devenu le symbole du djihadisme; un habitant analyse ce paradoxe :
"Molenbeek-Saint-Jean est désormais tristement célèbre dans le monde entier. Certains n’auront malheureusement pas été étonné d’apprendre qu’une partie des terroristes ayant semé la mort à Paris habitaient ma commune. La liste des Molenbeekois impliqués dans des affaires terroristes internationales est hélas désormais trop longue – d’Abdessatar Dahmane, impliqué dans l’assassinat du commandant Massoud en 2001, à Salah Abdeslam, considéré aujourd’hui comme l’un des principaux responsables des récents attentats parisiens, en passant par une bonne dizaine d’autres. Vivant et travaillant à Molenbeek-Saint-Jean, au cœur de l’un de ces quartiers considéré comme une « plaque tournante belge du terrorisme islamiste », à quelques dizaines de mètres de l’appartement de l’un des présumés responsables des atrocités parisiennes, il m’est difficile de ne pas écrire ces quelques mots.
Pas un ghetto ni une banlieue
Précisons d’abord le contexte. Contrairement à ce qu’affirment certains médias, Molenbeek n’est pas une « banlieue ». « Bruxelles » désigne une des trois régions de Belgique, constituée de 21 communes, dont « Bruxelles ville » et Molenbeek font partie. Bien qu’un canal forme indéniablement une frontière physique, sociale et symbolique entre ces deux communes, le centre de « Bruxelles ville » n’est qu’à 15 minutes à pied de chez moi, ou à 3 arrêts de métro. Le qualificatif de « banlieue » semble bassement utilisé pour renvoyer à l’image des cités franciliennes éloignées du centre de Paris et où vivrait une communauté musulmane de plus en plus rongée par la pauvreté, et donc par le radicalisme religieux. Molenbeek n’est pas une banlieue, et à l’image de la région bruxelloise dans son ensemble, cette commune est un ensemble de micro-quartiers incroyablement disparates. Il existe plusieurs Molenbeek, et il est crucila de tenir compte de cette disparité."
Lire l'artcle du monde

Rapport annuel 2015 consacré aux droits de l’enfant « Handicap et protection de l’enfance : des droits pour des enfants invisibles »

"A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre, le Défenseur des droits et la Défenseure des enfants, son adjointe, rendent public leur rapport annuel sur les droits de l’enfant.
Saisi de multiples réclamations provenant de parents, d’associations ou de professionnels, le Défenseur des droits a voulu consacrer son rapport sur un sujet peu connu et peu traité : les enfants en situation de handicap et pris en charge par les services de la protection de l’enfance.
Sur les 308.000 enfants qui font l’objet d’une mesure de l’aide sociale à l’enfance, 70.000 seraient porteurs de handicap.
Ce sont pourtant des enfants invisibles, exposés à des vulnérabilités accrues et à des dénis de leurs droits.
La Convention internationale des droits de l’enfant, dont le Défenseur des droits contrôle l’application effective, protège l’intérêt supérieur de l’enfant dans toutes les décisions qui le concernent. L’article 20-1 dispose en particulier que lorsqu’un enfant ne peut être laissé dans son milieu familial dans son propre intérêt, il a droit à une protection et une aide de l’État. Les enfants handicapés font l’objet de dispositions spécifiques : accès aux soins, droit à l’éducation, notamment, l’article 23 leur reconnaissait le droit à « mener une vie pleine et décente, dans des conditions qui garantissent leur dignité, favorisent leur autonomie et facilitent leur participation active à la vie de la collectivité ».
La Convention relative aux droits des personnes handicapées rappelle le principe de non-discrimination des enfants porteurs de handicap, le respect du principe de développement de l’enfant et de son intérêt supérieur. En outre, la situation de handicap ne peut venir justifier la séparation de l’enfant et des parents, ni empêcher l’accès à une éducation gratuite et obligatoire ou l’accès aux soins.
Ce rapport du Défenseur des droits, au sujet inédit dans le paysage institutionnel, met en exergue la grande hétérogénéité et la grande complexité des situations et les difficultés spécifiques auxquelles sont confrontées les familles, la fragilisation extrême de ces enfants les exposant tout particulièrement à des dénis de leurs droits : à la santé, à la scolarité, à une vie en famille, à la protection contre la violence sous toutes ses formes…"
Accedez au rapport

Les restaus du coeur en chiffres



Revue de presse du 20 novembre 2015


Retour sur les évenements du 13 novembre



Jürgen Habermas: « Le djihadisme, une forme moderne de réaction au déracinement »

Extrait : "le fondamentalisme djihadiste a certes recours dans ses manières de s’exprimer à tout un code religieux ; mais il n’est en rien une religion. Il pourrait recourir, à la place du langage religieux qu’il utilise, à n’importe quel autre langage religieux, et même à n’importe quelle idéologie promettant une justice rédemptrice.
Les grands monothéismes ont des origines qui remontent très loin dans le temps. Le djihadisme, en revanche, est une forme absolument moderne de réaction à des conditions de vie caractérisées par le déracinement. Attirer l’attention, dans un but préventif, sur une intégration sociale en panne ou sur une modernisation sociale défaillante, ce n’est naturellement pas exempter les auteurs de ces méfaits de leur responsabilité personnelle."
Accedez à l'article du monde

Boris Cyrulnik : la mémoire traumatique

En référence à anna Freud, Boris Cyrulnik explique que le traumatisme, c'est deux choses (et donc nous pouvons souffrir deux fois d'un traumatisme): le coup et la représentation de ce coup. C'est la représentation qui déforme la mémoire ; le syndrome psycho-traumatique enferme la mémoire dans le passé.


Brève des ASH : Le défenseur des droits se penche sur le placement des enfants handicapés à l'ASE

Près de 70 000 enfants handicapés sont pris en charge par la protection de l'enfance, estime Jacques Toubon. Oubliés des statistiques, ils pâtissent du manque de formation des travailleurs sociaux, des carences de l'offre médico-sociale, d'orientations inadaptées ou encore de diagnostics tardifs du handicap. La prise en charge des enfants handicapés par la protection de l'enfance est un "sujet peu connu, peu étudié, peu traité", souligne le défenseur des droits dans son rapport thématique sur les droits de l'enfant, rendu public à l'occasion de la journée internationale des droits de l'enfant du vendredi 20 novembre, et qui intervient après que plusieurs associations du secteur du handicap ont dénoncé des placements abusifs d'enfants handicapés à l'ASE."
Accedez aux ASH
Lire le rapport « Handicap et protection de l’enfance : des droits pour des enfants invisibles »

Favoriser le pouvoir d’agir des parents en Île-de-France, un exemple : les Universités Populaires de Parents

"Le 14 décembre 2015, au Palais de la Femme à Paris 11e aura lieu le colloque régional impulsé par la DRJSCS (Direction régionale jeunesse, sports et cohésion sociale d’Ile-de-France) et porté par l’ACEPP Région Ile-de-France. Il sera animée par les deux Universités Populaires de Parents d’Ile-de-France situées à Grigny-Viry et à Aulnay-sous-Bois, en association avec celles de Roubaix et de Laon. Cette journée aura pour objectif de présenter la démarche des UPP et de s’interroger ensemble sur les conditions à réunir pour promouvoir le pouvoir d’agir des parents dans notre région. La participation au colloque est gratuite. "
Accedez au site de l'ACEPP


Revue de presse du 10 novembre 2015


Etats-Unis. Pourquoi la mortalité des Blancs d'âge moyen est-elle repartie à la hausse ?

"Une récente étude montre que le taux de mortalité des Américains blancs d’âge moyen augmente depuis 1999. Un retournement de tendance qui est le signe d’un mal-être parmi les classes populaires blanches.
Depuis le début du siècle, les Etats-Unis ont connu une évolution étonnante et unique parmi les pays développés : le taux de mortalité des Américains blancs d’âge moyen (45-54 ans) a cessé de baisser pour remonter de façon significative. Un retournement qui concerne en particulier les personnes moins éduquées, et qui est surtout dû à la drogue, à l’alcool et au suicide.
Cette évolution “alarmante”, selon le chroniqueur du New York Times Ross Douthat, a été mise en lumière par une étude du prix Nobel d’économie Angus Deaton et de sa femme Anne Case. Etude qui fait beaucoup réagir aux Etats-Unis, où le débat est vif au sujet des causes du phénomène."
Lire l'article du courrier international

Expérimentation "Territoires zéro chômage de longue durée" : le Conseil économique et social (CESE) a rendu son avis

"L’augmentation du chômage et, plus particulièrement, du chômage de longue durée est une réalité préoccupante dans la plupart des pays de l’OCDE depuis 2008. Avec un accroissement de 56 % du nombre de chômeurs de longue durée entre 2008 et 2013, la France n’a pas échappé à cette tendance. Dans ce contexte, la recherche de solutions doit s’intensifier : la privation durable d’emploi a des effets particulièrement graves sur les personnes qui en sont victimes et sur le fonctionnement global de l’économie. Les chômeurs les plus éloignés du marché du travail sont aussi ceux qui ont le moins de chance de retrouver un emploi en cas de reprise de la croissance.
Le président de l’Assemblée nationale a saisi le CESE pour avis sur un projet d’expérimentation territoriale, dont l’objectif est de montrer qu’il est possible de remédier au chômage de longue durée, par l’offre d’emplois utiles et accessibles à toutes les personnes concernées. Construit comme une expérimentation territoriale « à budgets constants » par réallocation des crédits devenus sans objet parce que les personnes bénéficiaires auront retrouvé un emploi, ce projet a fait l’objet d’une proposition de loi qui sera prochainement discutée à l’Assemblée nationale.
Le CESE partage l’ambition du projet qui repose sur la reconnaissance et la mise en oeuvre des compétences des personnes durablement privées d’emploi. En explorant la voie du développement d’activités nouvelles à l’échelle locale, l’expérimentation s’inscrit dans un volontarisme de nature à fédérer l’ensemble des acteurs contre le découragement qui prévaut habituellement face au chômage de longue durée."
Lire la suite de l'avis sur le site du CESE

Normes sociales européennes : Vers un socle minimal de droits sociaux en 2016

"La Commission européenne présentera au printemps 2016 un socle de droits sociaux minimum qui pourrait aboutir à mettre au point des indicateurs communs dans une série de domaines, comme le revenu minimum ou les prestations chômage. L’idée de l’exécutif européen, annoncée fin septembre, sera d’aller vers « un socle qui déterminera les plafonds sociaux qu’on ne peut pas corriger vers le bas », a expliqué Jean-Claude Juncker.
Lire l'article de la gazette santé-social
Lire le texte de la dépêche Reuters

Un Coffre-fort Numérique Solidaire destinée aux personnes vulnérables et/ou en situation de précarité.

Le groupe SOS a créé cet outil à partir de l'analyse suivante : "En France, on compte plus de 100 000 personnes privées de domicile personnel. Contraintes de ne conserver que le strict minimum de leurs effets personnels, elles sont très exposées au risque de se les faire dérober ou de les perdre. Or, cartes d'identité, carte vitale, certificat de travail ou autres revêtent une importance capitale dans leurs parcours de réinsertion, jalonnés de démarches administratives. L'incapacité à présenter ces documents retarde souvent leur accès aux droits (RSA, etc.) de plusieurs mois. De nombreux travailleurs sociaux déclarent passer 20% de leur temps à faire et refaire des documents perdus. L'objectif du service de Coffre-fort Numérique Solidaire est de faciliter les démarches et la vie quotidienne des personnes sans-abri, et ce, grâce aux avantages du numérique : Des documents dématérialisés, non encombrants :
- Pas de stock de photocopies à conserver dans des pochettes ou des sacs.
Un espace de stockage sécurisé :
- Moins de risque de perdre ou se faire voler la copie de ses documents.
Des documents accessibles partout :
- Possibilité de retrouver ses papiers malgré une situation d'errance.
- Pas de dépendance vis-à-vis d'une structure ou d'une personne conservant les documents.
Lire la suite sur le site du groupe SOS

Travail social • États généraux, version alter

Ils estiment ne pas avoir été entendus lors du déroulement officiel des États généraux du travail social. Cinq syndicats et un collectif (CGT-SUD-FSU-FAFP-UNEF et Avenir educs) ont lancé le 16 octobre à la Bourse du travail à Paris les États généraux alternatifs du travail social pour faire entendre leur voix, défendre leur métier.
Deux cents personnes environ étaient présentes pour ouvrir un lieu de réflexion commune et penser « un socle pour construire le social de demain, pour cesser d’être en butte avec les idéologies impensées qui habitent la finance et détruisent les sociétés ». C’est l’une des craintes majeures ressorties de cette première rencontre : « Un vent néolibéral empoisse tout ce secteur d’activité et suscite beaucoup d’incompréhension et de colère chez les professionnels, obligés d’aller à rebours des raisons humanistes qui les ont motivés pour ces métiers relationnels exigeants », décrypte une ébauche de réflexion vers une doctrine pour le travail social, issue de ces États généraux alternatifs. Elle « dénonce l’économie au plus haut niveau d’une véritable réflexion sur la nature du social en actes et l’ouverture volontaire du champ aux discours et pratiques managériales sur fond de réduction des dépenses publiques ». Le mouvement espère s’étendre en région (un premier débat est prévu à la Bourse du travail de Lille le 26 novembre prochain sur le thème Qui gouverne le social ?)."
Lire l'article dans lien social du 30 octobre


Revue de presse du 01 novembre 2015


Logement : les expulsions sont en hausse constante

"A compter du 1er novembre, comme chaque année, aucun locataire ne pourra être expulsé de son logement avant le printemps, précisément le 31 mars. Depuis deux ans, cette trêve hivernale s’applique aussi aux coupures d’électricité et de gaz.
Depuis la crise financière de 2008, de plus en plus de locataires éprouvent des difficultés à payer leur loyer. Les associations et la fondation Abbé Pierre en font le constat : le nombre d’expulsions pour impayés a augmenté fortement ces dernières années.
En 2013, près de 126 000 décisions de justice ordonnant une expulsion ont été rendues. S’il est difficile d’établir précisément le nombre de cas où l’expulsion a été réalisée in fine, on sait en revanche que dans 12 759 cas, la force publique (police ou gendarmerie) est intervenue pour expulser des personnes.
Lire l'article du Monde

Comprendre l’enclavement de Clichy-sous-Bois en 5 minutes



L’hébergement d’urgence sous pression

A la veille de l’entrée dans l’hiver, l’Etat, chargé de l’hébergement des sans-abri, accroît son effort en augmentant les capacités d’accueil de 5 000 places dans toute la France. « En Ile-de-France, où, chaque nuit, sont abritées 75 000 personnes, nous ouvrirons 2 500 nouvelles places, dont 1 195 à Paris, plus les 700 de l’année dernière désormais pérennisées », détaille Jean-François Carenco, préfet d’Ile-de-France. Il se félicite que les moyens financiers arrivent : « Vendredi 23 octobre, le décret de paiement de 130 millions d’euros a été publié. »
Son autre objectif est de réduire le recours à l’hôtel, quitte à racheter des établissements (quatre projets sont en cours) : « Nous parviendrons, cette année, à stopper l’augmentation et à rester à 32 000 nuitées d’hôtel, ce qui est déjà pas mal, et surtout nous souhaitons mieux répartir l’effort sur le territoire et épargner la Seine-Saint-Denis », ajoute-t-il. La clientèle des sans-abri occupe, à elle seule, 15 % de la capacité hôtelière francilienne.
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Le procès de la mort d'Inaya, 20 mois révèle un dysfonctionnement majeur de la justice des mineurs

Le procès des parents de la petite Inaya révèle des dysfonctionnements graves d'une justice des mineurs remarquablement inattentive, sans doute parce que débordée, mais aussi du fait de la mauvaise qualité de la collaboration entre les professionnels. Dans une situation où il y avait eu une condamnation pour violence grave sur enfant et plusieurs signalements inquiétant, et alors que le placement révélait des signes inquiétants, le retour en famille est décidé et l'enfant la plus jeune, donc la plus vulnérable peut disparaitre une année sans que rien ne se passe.
Après avoir dit que leur fille était chez sa grand-mère, "le 6 janvier, les parents de Bushra Taher Saleh écrivent au juge des enfants pour dire qu’ils sont sans nouvelles de leur fille depuis des mois, et sollicitent l’aide de la magistrate pour la retrouver. La juge n’en tient pas compte. Bien qu’Inaya n’ait toujours pas été vue par les éducateurs, ni inscrite à la crèche comme prévu, la magistrate estime que les parents ont «totalement stabilisé leur situation» et décide de mettre un terme au suivi. Sa décision est rendue le 27 juillet 2012. A cette date, Inaya est morte depuis déjà sept mois."
Il est urgent d'apprendre de ces échecs, notamment concernant ces décisons de retour malgré de nombreux signes d'alarme et aussi l'hostilité des parents vis à vis de la famille d'accueil. Il ne suffit pas qu'une audience se passe bien pour que ces signaux disparaissent et ne provoquent plus aucun travail.
Sans qu'aucun nom ne soit cité et sans chasse aux sorcières, il faudrait comprendre comment s'est organisé ce dysfonctionnement afin d'éviter sa répétition. De mon point de vue le dysfonctionnement touche aussi l'ASE, qui devrait faire appel des décisions des juges des enfants quand les signaux d'alarme alertent d'un risque trop grand pris par les magistrats.Une bonne partie des analyses d'Alain Grevot dans l'affaire Marina pourrait être reprise dans cette situation. Enfin, si ces enfants avaient eu un avocat (ce qui devrait s'imposer dans le situations de violences graves) ils n'auraient pas été aussi simplement oubliés.
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Lire le COMPTE RENDU de la mission confiée par le Défenseur des droits et son adjointe, la Défenseure des enfants, à M. Alain Grevot, Délégué thématique, sur L’HISTOIRE DE MARINA


Revue de presse du 26 octobre 2015



Onze graphiques qui montrent la crise sociale en France

"La quatrième conférence sociale qu’a ouvert, lundi 19 octobre, François Hollande, commence dans un climat tendu : si les partenaires sociaux ont réussi à trouver un accord à l’arraché sur les retraites complémentaires vendredi, les tensions nées des mobilisations du personnel d’Air France peinent à retomber. Mais au-delà de cette conjoncture, le marché français du travail continue de changer de visage du fait de la crise."
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La route des migrants vécue de l'intérieur

La radio Suisse RTS a suivi des migrants syriens sur 6000 kilomètres, jusqu'à la jungle de Calais.
"Retour sur les temps forts de notre opération "Exils". De Kilis à la frontière syrienne, jusqu'à la jungle de Calais dans le nord de la France, nous avons suivi le parcours de six jeunes Syriens - de la peur de traverser la mer Egée aux doutes de choisir la bonne destination. Ce reportage, entièrement réalisé avec un téléphone portable, retrace les moments marquants de ces trois semaines d’exils."
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Ouvrons les portes ; regards sur la migration

Medecins du monde présente ainsi son exposition : "Ils sont comme vous et nous. Venus de partout. De là-bas, d’ici. Ils ont tous les âges, tous les genres, toutes les conditions, toutes les cultures.
Ils partagent une même conviction. Le monde est plus beau, la vie est plus belle, plus riche, plus intéressante, plus humaine, quand les portes sont ouvertes ou s’ouvrent à l’autre. Cette exposition, organisée par Médecins du Monde en appui aux programmes d’aide et de soutien que l’association méne partout au service des plus vulnérables, leur donne la parole. C’est une parole de solidarité, un antidote contre la peur et la haine. Ouvrons nos portes !"
Voir l'exposition sur le site de medecins du monde

26 mesures en faveur du travail social et du développement social

"Marisol Touraine et Ségolène Neuville ont présenté, en Conseil des ministres du 21 octobre, le plan d’action interministériel en faveur du travail social et du développement social. Ce plan prévoit 26 mesures autour de 4 thématiques :
  • la participation et l’accompagnement des personnes ;
  • la promotion du développement social pour simplifier les politiques publiques ;
  • la reconnaissance du travail social et la modernisation de l’appareil de formation ;
  • la rénovation de la gouvernance.

Telechargez la liste des 26 mesures
Telechargez le plan d'action

Accueil des personnes en situation de handicap : Marisol Touraine et Ségolène Neuville engagent 15 millions d’euros dès 2016 pour créer des places en France et éviter les départs en Belgique

"Afin de mettre un terme aux départs de personnes handicapées françaises vers la Belgique, Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, et Ségolène NEUVILLE, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, ont décidé de dédier 15 millions d’euros pour offrir à chacune et à chacun une solution adaptée à ses besoins et ses attentes près de chez lui.
La Belgique a toujours été un territoire d’accueil privilégié pour les personnes handicapées françaises : un peu plus de 1 500 enfants et 4 500 adultes handicapés sont accueillis aujourd’hui dans un établissement médico-social belge. Ces départs s’expliquent, en partie, par le manque de solutions suffisamment adaptées en France, notamment pour les situations complexes de handicap.
Pour mettre un terme à ces départs, source de douleur et d’éloignement pour les familles, Marisol TOURAINE et Ségolène NEUVILLE ont donc décidé de développer significativement les solutions à proximité de leur domicile. Trois solutions sont privilégiées :
  • Des interventions directes de professionnels spécialisés au domicile ;
  • Des renforts de personnels dans les établissements médico-sociaux de proximité ;
  • Des créations de place sur mesure dans établissements et services médico-sociaux.

accedez à l'article

Plusieurs documentaires sur Arte : "l'énigme de l'autisme"

A partir de cette question : "Comment nos sociétés peuvent-elles accompagner les personnes atteintes de troubles autistiques ? Comment expliquer l'augmentation foudroyante des cas diagnostiqués depuis vingt ans ? À la veille de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, le 2 avril, quel état des lieux pouvons-nous dresser ?", Arte présente une série de reportages dont voici un exemple :

Voir les doucmentaires sur el site d'Arte

La jungle de Calais s’enfonce dans l’intolérable



Revue de presse du 19 octobre 2015


Paris présente un ambitieux plan d’accueil des migrants

"Après des mois de tensions autour des campements insalubres regroupant des centaines de migrants dans le 18e arrondissement ou face à la gare d’Austerlitz, la Ville de Paris présente lundi 12 octobre « la mobilisation de la communauté de Paris pour l’accueil des réfugiés ».
Ce programme de dix-huit engagements organise un accueil des migrants plus large que la norme édictée par le ministre de l’intérieur. Alors que Bernard Cazeneuve, à l’instar des autorités européennes, ne manque pas de rappeler régulièrement que contrairement aux demandeurs d’asile, les migrants économiques « n’ont pas vocation à rester en France », le plan parisien préconise, lui, que « chaque fois que cela est possible, ces engagements concernent, au-delà des réfugiés, l’ensemble des migrants venus chercher refuge à Paris ».
La maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo, met ainsi une nouvelle fois en avant un positionnement qui lui avait valu l’agacement du gouvernement avant l’été. Le 9 juin, Mme Hidalgo avait en effet proposé de créer à Paris des « centres de transit pour migrants ». Son idée avait été jugée politiquement dangereuse par un gouvernement inquiet de prêter le flanc aux accusations de laxisme en matière d’immigration. La maire de la capitale reprend aujourd’hui son idée, sous une forme moins ostentatoire. Le chef de l’Etat devait recevoir Mme Hidalgo lundi pour en discuter."
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Bondy blog : Eric Fassin : "on s’étonne toujours que les violences explosent, mais on devrait plutôt s’étonner du contraire"

Dix ans après les "évenements de 2005", Eric Fassin propose d'inverser la question : pourquoi ces émeutes, ou cette révolte, en : pourquoi si peu de révoltes, alors que tous les ingrédients sont là : ségrégtion, discrimination..
Extrait : Question :"Est-ce que les choses ont changé pour les habitants des quartiers populaires depuis 2005 ? Quel bilan tirer de la politique de la ville ?
E Fassin : "Qu’est-ce qu’une politique de la ville ? C’est une politique qui entérine, même si c’est pour l’atténuer, le partage entre deux France – celle des quartiers, des cités, des banlieues, et une autre, qu’on n’éprouve pas le besoin de nommer, parce qu’elle n’est pas constituée en « problème ». Car cette approche territoriale repose sur un fait social brutal : la ségrégation qui traduit dans l’espace la domination de race et de classe. Il ne suffit donc pas d’en penser le résultat, en partant des « quartiers sensibles » où se concentrent les difficultés ; pour comprendre le mécanisme qui produit cette relégation, il faut aussi prendre en compte des quartiers… insensibles."
Lire l'article sur le site Libération Bondy blog

Un rapport de la cour des comptes sur l'accueil et l'hébergement des demandeurs d'asile

"La Cour a constaté que les conditions d'accueil, d'hébergement et d'accompagnement des demandeurs d'asile, en vigueur jusqu'à la réforme en cours, n'étaient pas satisfaisantes, en dépit de la forte croissance ininterrompue des dépenses correspondantes depuis 2009. Les raisons de cette situation dégradée sont multiples : une hausse de la demande d'asile jusqu'en 2013, des délais de procédure qui s'élèvent à deux ans environ et une concentration des demandes sur certains territoires, en particulier l'Île-de-France. Il en résulte un engorgement des centres d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA) et un report sur l'hébergement d'urgence de droit commun, également arrivé à saturation.
La Cour a noté les avancées prévues par la réforme de l'asile, préparée par le ministère de l'intérieur et définitivement adoptée par l'Assemblée nationale le 15 juillet 2015. Elle estime, à la lumière de ses constats, que quatre sujets mériteraient plus particulièrement votre attention pour que la mise en oeuvre de la réforme puisse être mieux assurée par l'administration et les opérateurs concernés et que la politique d'asile soit mieux maîtrisée : l'enjeu prioritaire de la réduction des délais de la procédure (1), le pilotage interministériel à consolider (Il ), le dispositif d'hébergement spécialisé à rationaliser (Ill) et la dilution de la politique d'asile à éviter (IV)."
Lire le rapport de la cour des comptes

L'avancement du projet de loi de protection de l'enfant

" Où en est-on ? La proposition de loi a été adoptée en deuxième lecture, avec modifications, par le Sénat le 13 octobre 2015.
Déposée au Sénat par Mmes Michelle Meunier, Muguette Dini et plusieurs de leurs collègues le 11 septembre 2014, la proposition de loi avait été adoptée en première lecture, avec modifications, par l’Assemblée nationale le 12 mai 2015 et en première lecture par le Sénat le 11 mars 2015."
La proposition de loi vise à compléter la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance.
Le texte adopté par le Sénat en première lecture prévoit :
  • la désignation, dans chaque service départemental de protection maternelle et infantile (PMI), d’un médecin référent pour la protection de l’enfance
  • l’attribution aux observatoires départementaux de la protection de l’enfance d’une mission supplémentaire pour la formation continue des professionnels de la protection de l’enfance
  • la réécriture de l’article du code de l’action sociale et des familles relatif au projet pour l’enfant (PPE) afin d’en faire un véritable instrument au service de l’intérêt supérieur du mineur
  • la possibilité pour l’assistant familial de pouvoir pratiquer, de sa propre initiative, un certain nombre d’actes quotidiens, précisément listés dans le projet pour l’enfant
  • la réforme de l’adoption simple, afin de lever certains freins juridiques au développement de cette forme d’adoption et de la rendre irrévocable durant la minorité de l’adopté, sauf sur demande du ministère public pour motifs graves
  • l’extension des cas de ré-adoptabilité aux enfants adoptés et admis en qualité de pupilles de l’État
  • la systématisation de la désignation par le juge des enfants d’un administrateur ad hoc, indépendant du service de l’aide sociale à l’enfance (ASE), chargé de représenter les intérêts du mineur dans la procédure d’assistance éducative, lorsque ces derniers sont en opposition avec ceux des titulaires de l’autorité parentale
  • l’ajout dans les missions de l’ASE de veiller à la stabilité du parcours de l’enfant
  • la responsabilité du président du Conseil départemental pour proposer, dans l’intérêt de l’enfant, un accompagnement du parent auquel il est restitué un enfant né sous le secret ou devenu pupille de l’État
  • la réforme de la procédure de la déclaration judiciaire d’abandon.

Acceder au site du ministère


Revue de presse du 09 octobre 2015


Handicap : "Jeunes sans solution, parents en action".

"En juin 2015, un collectif de parents de jeunes handicapés de Seine-Saint-Denis a alerté les pouvoirs publics sur les lacunes de prise en charge de leurs enfants dès qu'ils dépassent l'âge de scolarisation en IME. L'un des parents explique ce qui s'est passé depuis."
Lire l'article sur le site Yanous

Rapport "La négociation collective, le travail et l’emploi" de Jean-Denis Combrexelle

"Par lettre de mission du 1er avril 2015, le Premier ministre a chargé Jean-Denis Combrexelle, président de la section sociale au Conseil d’état et ancien Directeur général du travail, d’une mission sur « l’élargissement de la place de l’accord collectif dans notre droit du travail et la construction de normes sociales. Il s’agira en particulier (...) de faire une plus grande place à la négociation collective et en particulier à la négociation d’entreprise, pour une meilleure adaptabilitè des normes aux besoins des entreprises ainsi qu’aux aspirations des salariés. »
Pour elaborer ce rapport, Jean-Denis Combrexelle s’est appuyé sur un groupe de travail composé d’experts et de praticiens, d’économistes et de juristes, français et étrangers. En outre, une trentaine d’auditions ont été organisées, en particulier avec les partenaires sociaux."
Extrait : "En apparence, tous les acteurs, responsables et commentateurs, sont d’accord : il faut développer le dialogue social et plus particulièrement l’un de ses outils privilégiés, l’accord collectif signé entre des partenaires sociaux repré- sentatifs. Le dialogue social est présenté comme le point de convergence qui permettrait d’assurer l’efficience économique et le progrès social.
En pratique, ce consensus repose en fait sur des malentendus et reste superficiel, notamment en raison de la complexité des règles qui s’appliquent. Mal comprise, la négociation sociale apparaît à beaucoup comme dépassée dans un contexte de crise et d’ « ubérisation » de notre économie.
L’objet du présent rapport n’est donc pas de se borner à une réflexion sur le droit de la négociation collective et l’éventuelle modification de tel ou tel article du code du travail, mais de montrer comment faire évoluer la négociation collective pour en faire un bon outil de régulation économique et sociale. Il faut sortir d’une logique purement juridique, formelle et institutionnelle, trop fréquente dans notre pays, pour donner très concretement aux acteurs le goût, la volonté et la capacité, non de négocier, puisqu’ils le font déjà, mais de faire de la négociation un véritable levier de transformation au service de l’emploi et de la competitivité des entreprises."
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Revue de presse du 02 octobre 2015


La directive ministérielle sur le séquencement des stages

La loi du 10 juillet sur les stages a imposé une limite maximale de six moix à la durée des stages. Un décret avait prévu une exception pour les diplômes de niveau 3, mais cette "mesure suspensible d'applicabilité" se termine en juillet 2016. D'où un problème majeur : que devient le stage long ?
La directive propose deux pistes aux centres de formation : soit faire le stage long à cheval sur deux années ; soit réaliser le stage long dans deux organismes d'accueil. "D'autres combinaisons sont envisageables"...
De mon point de vue ces "solutions" signent la fin du stage long et ouvrent l'ère des bricolages. Parmi les bricolages probables il y a aura des stages centrés sur le collectif et/ou le territoire : par exemple débuter par un stage long de six mois, suivi d'un stage centré sur le territoire du stage et sur les partenaires.
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L’école est-elle (encore) un des principaux vecteurs d’intégration en France ?

"Le niveau d’instruction de la population française progresse mais les inégalités aussi.
Depuis 40 ans, le niveau d’instruction de la population française n’a cessé de s’élever. Pour autant, l’école française n’a pas réussi à se démocratiser à la hauteur de ses ambitions. En 2012, le système éducatif français est ainsi l’un des plus inégalitaires des pays de l’OCDE au sens où il ne parvient pas, en dépit des multiples réformes entreprises depuis des décennies à instaurer l’égalité des chances pour tous les élèves, en particulier pour les enfants immigrés ou issus de l’immigration."
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Un numéro de la revue "débat" sur le multiculturalisme



Pour accompagner vers l’emploi les personnes en situation de vulnérabilité, le lien social essentiel

"«L’absence d’emploi ne prive pas seulement d’un revenu.» Tel est le principal message du colloque «Travail et lien social», organisé par la Fondation pour le lien social. Car les personnes en recherche d’emploi sont dans une véritable situation de solitude. Tout l’intérêt de s’appuyer sur un réseau de bénévoles pour les accompagner vers l’emploi. Solidarités nouvelles face au chômage et Croix-Rouge insertion, entre autres, ont mis en place des dispositifs dédiés, dont un s’appuie sur une relation personnalisée avec un binôme de bénévoles. La Croix-Rouge développe aussi une initiative en direction des réfugiés, pour les aider à s’intégrer professionnellement malgré, souvent, une situation très précarisée."
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Revue de presse du 26 septembre 2015


Sur le marché de l’emploi, le diplôme protège un peu moins qu’avant

"Faire des études, et après ? Une étude du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq), publiée jeudi 24 septembre, rappelle que poursuivre des études supérieures ne garantit pas une entrée sans encombre sur le marché du travail. C’est même de moins en moins le cas. Ce rappel sonne comme un coup de semonce, alors que l’Etat vient de fixer de nouveaux objectifs éducatifs : le 17 septembre, le président de la République a souhaité que 60 % d’une classe d’âge soit diplômée du supérieur (contre 44 % aujourd’hui) d’ici à 2025.
La veille, son secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur, Thierry Mandon, se réjouissait de voir la France basculer plus vite que prévu dans la « société de la connaissance » en accueillant cette année 65 000 étudiants de plus à l’université.
Mais après ? En 2013, le Céreq a interrogé un échantillon des 369 000 jeunes sortis en 2010, avec ou sans diplôme, de l’enseignement supérieur. Entrés sur le marché du travail deux ans après le déclenchement de la crise économique de 2008, les diplômés du supérieur accusent trois ans plus tard un taux de chômage de 13 %. C’est 4 points de plus qu’en 2007 pour ceux qui étaient sortis en 2004.
(..) Et pourtant, le diplôme demeure très protecteur. Si les diplômés de l’enseignement supérieur connaissent un taux de chômage de 13 % trois ans après, il est de 26 % pour ceux qui n’ont pas dépassé le secondaire, et de 50 % pour ceux qui sont sortis du système éducatif sans diplôme."
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Les jeunes et le chômage. Une analyse de Louis Morin

"Cet article fait partie d’un dossier, réalisé par l’Observatoire des inégalités en partenariat avec Jeunesses en régions, qui dresse le portrait des 15-30 ans, aux premières loges de la crise de l’emploi et du mal logement."
Comme pour l’emploi, le chômage des jeunes répond à un double phénomène. Un effet d’âge : quel que soit l’état du marché du travail, il est plus difficile de trouver un emploi quand on est jeune et que l’on a peu d’expérience. Ceci en dépit de l’élévation du niveau de qualification, et de salaires très inférieurs à celui des salariés plus âgés. Résultat, le taux de chômage des jeunes est très en dessus de celui des plus âgés : au troisième trimestre 2008, il était de 19,7 % contre 7,7 % en moyenne et 5,3 % pour les plus de 50 ans. En réalité, à partir de 40 ans, le taux de chômage est quasiment équivalent à celui que l’on pourrait qualifier de « plein emploi ».
Attention tout de même : un taux de chômage qui approche les 20 % ne signifie pas que 20 % des jeunes sont au chômage. Le taux de chômage rapporte le nombre de demandeurs d’emploi à celui des jeunes actifs, non à l’ensemble des jeunes. Parmi les jeunes, une grande partie n’est pas active (au sens du marché du travail !) : le plus souvent elle continue à étudier. Un gros tiers seulement des 15-24 ans sont « actifs » contre 89 % des 25-49 ans et c’est au sein de cet ensemble que l’on calcule le taux de chômage.
Mais les jeunes sont aussi victimes d’un effet de génération : la conjoncture du marché du travail marque durablement la carrière des nouveaux entrants. « L’avènement du chômage de masse concentré sur les jeunes est un événement historique moins visible que mai 1968, mais il pourrait être en revanche plus massif, démographiquement, voire culturellement », écrit le sociologue Louis Chauvel [2]. Les générations sorties de l’école au milieu des années 1970 ont connu un taux de chômage de l’ordre de 5 %. Au milieu des années 1980, il dépassait les 20 %. Par la suite, le taux n’est jamais descendu au dessous de 15 %. Cela signifie que les jeunes générations, depuis au moins 20 ans, vivent avec le chômage. De nombreux actifs n’ont jamais connu le plein emploi et bon nombre de carrières ont connu des phases de chômage. Avec un impact immédiat sur les revenus, mais aussi une bombe à retardement en matière de retraites."
Lire la suite sur le site de l'observatoire des inégalités

Louis Chauvel : Les nouvelles générations devant la panne prolongée de l’ascenseur social

Notons que cet article a été écrit en 2006. Cela veut dire que la période de stagnation décrite par Louis Chauvel dure depuis près de quarante ans. Peut-on encore parler de "crise" ?
"La société française fait face tout à la fois à une stagnation économique de longue durée (depuis près de trente ans) et à l’apparition d’inégalités intergénérationnelles nouvelles, au détriment des nouvelles générations qui subissent une remise en cause de la dynamique d’ascension sociale typique de la période précédente.
Suite à leur entrée dans une période de chômage de masse, les jeunes générations connaissent trois grandes fractures intergénérationnelles, analysées plus systématiquement : la remise en cause de leur position économique relative, des déclassements sociaux plus fréquents, une marginalisation dans l’accès au politique.
De par sa durabilité, cette panne de l’ascenseur social induit dans la société française une fragilisation de fond, et de fortes incertitudes qui ne se résorberont pas spontanément."
Lire la suite sur cairn

Le chômage dans les zones urbaines sensibles

"Dans une même agglomération, le taux de chômage dans une zone urbaine sensible (Zus) est près de deux fois et demi plus élevé qu’ailleurs : 24,2 % contre 9,9 % en 2012 [1] Cet écart s’explique d’abord par l’effet de la ségrégation urbaine. Ces quartiers ont connu le départ massif des couches moyennes. Ils concentrent les difficultés sociales : on y trouve les populations qui ont le plus de difficultés à obtenir un emploi (sur-représentation des catégories populaires, des immigrés, des jeunes et des personnes peu ou non diplômées notamment). A l’“effet quartier”, s’ajoute un “effet origine” : l’écart constaté est aussi une conséquence de la discrimination. Les employeurs opèrent aussi un tri plus ou moins explicite selon l’origine « ethnique » des postulants.
Depuis 2010, l’écart du taux de chômage entre les Zus et le reste du territoire des agglomérations où elles se situent s’est creusé. La crise de l’emploi a frappé plus durement ces zones en difficulté. Entre 2010 et 2012, le taux de chômage y est passé de 21,9 % à 24,2 %, alors qu’il augmentait de 9,4 % à 9,9 % dans les autres quartiers des villes comprenant une Zus : + 2,3 points d’un côté et + 0,5 point de l’autre."
Lire la suite sur le site de l'observatoire des inégalités

Une étude réalisée en Rhones-Alpes : Les jeunes dans les quartiers prioritaires : Quelle situation ? Quelle insertion ?

La mission régionale d'information sur l'exclusion de la région Rhone-Alpes (MRIE) a réalisé une enquête qui mérite une lecture attentive, bien au delà de l'introduction et de la conclusion présentées ici. "Cette étude est née d’une préoccupation de la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS) vis-à-vis des jeunes âgés de 16 à 25 ans et résidents des quartiers politique de la Ville. L’objectif de ce travail est d’appréhender les conditions d’accès ou de non accès à certains droits, identifiés comme fondamentaux (droit à l’emploi, aux formations, à l’éducation, à la santé, au logement et enfin à la culture) et de rendre compte de la situation objective et vécue par les jeunes des Cucs"
"Cette étude laisse apparaitre un réel besoin d’utilité de la part de ces jeunes, ainsi qu’un besoin de sens, à la fois dans leurs actions, mais également dans les accompagnements qui leur sont proposés. Ce besoin détermine pour partie leur investissement et leur motivation. Les matières scolaires dont l’intérêt n’apparaît pas immédiatement sont donc peu investies. En formation, les enseignements sans utilité immédiate reconnue par le jeune peuvent de la même façon être décriés. Que ces savoir-faire puissent servir au long terme n’est pas forcément considéré. Dans le même temps, les jeunes rencontrés veulent tous travailler afin de subvenir à leurs besoins, être indépendants, construire leur vie. L’enjeu est de se construire une place dans la société.
Malgré un échec scolaire massif, beaucoup rappellent qu’ils sont en capacité d’apprendre. Parfois, c’est l’expérience qui fait office d’enseignement et qui donne envie d’apprendre. En cela, les stages peuvent être déclencheurs d’une orientation. Pour d’autres c’est un premier emploi, souvent précaire, qui est à l’origine de l’envie de se former dans un domaine. Là encore, l’utilité concrète de ce qu’ils font les encourage à avancer, à construire des projets, en somme, à faire un pas vers l’insertion.
Acceder à l'étude et à sa synthèse


Revue de presse du 19 septembre 2015


Actualité de lien social : "Éviter une « modernisation régressive"

"Des logiques marchandes et managériales sont en œuvre, menaçant à terme de désagréger les valeurs du travail social. Le récent rapport Bourguignon, en vue des États généraux du travail social, n’a pas levé toutes les inquiétudes. Les professionnels revendiquent haut et fort leurs fondamentaux."
Lien social présente plusieurs de ces démarches :

  • Défendre les métiers sociaux. Lettre ouverte aux autorités publiques et aux partenaires concernés

    Restons moblisés pour défendre la pluralité de nos métiers et redonner toute sa place au travail social et à ses valeurs humanistes et émancipatrices

    Formations en travail social : séquencement des stages

    Les travailleurs sociaux face à la réforme de leurs métiers. Retour sur deux ans de luttes

    “Zéro chômeur de longue durée” : une utopie qui s’expérimente dans les territoires

    Lutter contre le chômage de longue durée en partant des territoires, pour créer des emplois utiles bien que non solvables. C’est sur ce pari un peu fou qu’ATD Quart Monde a réuni, le 15 septembre, chômeurs, associations et partenaires sociaux pour faire avancer l’idée. En attendant le vote d’une loi lançant le début de l’expérimentation pratique."
    Mettre autour de la table Pôle Emploi, les collectivités locales, les partenaires sociaux et les chômeurs de longue durée d’un territoire pour permettre à ces derniers de revenir sur le chemin de l’emploi. Une utopie ? Peut-être, reconnaît-on à ATD Quart Monde qui a lancé le projet mais pas question pour autant de se résigner face à l’augmentation des demandeurs d’emplois de longue durée. Durant la journée qui y a été consacrée les difficultés n’ont pas été écartées. Au contraire elles ont fait l’objet de nombreuses interventions, de questions mais sans jamais altérer la volonté des militants ou des chômeurs de longue durée présents dans la salle d’essayer cette aventure pour montrer que loin des images souvent véhiculées que les chômeurs ne veulent pas travailler. “ Ces personnes ne veulent pas des minimas sociaux, elles veulent un emploi”, affirme Claire Hédon, la présidente d’ATD Quart Monde France."
    Lire l'article de la gazette santé-social
    PROPOSITION DE LOI d’expérimentation pour des territoires zero chômage de longue durée


  • Revue de presse du 12 septembre 2015


    Rapport de Brigitte Bourguignon "Reconnaître et valoriser le travail social"

    Brigitte Bourguignon, Députée du Pas-de-Calais, a remis son rapport "Reconnaître et valoriser le travail social" à Manuel Valls, Premier ministre, mercredi 2 septembre 2015, en présence de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes et de Ségolène Neuville, Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion.


    Lire le rapport

    TSA : Manuel Valls au chevet du travail social

    "Après avoir reçu le rapport de la députée Brigitte Bourguignon, Manuel Valls a donné mission à Marisol Touraine et Ségolène Neuville d'établir pour la fin octobre un plan d'action qui viendra clore la séquence des Etats généraux du travail social (EGTS)."
    Lire l'article de tsa

    La négociation collective, le travail et l'emploi

    Le code du travail français compte 3400 pages et les éditions Dalloz sont obligées d'ajouter des ressources en ligne pour indiquer des changements entre deux années d'édition. Pour la Suisse, c'est environ 200 pages, qui fixent un cadre minimal ; tout le reste est négocié secteur par secteur;
    Le rapport de jean-Denis Combrexelle vise à s'inspirer de ce modèle et passer d'un code décidé d'en haut pour tout le monde à un cadre souple adapté plus pécissement dans les négociations par branche d'activité;
    Je pense que le travail social gagnerait à sortir d'une " logique purement juridique, formelle et institutionnelle" pour adapter l'organisation des services aux besoins des publics accompagnés. Extrait : "En apparence, tous les acteurs, responsables et commentateurs, sont d’accord : il faut développer le dialogue social et plus particulièrement l’un de ses outils privilégiés,l’accord collectif signé entre des partenaires sociaux représentatifs. Le dialogue social est présenté comme le point de convergence qui permettrait d’assurer l’efficience économique et le progrès social.
    En pratique, ce consensus repose en fait sur des malentendus et reste superficiel, notamment en raison de la complexité des règles qui s’appliquent. Mal comprise, la négociation sociale apparaît à beaucoup comme dépassée dans un contexte de crise et d’ « ubérisation » de notre économie"
    Accedez à la synthèse

    Actualité de lien social : Le Bidonville de Calais est-il en France ?

    "Laurence Thibert, Hannane Mouhim et Mady Denantes, infirmières et médecin de la maison de santé pluriprofessionnelle de Pyrénées Belleville à Paris accompagnées de Pascal Teulade avons répondu à l’appel de Médecins du monde pour apporter notre aide à Calais. Et « nous avons été abasourdis, choqués par ce que nous avons vu ».
    Nous sommes 4 citoyens dont 3 soignants et, nous avons l’habitude de gérer la maladie, le malheur de la maladie, c’est notre métier.
    Nous travaillons dans un pays où nous sommes aidés, conseillés, soutenus par des autorités sanitaires, des autorités qui nous proposent des protocoles de suivi, des protocoles de prise en charge de qualité, des autorités qui gèrent les épidémies.
    Nous savons où faire appel si nous recevons une jeune femme en danger d’être violée, si nous craignons qu’un enfant soit en danger.
    Nous n’avons pas l’habitude d’abandonner une jeune femme de 20 ans qui pleure à l’idée de passer une nouvelle nuit dans le bidonville où elle a été agressée la veille.
    Nous n’avons pas l’habitude de voir des jeunes gens désespérés, mal nourris, épuisés par un terrible voyage et qui viennent nous voir avec des mains déchirés par les barbelés, des talons cassés par des chutes terribles pour passer à tout prix en Angleterre."
    Lire la suite sur le site de lien social

    43 propositions pour une mise en œuvre de la réforme de l’asile respectueuse des droits des personnes

    "En pleine crise des réfugiés, la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (Fnars) a organisé, le 10 septembre à Marseille, une journée d’étude sur la réforme de l’asile. Objectif : s’approprier la loi, en comprendre les enjeux et les écueils. Et surtout mettre en avant 43 propositions pour une mise en œuvre respectueuse des droits des personnes et conforme à l’éthique des travailleurs "
    La réforme du droit d’asile, adoptée par le Parlement le 29 juillet 2015, redéfinit en profondeur la procédure et le modèle d’accueil des demandeurs d’asile, estime la FNARS. L’objectif initial de la journée, prévue il y a plusieurs mois, était de permettre aux associations et intervenants sociaux de s’approprier la loi, d’en comprendre les enjeux et les écueils. Et de présenter 43 propositions « pour une mise en œuvre de la réforme de l’asile respectueuse des droits des personnes » autour de 5 sujets : le « premier accueil », l’hébergement, le droit à l’accompagnement et à la prise en compte de la vulnérabilité des demandeurs d’asile, la situation des déboutés et l’insertion des bénéficiaires d'une protection internationale."
    Voir le dossier de la gazette santé-social
    Vous pouvez vous abonner à la lettre de la fnars

    Connaitre les dispositifs : les centres provisoires d'hébergement

    L'accueil massif des réfugiés qui s'organise actuellement au niveau européen, est l'occasion de découvrir les dispositifs d'accueil existants.
    Si les CADA (centre d'accueil des demandeurs d'asile) sont bien connus, c'est moins le cas des centres provisoires d'hébergement (CPH).
    Un récent rapport du Sénat est l'occasion de les découvrir; Extrait : "La formule historique d'accueil des réfugiés, les centres provisoires d'hébergement, n'a connu aucune évolution règlementaire ni aucune harmonisation depuis quinze ans, conduisant à des prestations et des coûts à la place très hétérogènes et une absence de pilotage par l'État."
    Accedez au site su sénat
    Lire le rapport


    Revue de presse du 29 aout 2015


    Crise des migrants : les drames se succèdent, sans réponse politique commune

    "Soixante et onze personnes retrouvées asphyxiées dans un camion en Autriche, dont une enfant de 1 an ; 52 personnes retrouvées noyées dans une cale de bateau, au moins 105 autres noyées, également, et des centaines portées disparues dans le naufrage de plusieurs bateaux de fortune au large de la Libye…
    Depuis le milieu de semaine, les drames liés à l’afflux massif de migrants à travers la Méditerranée ou par l’est de l’Europe se sont multipliés. Les détails donnent la nausée, les chiffres le tournis.
    Selon un dernier décompte du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), ils ont été plus de 300 000 à atteindre l’Europe par la mer, un record absolu. Plus de 2 500 y ont trouvé la mort, un bilan bien en deçà de la réalité, tant les opérations de secours sont compliquées.
    L’agence Frontex, chargée des frontières extérieures de l’espace Schengen, donne d’autres chiffres : 340 000 personnes, venant d’Afrique subsaharienne, du Pakistan, de Syrie, du Maroc et du Bangladesh, ont tenté de rallier l’Europe sur les sept premiers mois de l’année, contre 123 500 en 2014. Selon les chiffres recueillis par le projet d’open data The Migrant Files, 30 816 personnes sont mortes ou disparues aux portes de l’Europe depuis 2000."
    Lire l'article du Monde

    Brève des ASH : De nombreuses réactions suite à l'évacuation d'un bidonville rom à La Courneuve

    "Un "choc des égoïsmes" pour le président du CESE, le "signe d'un échec des politiques publiques" pour Médecins du monde et la Fondation Abbé-Pierre, tandis que le défenseur des droits a déploré "l'absence de solutions pérennes" : les réactions, tant associatives qu'institutionnelles, ne se sont pas fait attendre après le démantèlement d'un camp rom jeudi 27 août à La Courneuve."



    Maxence, 6 ans, premier Français à avoir une main imprimée en 3D


    Maxence, 6 ans, premier Français à avoir une main imprimée en 3D


    Revue de presse du 15 aout 2015


    Comment fabriquer un scandale médiatique en 10 leçons

    127 associations de familles de personnes autistes ont signé cet été une pétition dénonçant le placement abusif d'enfants autistes. Cette pétiton a eu un très large écho médiatique et elle me parait révélatrice de dérives associatives bien en symbioses avec des dérives médiatiques.
    Extrait de la présentation (sur le site de l'APF 48) : "Les associations suivent une énième histoire où tout le monde sait qu'une erreur est sur le point d'être commise, mais, malgré tout, pour préserver de bonnes relations de travail entre les différentes institutions, le Conseil Départemental de l'Isère s'apprête à séparer et placer une fratrie de 3 enfants atteints de Troubles Envahissants du Développement (une forme d'autisme). Le juge nie les diagnostics et la mère est accusée de provoquer les troubles pour "toucher les allocations handicap" et "attirer l'attention sur elle".

    Des journalistes un tout petit peu formés, et avec un minimum de reflexes éthiques et professionnels devraient voir qu'il y a un problème : comment 127 associations peuvent-elles suivre et connaitre cette affaire ? Un seul moyen est possible : elles prennent pour des faits avérés les propos de personnes en conflit.

    Je propose de lire (voir plus bas) les différents articles et d'apprendre à fabriquer un scandale en dix leçons :
    1. servez-vous de l'ASE pour faire scandale, ça marche toujours : l'ASE a toujours tort. Un drame arrrive, l'ASE a tort de ne pas avoir placé, tout le monde savait, l'ASE ne fait pas son boulot. Mais si l'ASE propose un placement : salauds, voleurs d'enfants...
    2. profitez du secret professionnel : les professionnels n'ont pas le droit de s'exprimer sur le dossier, profitez-en, un procés médiatique est plus simple quand il n'y a pas de contradictoire.
    3. simplifiez au maximum. Dans cette situation ce n'est pas l'ASE qui prend la décision de placement mais un juge. Oubliez ça, on a un bon coupable, on le garde
    4. 127 associations ! mais la pétition n'en cite nommément que cinq : évitez d'aller voir de trop près comment on arrive à ce résultat, et montez vite en généralité :"Actuellement en France des dizaines de familles avec un ou plusieurs enfants autistes, qu’elles essaient de faire diagnostiquer, sont menacées de placement ou ont vu leurs enfants leur être arrachés. La raison : les services de l'aide sociale à l'enfance les accusent d'être responsables des troubles de leur enfant."
    5. l'ASE n'existe pas au niveau national, il y a autant d'ASE que de départements avec des politiques différentes. Voir plus haut : restons simples
    6. le mode du scandale est rentable : les lecteurs adorent être en colère ; et présenter comme des faits établis l'opinion de personnes en conflit est très économique : aucun travail ; si un journal veut des articles populaires et pas chers...
    7. évitons d'expliquer aux lecteurs les mécanismes de la rumeur ("Les associations suivent une énième histoire où tout le monde sait qu'une erreur est sur le point d'être commise") ; la conviction de savoir évite d'avoir à chercher sur quels éléments ces affirmations s'appuient;
    8. continuons de renvoyer une image dégradante des mesures de placement.Si on commence à penser que confier son enfant peut-être utile, qu'un placement peut être un mal nécessaire...où va-t-on?
    9. C'est sans risques : l'ASE de l'Isère pourrait très facilement faire condamner les 127 associations avec un procès en diffamation, mais la probabilité qu'elle fasse cette démarche est quasi nulle.
    10. Dernière règle : évitez de donner la parole aux travailleurs sociaux et aux chercheurs dans ce domaine : ils compliqueraient tout !

    Plus sérieusement, et colère passée, une inquiètude me gagne : comment comprendre que tant d'associations de parents d'enfants autistes se laissent entrainer dans la vison paranoïaque du rapport "L’AIDE SOCIALE A L’ENFANCE : UNE IMPITOYABLE MACHINE A BROYER LES FAMILLES D’ENFANTS AUTISTES" ? extrait : "les services sociaux des départements sont des zones de non-droit, où l’on peut s’acharner contre des victimes innocentes, dont la défense est parfois impossible, sans contrôle", (...) On continue à menacer et terroriser des familles, à leur retirer leurs enfants, dans l’arbitraire le plus total. Cela s’appelle une dictature"
    "Information préoccupante, AEMO, MJIE, font vivre un grand nombre de familles dans la terreur perpétuelle. Toutes les associations d’usagers du champ de l’autisme déconseillent aux familles de solliciter un CAMSP ou un CMP"...etc
    Lire le texte de la pétition
    Voir le rapport de l'association Autisme France
    Plus de 100 associations dénoncent le placement abusif d'enfants autistes
    Les placements abusifs d'enfants autistes, le scandale qui monte

    Michel Rocard: la spéculation, menace pour l'humanité



    Revue de presse du 8 aout 2015


    Migrants : l'ONU demande à la France un plan d'urgence pour Calais

    "La situation des migrants qui tentent chaque jour de rejoindre la Grande-Bretagne depuis Calais (Pas-de-Calais) continue d'attirer l'attention de la communauté internationale. Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies appelle la France, vendredi 7 août, à présenter un plan d'urgence "global" pour traiter cette crise avec les moyens mobilisés lors des catastrophes naturelles.
    "Le HCR réitère son appel de l'été 2014 pour une réponse urgente, globale et durable, en premier lieu par les autorités françaises", souligne le communiqué du HCR diffusé à Genève (Suisse). Le texte rappelle à la France ses devoirs en termes de droits de l'homme, face à quelque 3 000 migrants qui cherchent, depuis Calais, à se rendre en Angleterre.
    Les associations humanitaires dénoncent depuis longtemps la situation de la "jungle" de Calais (terme utilisé par les migrants), où vivent quelque 3 000 personnes."
    Lire la suite sur francetvinfo

    La santé des élèves de grande section de maternelle en 2013 : des inégalités sociales dès le plus jeune âge

    "Dès l’âge de 6 ans, indicateurs de santé et habitudes de vie rendent compte de fortes disparités selon le milieu social. La prévalence de la surcharge pondérale et la santé buccodentaire en sont une illustration. En 2013, 12 % des enfants de grande section de maternelle sont en surcharge pondérale et 3,5 % sont obèses. L’enquête de santé scolaire réalisée en 2012-2013 confirme la stabilisation de la prévalence de la surcharge pondérale amorcée depuis 2006 et le maintien des inégalités sociales de santé.
    Ainsi, les enfants de cadres ont de meilleurs indicateurs de santé : 7 % sont en surcharge pondérale et 1 % sont obèses, contre respectivement 16 % et 6 % chez les ouvriers. La proportion d’enfants de cadres ayant au moins une dent cariée s’élève à 8 % contre 30 % chez les ouvriers.
    Les habitudes de vie sont aussi fortement différenciées socialement : les cadres ont des comportements offrant plus de place à la prévention et au recours aux soins, ce qui explique en partie les disparités de santé observées. Si 60 % de leurs enfants se brossent les dents plusieurs fois par jour, cette pratique ne concerne que 47 % des enfants d’ouvriers. Les enfants de cadres consomment aussi moins de boissons sucrées et passent moins de temps devant un écran."
    Accedez à l'étude de la DRESS

    Dans une cité HLM près de Lyon, jardinage et bricolage font baisser les charges

    « Daniel Levaillant ne laisserait personne d’autre tondre la pelouse. L’été, la tonte prend pourtant à cet ouvrier de 50 ans une bonne demi-journée tous les quinze jours. D’autres locataires ramassent les feuilles ou taillent les haies. « Le jardinage, c’est très apaisant et important pour le lien social », constate Jacques Bonnet, professeur de géographie à l’université Jean-Moulin-Lyon-III, qui suit depuis le début cette expérience de prise en charge des parties communes par les locataires.
    Comme tous les mardis, ils partagent un repas à la Maison des projets, un petit pavillon attenant à la cité HLM Les Platanes, à Saint-Germain-au-Mont-d’Or, dans la métropole de Lyon. « Cette ancienne résidence cheminote de 87 logements date des années 1960 et ne fonctionnait pas très bien, il y avait toujours quatre ou cinq logements vides, explique Guy Vidal, le PDG de Sollar, le bailleur social. Après la requalification, en 2013-2014, nous voulions aller plus loin et instiller de la convivialité, mais sans que cela coûte quoi que ce soit aux habitants. »
    Lire l'article du monde


    Revue de presse du 1 aout 2015


    Hausse inquiétante des femmes et des enfants sans abri

    "Les résultats du rapport annuel 115 pour l’année 2014 montrent que le recours au numéro d’urgence est en progression ces deux dernières années, avec une hausse de 4% du nombre de personnes qui demandent un hébergement d’urgence, sur les 37 départements du baromètre de la FNARS.
    En 2014, près de 104 000 personnes différentes ont sollicité le 115 pour une demande d’hébergement et/ou de prestations sur les 37 départements du baromètre 115, des demandes qu’elles ont pour la plupart réitérées plusieurs fois dans l’année dans l’espoir d’une réponse.
    Malgré le déficit chronique de solutions, le recours au numéro d’urgence ne diminue pas, témoignant de la prégnance de la précarité sur les territoires. De 2012 à 2014, l’activité du 115 a augmenté : davantage de personnes ont appelé le numéro d’urgence (+2 %, soit près de 2 000 personnes supplémentaires), pour un nombre supérieur de demandes d’hébergement ou de prestations (+24 %, soit environ 162 000 demandes supplémentaires)."
    Acceder au dossier dur le site OASIS

    Les familles monoparentales depuis 1990

    "La monoparentalité, notion apparue en France dans les années 1970, est de plus en plus répandue. Le nombre de familles monoparentales ne cesse d’augmenter et atteint 1,6 million en 2011. Ce simple dénombrement sous-estime toutefois l’étendue de ce phénomène. Nombreux sont les mouvements d’entrée et de sortie de la monoparentalité, et 16 % des familles monoparentales observées en 2011 se sont formées en 2010.
    La catégorie des familles monoparentales recouvre en outre une diversité de situations familiales : 130 000 parents "isolés" ont un conjoint qui vit dans un autre logement, 200 000 parents «isolés» vivent dans le même ménage que d’autres adultes, 190 000 parents « isolés » n’ont jamais vécu en couple.
    Le niveau de diplôme des parents isolés a augmenté depuis les années 1990, mais leur position relative s’est dégradée par rapport à celle des parents en couple, dont le niveau de diplôme a progressé encore davantage. Alors qu’en 1990, les mères isolées étaient plus souvent actives occupées que celles en couple, la situation s’est inversée en 2012."
    "En 2011, 2,4 millions d’enfants mineurs vivent habituellement avec un parent "isolé", soit 18 % de l’ensemble des enfants mineurs. Cette proportion augmente avec l’âge des enfants : 10 % des enfants de moins de 3 ans vivent dans une famille monoparentale mais 22 % des 12-17 ans vivent dans cette configuration familiale."
    Accedez au dossier de la DRESS

    Dans la « New Jungle » de Calais, une ville dans la ville prend forme

    "Depuis sa mise en place début avril, la "New Jungle", qui accueille une partie des candidats à l'exil vers l'Angleterre, à proximité de Calais, s'agrandit quotidiennement.
    « Celle-là, ça va être du solide », s’exclame, marteau dans une main, vis dans l’autre, Abdulaziz, un Soudanais de 32 ans, qui construit sa maisonnette en dur au sein de la « New Jungle » au bord de la rocade calaisienne. Depuis sa mise en place début avril, le camp, qui accueille une partie des 3.000 candidats à l’exil du Calaisis, se transforme quotidiennement. Et son institutionnalisation croissante laisse à penser qu’il s’enracine non seulement dans le paysage mais également dans le temps.
    Voilà deux mois qu’Abdulaziz vit sur les lieux dans une tente de fortune. « A présent, je vais être plus à l’abri grâce à ces planches de bois », confie-t-il, même s’il partagera les 9m² de sa hutte avec huit autres compagnons. « Je veux rester en France car on m’y offrira plus de protection », confesse celui qui a fui « les massacres du Darfour » et espère que sa demande d’asile aboutira."
    Rester à plus long terme en France, c’est également le souhait d’une partie des Afghans qui se sont regroupés pour former le « quartier commercial ». Là aussi, des maisonnettes en dur font office de foyers mais également… d’épiceries. Sodas, papier toilette et conserves sont entassés de manière désordonnée dans la boutique à des prix défiant toute concurrence. « On a commencé en vendant quelques bouteilles de Coca Cola et on s’est agrandi », explique Arian, un Afghan de 30 ans qui vient de Jalalabad et reçoit quotidiennement la visite d’une dizaine de migrants.
    L’un de ses voisins s’estime plus satisfait. Placé directement à l’entrée du camp, une pancarte « Offre spéciale » sur sa devanture, il attire davantage de monde. « Ce qui marche, ce sont les clopes! », révèle ce vieil homme barbu coiffé d’un turban, tubant lui-même ses cigarettes qu’il vendra un euro le paquet de 10.
    Le camp autoadministré, qui a récemment été raccordé à un circuit d’eau potable et est pourvu en poteaux électriques, vient également d’ouvrir une école. Une case un peu plus solide que les autres où des chaises dépareillées sont posées à même la terre, face à quelques tables d’écoliers récupérées, accueille tous les jours, sauf le dimanche, une vingtaine d’élèves adultes. « Nous avons 18 professeurs venant de toute la région qui dispensent bénévolement des cours », explique un migrant. Une dizaine, de toutes nationalités, prennent place pour le cours de français, leur cahier d’écriture en main. Au programme : « bonjour », « s’il vous plait », « Quel est le prix des pâtes ? », qu’ils répètent en chœur.
    Plus loin, les blessés de la nuit qui ont tenté de s’introduire sur le site d’Eurotunnel se font soigner dans la tente de Médecins du Monde. A leurs côtés, d’autres font examiner leurs douleurs quotidiennes. « Je me suis blessé en clouant une planche, raconte Hamada, un Syrien de 26 ans. Heureusement qu’ils sont là pour nous ! »
    Des vélos sont posés au sol. « Ils proviennent du type à la caravane », affirme Adam, un Soudanais de 38 ans, chevauchant un vieux VTT qui l’aide à parcourir les 20 hectares du camp. Le « type », c’est Tim, un Anglais qui vit avec eux. Il répare tous les matins gratuitement les vélos, en espérant « qu’un jour, tout le monde en aura un et pourra se déplacer librement, sans frontières… »
    Mais l’une des grandes fiertés de cette communauté est à trouver du côté du « quartier » éthiopien/érythréen : l’impressionnante église orthodoxe qui, avec ses 15 mètres de haut, domine la partie est du camp. Terminée il y a deux semaines, elle est ornée à l’intérieur de cierges et diverses reliques. A défaut de parquet, un tapis à l’effigie de Winnie l’ourson accueille les visiteurs. « La messe a lieu le samedi après-midi. On reçoit jusqu’à 200 fidèles », confesse John, un Érythréen de 17 ans.
    Quelques migrants aménagent une clôture autour, « pour en faire un endroit propre, exempt de détritus ». Pour se démarquer des quatre mosquées déjà présentes dans la « New Jungle », ils ont un nouveau projet : installer un jardin autour de l’édifice.
    Accedez à la gazette santé-social


    Revue de presse du 24 juillet 2015


    La loi sur le droit d'asile définitivement adoptée

    "La loi réformant le droit d'asile a été adoptée en dernière lecture ce mercredi soir à l'Assemblée nationale. Elle vise notamment à réduire le délai de traitement des demandes d'asile en France.
    Les députés socialistes, radicaux de gauche et UDI ont voté pour la réforme du droit d'asile ce mercredi soir après une lecture définitive. Le texte adopté ce mercredi a été vidé de toutes les dispositions plus restrictives ajoutées par les élus de droite au Sénat.
    La loi vise notamment à réduire le délai d'attente après une demande et à amliorer les conditions d'accueil. L'objectif est ainsi de passer de deux d'attente actuellement contre neuf mois d'ici 2017."
    Accedez à l'article de France info

    Droits des étrangers : les principaux points du projet de loi

    Le dossier présenté par la Gazette santé social se partage en deux grands chapitres : plus de droits pour les immigrés légaux (et particulièrement la création de titres de séjour pluriannuels pour éviter les multiples passages en préfecture), et "des reconduites à la frontière plus rapides mais mieux controlées".
    Acceder au dossier de la Gazette santé social
    Lire le dossier du ministère


    Revue de presse du 17 juillet 2015


    L’alcool reste une des premières causes d’hospitalisation en France

    "L’alcool est responsable de 49.000 morts par an en France. C’est la deuxième cause évitable de mortalité prématurée après le tabac (78.000 morts). « L’ensemble de son coût sanitaire et social est de l’ordre de 20 milliards d’euros » par an, souligne le professeur François Paille du service d’addictologie du CHU de Nancy. L’essentiel des coûts hospitaliers sont dus aux complications de l’alcool : il y a 5 fois plus de patients hospitalisés pour des complications que pour la seule dépendance à l’alcool, ajoute-t-il.
    Cela confirme « l’insuffisante prise en charge des comportements d’alcoolisation excessive et du sevrage, d’abord aux urgences puis ensuite au cours d’hospitalisation pour ivresse », déclare à l’AFP le Dr Michel Reynaud, président du fonds actions addictions, cosignataire de l’étude. « Les patients hospitalisés pour une complication de leur alcoolisme ont en moyenne 57 ans, ceux pour sevrage 48 ans et ceux hospitalisés pour ‘intoxication aiguë’ 43 ans », note le Dr Reynaud.
    "Quand on arrive aux complications à 57 ans en moyenne (cirrhose, troubles neurologiques, cardiovasculaires comme l’hypertension ou dilatation cardiaque, accidents, cancers…) c’est qu’on a loupé toutes les phases préliminaires, de l’ivresse aiguë en passant par l’alcoolisation excessive chronique puis la dépendance », commente le spécialiste."
    Lire le dossier de la gazette santé-social


    Communes, départements, régions... que va changer la loi NOTRe

    Il existe officiellement trois niveaux de collectivités territoriales : la commune, le département et la région. Chaque collectivité s’est vu attribuer des blocs de compétences précis. Initialement, les lois de décentralisation de 1982 et 1983 avaient pour volonté de spécialiser ces collectivités. Au final, on assiste à un véritable enchevêtrement des compétences, provoquant doublons, inertie et étant peu lisible pour le citoyen.
    La loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la république) se propose de clarifier le rôle chaque échelon territorial.
    Ce dossier du monde présente ce qui va changer pour chaque échelon. A noter : ce système présenté à trois niveaux en a qutre en réalité : l'intercommunalité = "etablissement public de coopération intercommunale (EPCI)" devient un échelon obligatoire. Mais cet échelon n'a pas le même sens selon la taille des communes : sur 36 664 communes, 32 000 ont de moins de 2 000 habitants.
    "Championne d’Europe du morcellement, la France totalise 40 % des communes de l’Union européenne."
    Lire l'article du Monde


    Revue de presse du 10 juillet 2015


    Un rapport du comité régional de travail social de Bretagne : « Les nécessaires évolutions des métiers et des formations sociales au regard des mutations du secteur social"

    Cette enquète a « un double objet d’investigation et de concertation
    • L’étude croisée et analyse concertée des besoins et des attentes des différentes parties prenantes.
    • L’élaboration de pistes d’évolution pour les formations sociales continues et initiales. »
    Pour réaliser ce rapport, « une vaste enquête a été mise en place en Région Bretagne, selon plusieurs modalités :
      Une étude documentaire (cf. bibliographie)
    •  La diffusion d’un questionnaire à destination des professionnels du secteur social et médico-social : 478 répondants et 350 réponses exploitées (Annexes 4, 5 et 6)
    •  La réalisation d’entretiens individuels et collectifs auprès de travailleurs sociaux, de cadres intermédiaires, de cadres pédagogiques, d’usagers et de représentants d’usa- gers : 60 personnes rencontrées (Annexes 7 et 9)
    • La réalisation d’auditions de représentants des pouvoirs publics, d’élus, de cadres de direction, de chercheurs et d’experts : 16 personnes auditionnées (Annexes 7 et 8)
    • L’organisation d’un forum prospectif régional regroupant 100 participants, et consacré à l’évolution des formations sociales (Annexe 10)
    "Les réponses au questionnaire permettent de mettre en exergue trois évolutions sociales qui semblent devenues majeures pour les intervenants sociaux : 70% d’entre eux considèrent que la problématique qui a le plus marqué l’exercice de leur métier depuis ces cinq dernières an- nées est l’augmentation des cas de souffrance psychique ; 59% mettent en avant la notion de complexité des situations et 42% observent de fortes répercussions de l’augmentation du chômage et de la pauvreté."
    Parmi les évolutions législatives et institutionnelles qui ont le plus impacté l’exercice de leur métier depuis ces cinq dernières années, les intervenants sociaux nomment pour une large majorité, les restrictions budgétaires : 67 % d’entre eux ont coché cette réponse loin devant les autres thématiques proposées. La seconde évolution mise en avant regroupe 35% des répondants ; il s’agit de l’augmentation du nombre de dispositifs règlementaires. Apparaissent ensuite les obligations évaluatives, la promotion du droit des usagers, la mise en place du projet individuel et la multiplication des acteurs en lien avec l’intervention sociale."
    Lire le rapport

    Un dossier d'ARTE : D'où viennent les réfugiés ? Et où vont-ils ?

    "Les Nations unies estiment que chaque jour, 32 200 hommes, femmes et enfants sont contraints d'emprunter les sentiers de l'exil pour trouver refuge dans un ailleurs proche ou lointain. D'où viennent-ils ? Où vont-ils ? Nos réponses en données.
    D'où viennent les réfugiés ? Afghanistan, Syrie, Somalie : plus de la moitié des réfugiés de la planète viennent de l'une de ces trois contrées, minées par des années de guerres et de violences. Avec ses quelque 2,56 millions de réfugiés, l'Afghanistan demeure leader - et ce pour la trente-troisième année consécutive. Mais il devrait se faire doubler cette année par les réfugiés syriens, au nombre de 2,47 millions en 2013 et dont les rangs ne cessent de grossir. C'est d'ailleurs l'exode le plus massif depuis le génocide rwandais en 1994, quand 2,3 millions de personnes avaient été forcées de fuir.
    La population de réfugiés somaliens reste quant à elle stable à un peu plus d'1,1 million, laissant augurer une amélioration de la situation sécuritaire et humanitaire dans ce pays "
    Qui accueille les réfugiés ? Devançant l'Iran et le Liban, le Pakistan, et ses 1,6 million de réfugiés principalement afghans, est le premier pays-hôte et également l’hôte du plus grand nombre de réfugiés au regard de sa capacité économique, avec 512 réfugiés pour 1 dollar de PIB par habitant, suivi par l'Ethiopie (336) et le Kenya (295).  Rapporté à la taille de sa population, c'est néanmoins le Liban qui abrite le plus de réfugiés : au pays du Cèdre, un habitant sur quatre détient aujourd'hui ce statut - il s'agit en grande majorité de Palestiniens, dont la présence dans les camps libanais remonte à 1948, et de Syriens, arrivés depuis que la guerre civile a éclatée en 2011.
    Du jamais vu depuis au moins trois décennies, quand la Somalie accueillit en 1980 deux millions de réfugiés éthiopiens, soit, à l'époque, un ratio de 328 réfugiés pour 1000 habitants.
    A l'échelle des continents, c'est l'Asie, avec 3,5 millions de réfugiés sur son sol, qui en compte le plus, devant le Moyen-Orient (2,6 millions), l'Europe (1,8 million) et l'Amérique (800.000).
    A noter enfin que 86% des réfugiés ont atterri dans des pays dits en développement, le pourcentage le plus élevé depuis vingt-deux ans. Une statistique à relier à la fin des conflits dans les Balkans, dont la plupart des réfugiés étaient absorbés par les pays développés.
    Accedez au dossier d'Arte

    Les jeunes d’aujourd’hui, une génération sacrifiée ?

    "Alors que la population vieillit et que les besoins pour les personnes âgées augmentent, les jeunes ont parfois le sentiment d’être laissé sur le bord du chemin. Un sentiment pas toujours partagé par les économistes, réunis lors du colloque annuel de la chaire TDTE de la Caisse des Dépôts, le 9 juillet 2015.
    Peut-on parler de génération sacrifiée pour la jeunesse française ? C’est un des points sur lequel s’est penché le colloque de la chaire “Transition démographique, transitions économiques” de la Caisse des Dépôts, le 9 juillet. Hélène Xuan, déléguée générale de la chaire, a parlé en introduction d’« expression polémique qui fait beaucoup débat ». Les points de vue se sont en effet répondu au cours de la matinée, un point faisant consensus : les difficultés quasi insurmontables pour les jeunes non-diplômés.
    Les non-diplômés, « des intouchables »
    Si pour Hélène Xuan, la notion de “génération sacrifiée” ne prend pas en compte les bonnes conditions de vie durant l’enfance des jeunes d’aujourd’hui, par rapport à l’enfance de leurs parents ou grands-parents, elle va jusqu’à parler de «génération d’intouchables, qu’on est en train de construire», pour les 20% des jeunes « qui ne connaîtront jamais la croissance ». « Tous les ans, 150.000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme et sans emploi. Ils constituent un socle de 2 millions d’individus en 2015 », explique-t-elle.
    Si le chômage des jeunes est européen, l’économiste souligne néanmoins que le système français du marché du travail ne permet pas de « rebattre les cartes », comme peut le faire le Royaume-Uni. « Le système français reste un système de classe, les dés sont jetés quasiment à la naissance, il n’autorise aucune deuxième chance.»"
    Lire la suite de l'article de la Gazette santé-social


    Revue de presse du 2 juillet 2015


    "Défendre les métiers sociaux". Un texte d'avenir educs dans le journal Le Monde

    Cet article collectif s'oppose aux propositions de la CPC de la créaton d'un travailleur social unique par niveau de formation (avec des options, par exemple pour le niveau 3 : intervenant social, option éducateur spécialisé, ou technique ou assistant social,ou EJE ou CESF)).
    Cet article est l'occasion de pointer la grande absence du travail social dans les journaux nationaux. Est-il completement illusoire d'envisager des chroniques permanentes sur le travail social dans les grands journaux nationaux et régionaux ?
    Lire l'article sur le site du monde.fr

    Grève des travailleurs sociaux de l'ASE de Paris

    "L'ensemble des syndicats appelle à faire grande cause commune contre des conditions de travail indécentes.
    Anne Hidalgo, maire de Paris, en avait fait la grande cause de sa mandature : lutter contre la grande exclusion. Une grande cause qui ne concerne visiblement pas l'aide sociale à l'enfance (ASE), si l'on en croit les agents de ce service en charge des enfants en grande précarité, que ces derniers soient retirés à leur famille sur décision de justice ou bien à la demande de parents démunis.
    Car, selon les syndicats, la politique actuelle de la mairie et du département de Paris empêche le personnel d'assurer la protection de ces enfants par un suivi social, éducatif et administratif de qualité et, si possible, permettre un retour dans leur famille. Ces agents dénoncent depuis des années des conditions indécentes avec pour conséquences une surcharge de travail ainsi que le non-remplacement des arrêts maladie, y compris les congés maternité alors que les agents sont majoritairement féminins. Ces détériorations amènent à l’épuisement des agents, à l'augmentent du nombre d’arrêts maladie et suscitent un renouvellement constant. Ce phénomène « fragilise le travail auprès des enfants » affirme le personnel.
    En tout cas, la crise qui frappe le service d'aide à l'enfance est telle que les syndicats CGT, CFDT, SUPAP, FO, UNSA , CFTC et UCP se sont constitués pour la première fois depuis bien longtemps en une intersyndicale, une grande cause commune quasi historique, ; ils appellent à une grève mardi 30 juin avec une manifestation à 10h00 devant l'Hôtel de Ville, pendant le conseil de Paris. Du jamais vu !
    Mais au-delà de cette crise sociale, ce sont les missions même de ces travailleurs sociaux qui sont mises à mal avec les nouvelles restrictions budgétaires décidées par Anne Hidalgo et Dominique Versini, son adjointe en charge de ce secteur. Ces restrictions créent un manque de places d’accueil d'urgence pour les enfants les plus en difficulté. La pénurie touche tous les professionels du secteur comme les psychologues (parfois un psychologue pour 620 jeunes !) ou encore le manque de disponibilité des travailleurs sociaux et des encadrants. Sans compter la surcharge de travail des agents administratifs amenant un retard de traitement des dossiers, ce qui fait que certains jeunes se retrouvent parfois sans couverture médicale. Pas très « fluctuat » ."
    Lire l'article du miroir social

    Pôle emploi jugé inefficace par la Cour des comptes

    La Cour des comptes n’épargne pas Pôle emploi. Dans un rapport à paraître dans les prochains jours et que le journal Le Parisien [article réservé aux abonnés] a pu se procurer, l’opérateur public est vivement critiqué, notamment pour le manque d’accompagnement des demandeurs d’emploi dans leurs recherches.
    Intitulé « Pôle emploi à l’épreuve du chômage de masse », le rapport explique ainsi que l’organisme, né en 2008 de la fusion de l’ANPE et de la caisse d’assurance-chômage Unedic, ne parvient plus à remplir ses missions. Principal problème selon la Cour : l’inefficacité de l’opérateur à aider les demandeurs d’emploi à retrouver du travail. « Pôle emploi ne serait à l’origine directe de la reprise d’emploi, selon les déclarations des demandeurs d’emploi, que dans 12,6 % des cas », détaille le rapport.
    La dégradation de la conjoncture économique n’a évidemment pas aidé. Chaque mois, les agents de Pôle emploi doivent accompagner plus de 5,5 millions de personnes dans leurs recherches. Entre janvier 2009 et janvier 2015, le nombre d’inscrits, toutes catégories confondues, est en effet passé « de 3,9 millions à 6,2 millions ». Les conseillers se sont donc retrouvés avec le double de chômeurs à gérer dans leur portefeuille, soit presque 120 au lieu de 60.
    Malgré « un millier d’agences, 32 milliards d’allocations et d’aides versées par an, 5 milliards de budget de fonctionnement qui font de Pôle emploi le plus gros opérateur de l’Etat » et un renfort de personnel pour un total de 53 000 agents, « les orientations stratégiques de Pôle emploi » depuis 2012 vont dans le mauvais sens, selon le rapport. Seule l’indemnisation n’est pas remise en cause.
    En mai, un nouveau record a été enregistré par l’institution. Le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A (sans activité) a atteint 3,5 millions en métropole, soit une augmentation de 16 200 inscrits.
    Lire l'article du monde.fr


    Revue de presse du 24 juin 2015


    L’Etat condamné pour « faute lourde » après des contrôles au faciès

    "Le jugement était attendu depuis près de trois mois et marque une première en France. La cour d’appel de Paris a condamné mercredi 24 juin l’Etat français pour « faute lourde » dans cinq cas de « contrôle au faciès », selon les avocats des plaignants. L’Etat s’est vu ordonner par la cour d’appel de Paris de verser 1 500 euros de dommages et intérêts aux intéressés, a précisé Me Félix de Belloy.
    Déboutées en première instance en juillet 2013, treize personnes dénonçant des discriminations lors de contrôles de police « au faciès » avaient interjeté appel le 25 février 2015 pour demander réparation. Toutes avaient décrit des contrôles abusifs, parfois associés à des palpations ou à des manques de respect comme le tutoiement ou des marques de familiarité. Pour cinq d’entre eux, la cour a jugé que ces contrôles n’étaient « pas justifiés », qu’ils « étaient bien discriminatoires », selon Me Félix de Belloy.
    Agées de 18 à 35 ans, étudiantes ou salariées et sans casier judiciaire, ces personnes ont fait l’objet de vérifications d’identité à répétition alors qu’elles vaquaient à des occupations ordinaires comme, par exemple, marcher dans la rue. Selon elles, ces contrôles se baseraient essentiellement sur des critères « de race ».
    Pourtant, comme l’a rappelé Me de Belloy, « la règle » veut que les contrôles d’identité, encadrés par l’article 78-2 du code de procédure pénale, soient motivés par un « comportement qui éveillerait la suspicion ». Les autres situations — une réquisition du procureur pour une infraction donnée et des contrôles « préventifs » en cas de troubles à l’ordre publics — sont censées être des « exceptions ». « La police, avec l’assentiment de l’Etat, ignore depuis vingt ans le cadre légal dans lequel elle est censée intervenir », a affirmé l’avocat.
    Lire l'article du monde
    Lire l'étude du CNRS, en 2009, démontrant l'existence des controles au faciès

    Une pétition lancée par lien social : Défendre les métiers sociaux

    Lettre ouverte aux autorités publiques et aux partenaires concernés
    Madame Monsieur,
    L’annonce d’une reconfiguration en profondeur des métiers sociaux dans notre pays suscite bien des critiques et controverses. Loin de tout corporatisme, plusieurs organisations de professionnels directement concernés se mobilisent actuellement pour faire connaître leur point de vue, leurs exigences et leurs propositions. Ce qui ne semble ni facile ni bien compris par les décideurs.
    En soutien à leurs efforts pour que s’ouvre un large débat démocratique sur tous ces sujets, il est apparu nécessaire à un certain nombre d’enseignants universitaires, de formateurs et de chercheurs, tous liés au travail social, d’alerter les autorités publiques et les groupements partenaires sur les dangers de la réforme annoncée.
    Vous trouverez ci-après une lettre ouverte argumentée de défense des métiers sociaux avec ses trente-huit premiers signataires. D’autres suivront et la presse en sera informée.
    Restant à votre disposition, nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, à nos très sincères salutations.
    Lire la pétition

    Serge Boismare,l'empêchement d'apprendre et le nourrisage culturel

    Serge Boismare propose cette analyse : 15% des élèves en difficultés développent des tratégies anti-apprentissage : agitation, auto-dépréciation puis sentiment de persécution. Pour les "empéchés de penser", il faut un nourrisage culturel qui réconcilie avec l'envie d'apprendre. Face à eux le risque de l'autoritarisme ou de la démagogie. Serge Boismares propose de réfléchir aux pratiques, travailler en interdisciplinarité, travailler en équipe.
    Une autre manière de concevoir la réponse pédagogique.
    Serge Boismare "propose des pistes pédagogiques aux enseignants, autour de trois axes : écouter, parler, écrire. Le "rattrapage par des entraînements supplémentaires" lui semble être un chemin très risqué. Il propose plutôt de les aider à mettre des "mots et des images sur leurs inquiétudes".
    On retrouve ici l'idée qui lui est chère, de recourir aux grands textes culturels : contes, mythes, épopées, fables... d'abord, à partir de lectures faites par l'adulte, avant de construire un temps d'échange collectif, lui-même préalable à la mise en écrit de quelques lignes, non pas sur le seul sens du texte, mais sur une des idées qui a surgi du débat."

    Voir aussi l'article du café pédagogique


    Revue de presse du 09 juin 2015


    Pauvreté des enfants : une réalité qu’on ne cesse de redécouvrir

    Trois millions d’enfants sous le seuil de pauvreté en France, soit un sur cinq, dont 440 000 ont basculé dans cette catégorie depuis 2008 : des chiffres frappants, qui se retrouvent, sans surprise, à la « une » de la plupart des médias en France, mardi 9 juin, Le Monde. fr y compris. La pauvreté, spécialement celle des enfants, dérange et indigne. Pourtant, ce phénomène, et surtout ces chiffres, ne sont pas nouveaux. Et ils sont répétés, régulièrement, par les spécialistes de ces questions, sans grand effet, sinon quelques vagues d’articles de temps à autre."
    Lire l'article du Monde

    Dans le 18e arrondissement, riverains et militants se mobilisent contre l’évacuation de migrants

    ""Les migrants ne sont pas venus. Trop de police, trop de bruit, trop de tout. Ils ont préféré ne pas se montrer lors du rassemblement pour les soutenir, mardi 9 juin. Durant la journée, ils étaient allés et venus du Bois-Dormoy, un square à deux pas de l’esplanade où les CRS les ont délogés hier, dans le 18e arrondissement de la capitale, aux quelques pauvres repères qu’ils ont dans la capitale parisienne. Cet espace vert est devenu leur camp de base, après le métro La Chapelle, l’esplanade Saint-Bernard, et la rue Pajol.
    A 18 heures, quelque cinq cents personnes se sont massées rue Pajol, au lieu même où les CRS avaient hier chassé la centaine de migrants africains installés. Pour donner du courage à ceux qui ont passé la nuit en rétention administrative à Vincennes ou au Mesnil-Amelot et sont parfois déjà passés devant le juge. « Pour s’opposer aux violences policières, aussi », rappelle Nadia, une étudiante en master 1 d’histoire à la Sorbonne. « On ne doit pas laisser passer ce genre d’agression dans notre pays », observe la jeune femme, qui se présente comme une voisine puisqu’elle partage une colocation à Barbès. De fil en aiguille, Nadia, 21 ans, explique que ses parents aussi ont connu le difficile moment de l’arrivée en France. « Je n’aime pas le raconter. Ça fait partie de mon intimité, mais ce qui s’est passé dans mon quartier hier me renvoie à mon statut de fille d’immigrés, regrette-t-elle. Mon père est italien et m’a souvent raconté qu’il est longtemps resté “le Rital”. Là je n’ose pas imaginer le temps que ces gens mettront à s’intégrer s’ils obtiennent l’asile ici. On n’est pas un pays raciste, mais parfois, c’est pas loin. »
    Lire l'article du Monde


    Revue de presse du 28 mai 2015


    Les gens du voyage pourraient devenir « Français à part entière »

    "Les gens du voyage passeront-ils du statut de « Français entièrement à part » à celui de « Français à part entière » ? La question, posée par le préfet de Mayotte Hubert Derache dans un rapport remis au gouvernement en juillet 2013, pourrait trouver prochainement une réponse législative. Les députés ont en effet approuvé mercredi 27 mai en commission la proposition de loi du député socialiste de Loire-Atlantique Dominique Raimbourg visant entre autres à supprimer le livret de circulation. Une survivance de l’Ancien Régime qui voulait contrôler nomadisme et vagabondage.
    «Bien que français, les gens du voyage doivent encore pointer régulièrement au commissariat ou à la gendarmerie », déplore Olivier Le Mailloux, un avocat marseillais spécialiste de la question. En effet, les « personnes n’ayant pas de domicile fixe ni de résidence fixe depuis plus de six mois, et âgées de plus de 16 ans » ont obligation d’avoir sur eux un livret de circulation à jour."
    Lire l'article du monde

    Outreau: A une semaine de son terme, le procès de Daniel Legrand déjà dégonflé

    "Mercredi soir, au sixième jour du procès de Daniel Legrand fils, les quatre condamnés de l’affaire d’Outreau avaient tous été entendus. Les parents Thierry Delay et Myriam Badaoui, puis les voisins, Aurélie Grenon et David Delplanque. Un à un, ils ont disculpé le natif de Boulogne des faits de viols qui lui sont reprochés. « J’ai menti, il n’était pas là. Je ne connais pas Daniel Legrand ni son père », a témoigné Myriam Badaoui, la mère des enfants abusés dans la petite commune du Pas-de-Calais. « Ça fait du bien à entendre. C’est un soulagement. J’espère que tout le monde a compris qu’on y était pour rien avec mon père », a commenté le fils Legrand à l’issue de l’audience mercredi.
    Acquitté en 2005, Daniel Legrand a déjà passé trois ans en prison, avant d’être libéré. Dix ans après, il doit à nouveau comparaître pour des faits de viols qu’il aurait commis alors qu’il était mineur. « Je ne sais pas ce que je fais là. Je veux juste que ça s’arrête », a-t-il plusieurs fois répété. Un syndicat de magistrats et une association de défense des enfants ont préféré déterrer le dossier avant qu’il y ait prescription. « Que cherche-t-on dans ce procès ? A raviver les plaies ? », interrogeait Me Julien Delarue, conseil de Daniel Legrand."
    Lire l'article de 20 minutes

    «Le juge Burgaud me mettait sur un piédestal»

    Si l'opportunité de ce procès fait débat (Voir cet article à ce sujet) il éclaire cependant la co-construction de l'afaire par le juge Burgaud et Myriam Badaoui .
    Extrait : "« Pour la première fois, quelqu’un me mettait sur un piédestal. » Au juge Burgaud, elle dit oui à tout, le meurtre d’une fillette ou le réseau tentaculaire vers la Belgique. « Je ne voulais pas le décevoir. Je ne le voyais plus comme juge. » « Qui était-il, alors ? », demande Franck Berton, un des avocats de la défense. « Un ami », dit Myriam Badaoui."
    Lire l'article du Monde


    Revue de presse du 18 mai 2015


    Protection de l’enfance : la proposition de loi Meunier-Dini largement adoptée à l’Assemblée

    Dans la nuit du 12 au 13 mai, l'assemblé natonale a validé en grande partie le projet de loi présentée par Mmes Dini et Meunier.
    C'est un projet de loi important, qui inscrit une évolution déjà opérée dans le reste de l'occident : le passage d'une logique centrée sur la protection de la famille et donc sur le retour systématique des enfants placés dans leur famille, dés que cela est possible, à une logique plus centrée sur la protection de l'enfant et très soucieuse de sa stabilité. On a donc la sortie de l'illusion de placements tous provisoires et tous de courtes durées et un focus sur la vie de l'enfant pendant le placement et le souci de ses droits.
    En tant que formateur faisant beaucoup d'analyse des pratiques dans le champ de la protection de l'enfance, je constate combien les professionnels manquent d'outils pour faire l'anamnèse des situations et déjà simplement pouvoir compter combien de fois un enfant placé a déménagé, rechercher si les séparations ont été des ruptures ; rappelons que, pour la théorie de l'attachement,la stabilité de l'enfant est un méta-besoin.
    Quelques éléments du projet de loi :
    • la création d'un Conseil national de la protection de l'enfance (CNPE) chargé de proposer au Gouvernement les grandes orientations nationales de la protection de l'enfance, de formuler des avis et d'évaluer la mise en œuvre des orientations retenues (article 1er) ;
    • la désignation, dans chaque service départemental de protection maternelle et infantile (PMI), d'un médecin référent pour la protection de l'enfance chargé d'établir des liens de travail réguliers entre les services départementaux (aide sociale à l'enfance - protection maternelle et infantile), la cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) et les médecins exerçant dans le département (médecins libéraux et hospitaliers, en particulier médecins généralistes, pédiatres et urgentistes) ainsi que les médecins de santé scolaire, dans des conditions définies par voie réglementaire (article 4) ;
    • la réécriture de l'article du code de l'action sociale et des familles relatif au projet pour l'enfant (PPE) afin d'en faire un véritable instrument au service de l'intérêt supérieur du mineur (article 5) ;
    • la possibilité pour l'assistant familial de pouvoir pratiquer, de sa propre initiative, un certain nombre d'actes quotidiens, précisément listés dans le projet pour l'enfant (article 6) ;
    • la réforme de l'adoption simple, afin de lever certains freins juridiques au développement de cette forme d'adoption et de la rendre irrévocable durant la minorité de l'adopté, sauf sur demande du ministère public pour motifs graves (article 12) ;
    • l'extension des cas de ré-adoptabilité aux enfants adoptés et admis en qualité de pupilles de l'État (article 14) ;
    • la systématisation de la désignation par le juge des enfants d'un administrateur ad hoc, indépendant du service de l'ASE, chargé de représenter les intérêts du mineur dans la procédure d'assistance éducative, lorsque ces derniers sont en opposition avec ceux des titulaires de l'autorité parentale (article 17) ;
    • la réforme de la procédure de la déclaration judiciaire d'abandon (article 18) ;
    • le retrait automatique de l'autorité parentale pour le parent condamné pour des crimes ou délits commis contre son enfant, et à l'encontre du parent qui s'est rendu coupable d'un crime sur la personne de l'autre parent (article 20) ;
    • la qualification d'inceste pour certaines agressions sexuelles et viols et procède à la même qualification pour certaines atteintes sexuelles (article 22).

    Voir la présentation du projet de loi sur le site "Vie publique"
    Voir aussi les étapes de la procédure legislative


    Revue de presse du 10 mai 2015


    ONED : Le Projet pour l’enfant : état du questionnement

    Cete note de l'ONED, très technique, interessera ceux qui connaissent bien la protection de l'enfance. Le propjet pour l'enfant est un révélateur de la complexité excessive de la protection de l'enfance et d'une relative indifférenciation des missions. Un même outil pour toutes les situations, est-ce possible et est-ce souhaitable ?
    Extrait : "Les principales difficultés de mise en œuvre observées jusqu’à présent semblent autant liées au cadre juridique, à l’organisation des services ASE et aux orientations des politiques départementales qu’au changement profond de positionnement attendu dans les pratiques institutionnelles et professionnelles.
    Comment attendre une mobilisation parentale si le cadre symbolique de l’intervention et le rôle de chaque professionnel de la protection de l’enfance ne sont pas clairement définis ?
    Comment permettre une co-construction et une co-éducation sans avoir préalablement défini les prérequis d’un rapport de confiance fondé sur une connaissance des droits et obligations, des places et responsabilités de chacun ?
    Comment rendre cet outil utile aux professionnels, aux familles et aux enfants en en faisant un outil de transparence, d’échange et d’implication de l’ensemble des acteurs du système ? Comment poser les limites de la négociation lorsque la protection de l’enfant n’est pas assurée ?"
    Lire la note de l'ONED
    Lire le rapport de l'ONED :"‘‘Travailler”l’accord avec les familles: des expériences de mesures contractuelles en protection de l’enfance"

    Une étude de la Cnaf révèle l'effet puissamment redistributif des dernières réformes de la politique familiale.

    Une étude de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), "révélée par le site AlterEcoPlus, dresse un premier bilan des effets redistributifs des réformes de la politique familiale adoptées en 2014 et 2015.
    Principal constat : les aides versées par l’Etat aux familles les plus aisées ont diminué, quand celles versées aux familles les plus vulnérables ont augmenté. Ce transfert est tel que le profil de la politique familiale en sort modifié."
    Trois réformes ont contribué à limiter les aides publiques versées aux familles les plus riches :
    • L'abaissement du plafond du quotient familial de 2.000 euros à 1.500 euros en 2014. Perte moyenne : 71 euros mois pour 1,4 million de ménages, dont 85% appartiennent aux 20% des familles les plus riches
    • La modulation des allocations familiales. A partir du 1er juillet, finie l’universalité (129,35 euros par mois à partir du deuxième enfant) : une famille avec deux enfants qui gagne plus de 6.000 euros net par mois verra ses allocations baisser de 50%. Avec plus de 8.000 euros, la baisse atteindra 75%. Perte moyenne : 127 euros par mois pour 485.000 ménages (10% des allocataires).
    • La baisse et la modulation des prestations d'accueil du jeune enfant (Paje) pour les familles les plus aisées. Perte moyenne : la prime de naissance de 923 euros pour 1.500 ménages, l'allocation de base de 184 euros pour 51.000 (d'ici avril 2017), une modulation pour 240.000 familles.

    Acceder au dossier du nouvel obs

    En 20 ans, meurtres et assassinats ont baissé de 64 % autour de Paris

    "On tue bien moins aujourd'hui qu'il y a vingt ans à Paris. En 1994, 4,8 personnes sur 100 000 étaient victimes d'un homicide volontaire à Paris. En 2013, ce taux n'est plus que de 1,5 personne, soit 64 % de moins. Une chute importante et surtout persistante d'année en année.
    Cette tendance ressort d'une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et de l'institut médico-légal (IML) de Paris, publiée en avril 2015. Pour la première fois, les statistiques policières et les données médicales ont été croisées.
    Entre 1994 et 2013, 3 137 personnes au total ont été tuées volontairement à Paris, selon l'institut médico-légal. Parmi elles, on compte 2 112 hommes et 1 025 femmes, et 349 de victimes mineures."
    (...)Comment expliquer la baisse significative du nombre d'homicides volontaires ? Selon le criminologue et responsable de l'ONDRP, Christophe Soullez, « on tue moins en France qu'aux siècles précédents. Nous sommes dans une société qui se pacifie de ce point de vue. » "Il y a aussi les progrès de la médecine et de la science qui font qu'un individu blessé, par balles par exemple, est rapidement pris en charge par les secours". Un phénomène qui est également observé en sécurité routière."
    Lire l'article du monde


    Revue de presse du 3 mai 2015


    Brève des ASH : La DGCS propose des remèdes à la pénurie de stages en travail social

    "Face à la raréfaction de l'offre de stages, amplifiée par l'extension de l'obligation de gratification à tous les employeurs, une circulaire de la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) redéfinit le cadre de l'alternance intégrative, propose des solutions alternatives et permet également que, par dérogation, certains étudiants en manque de stage soient présentés aux jurys de certification finale."
    Extrait de la circulaire :
    La DGCS, souhaite ouvrir dès à présent dans l’attente de la mise en conformité des textes réglementaires régissant les principaux diplômes concernés avec les dispositions de la Loi du 22 juillet 2013, la possibilité, pour les jurys de certification finale, d’accepter des conditions dérogatoires à la pratique actuelle ; elles ont vocation à permettre aux étudiants qui ne pourraient comptabiliser la totalité du temps de stage fixé par les textes réglementaires définissant les référentiels de formation, d’être malgré tout présentés à la certification finale.
    Des solutions alternatives pourront ainsi être proposées aux étudiants qui se trouveraient en difficulté du fait d’une insuffisance quant à la durée des stages effectués, afin de leur permettre de pouvoir se présenter aux épreuves finales de certification.
    Cette démarche participe pleinement aux réflexions relatives à l’évolution des modalités pratiques de mise en œuvre de l’alternance intégrative et doit être partagée avec les conseils régionaux.
    Le processus d’alternance intégrative articulant les enseignements théoriques en école et les temps de mises en situation sur lequel se fonde la formation des professionnels sociaux a montré son efficacité à préparer des professionnels qualifiés et doit être conservé. Néanmoins, il doit évoluer en fonction des compétences attendues. Le travailleur social doit savoir se situer dans un environnement complexe, il est, en permanence, amené à intervenir au sein d’un réseau et selon son niveau de qualification, à le construire ou le développer, tout en coordonnant, si nécessaire, les interventions autour de l’usager. Il doit savoir s’adapter aux évolutions rapides des politiques publiques. Enfin, l’approche collective des interventions doit être renforcée, du fait des évolutions rapides que connait aujourd’hui le travail social, conséquences de la transformation et de la complexification de la question sociale
    La formation actuelle des travailleurs sociaux comprend plusieurs stages successifs, qui doivent permettre à l’étudiant de construire progressivement son parcours. Le stage long clôturant le parcours de formation, conserve toute sa pertinence ; cependant, des alternatives à ce stage, réalisé dans une structure unique, peuvent être recherchées, afin de diversifier, en termes de lieux, de pratiques et de publics, le corpus de compétences acquises par l’étudiant au cours de son cursus de formation.
    2.1/ Stages pluri-institutionnels
    Des stages pluri-institutionnels doivent pouvoir être proposés aux étudiants. Il s’agit pour l’étudiant, accueilli successivement dans des structures différentes, d’appréhender sous divers aspects directement connectés à la nature de la structure d’accueil, la thématique structurante de son projet. Ainsi, le point d’entrée de la thématique peut être lié soit :
    • à un territoire : (ex : approche territoriale de l’animation/coordination des acteurs) et être travaillé à partir d’un CCAS, d’une unité territoriale d’action sociale, d’un centre social, d’un service politique de la ville...
    • à une problématique (ex : prise en compte de l’expertise des personnes concernées) et être travaillé à partir de diverses structures : GEM, association d’auto support, association de santé communautaire, de lutte contre l’exclusion...
    • à un public spécifique, appréhendé par l’implication de l’étudiant dans différentes structures d’accompagnement ou d’accueil (le jeune enfant en situation de handicap, les jeunes en errance, les mineurs isolés étrangers, les personnes âgées en situation de perte d’autonomie, les familles vulnérables...).

    Lire la circulaire

    Emeutes à Baltimore, un épisode de plus contre les violences policières


    Emeutes à Baltimore : un épisode de plus contre... par lemondefr

    Comment aborder la question de la laïcité dans le rapport avec les usagers ?

    "Profession Banlieue livre le résultat d'une formation-action, « Laïcité et Égalité : pour une posture professionnelle non discriminatoire », qui, bien qu'entamée avant les événements de janvier 2015, apporte des réponses aux acteurs socio-éducatifs confrontés à la question de la radicalisation. « Ni recettes, ni vérités toutes faites », ont tenu à préciser les auteurs de cette synthèse, mais plutôt des repères et des besoins exprimés « afin que la question de la laïcité devienne une compétence professionnelle ».
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    Telechargez"Laïcité et Égalité : pour une posture professionnelle non discriminatoire"


    Revue de presse du 26 avril 2015


    Extension de la garantie jeunes et de la prime d’activité : le CESE appelle à aller plus loin

    Le Conseil économique et social "se félicite de deux mesures de soutien aux jeunes de 18 à 25 ans récemment mises en place par le gouvernement et qui vont dans le sens des préconisations formulées dans son avis, « Sécuriser les parcours d'insertion des jeunes » adopté en mars dernier :
    • l’entrée de 26 nouveaux départements dans le dispositif « garantie jeunes » depuis le 1er avril 2015 doit concerner 50 000 jeunes d’ici la fin de l’année.
    • l’élargissement de la « prime d’activité » à environ 1 million de jeunes âgés de 18 à 25 ans en fonction de leurs revenus et de leur situation familiale y compris aux étudiants qui travaillent, annoncé dimanche 19 avril par le président Hollande.
    Le CESE avait en effet dressé un bilan du plan Priorité Jeunesse lancé par le gouvernement en 2013, constatant que les jeunes français sont de plus en plus nombreux à voir leurs conditions de vie se dégrader : 1 jeune sur 5 vit sous le seuil de pauvreté, 140 000 jeunes quittent chaque année le système éducatif sans diplôme 23,8% de jeunes de moins de 25 ans sont au chômage soit 700 000 jeunes chômeurs.
    Si ces mesures vont dans le sens d’une meilleure prise en compte des jeunes dans les politiques publiques, le CESE invite néanmoins à aller plus loin"
    Acceder au site du conseil économique et social

    Drame des migrants : quel bilan tirer du sommet européen ?

    "Décevantes", "très insuffisantes", "loin du compte"... Les réponses des vingt-huit, réunis jeudi 23 avril en sommet extraordinaire à Bruxelles, ne convainquent ni les humanitaires, ni une partie du corps politique. Les dirigeants de l'Union européenne se sont en effet entendus sur un compromis a minima, qui va permettre de renforcer la surveillance maritime en mer Méditerranée. Mais aucun accord n'a été trouvé pour élargir le champ opérationnel de la mission."





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    Suicide des personnes écrouées en France : évolution et facteurs de risque

    "L’univers carcéral est-il propice au suicide? L’est-il davantage aujourd’hui ? Dans un article de Population paru il y a près de 40 ans, Jean-Claude Chesnais établissait pour la France une nette sursuicidité des personnes détenues par rapport à la population libre. À partir des données administratives de la direction de l’Administration pénitentiaire du ministère de la Justice, Géraldine Duthé, Angélique Hazard et Annie Kensey mettent à leur tour en évidence la sursuicidité de la population masculine écrouée par rapport à la population générale. Tandis que les taux de suicide ont relativement peu varié au cours du temps dans la population générale, ils n’ont cessé d’augmenter en prison et y sont aujourd’hui sept fois plus fréquents qu’en milieu libre. Analysant le suicide des personnes écrouées entre 2006 et 2009, les auteurs identifient les principaux facteurs de risque liés à la condition carcérale."
    Lire l'article

    Le village du silence

    "Parce que sa mère a eu la rougeole durant sa grossesse, Maria est sourde et aveugle de naissance. Elle ne sait pas qu’elle s’appelle Maria, que le ciel est bleu et que son éducatrice Kathi est blonde, ce qui ne l’empêche pas de la reconnaître en lui touchant le nez et les oreilles. Le contact physique est pour elle capital. Avec ses amis Theo, Olli, Emsi, Hendrik et Sabrina, Maria est accueillie dans le foyer pour sourds et aveugles de Fischbeck, un bourg situé à 70 kilomètres au sud de Hanovre. Avec ses 127 places d’hébergement et ses 63 emplois pour handicapés, Fischbeck a développé des méthodes remarquables pour amener ses pensionnaires à une autonomie croissante, tout en leur offrant des possibilités de formation. Les trois sens dont ils disposent, à savoir l’odorat, le toucher et le goût, sont mis en valeur par l'équipe d'éducateurs qui les aident ainsi à développer leur créativité artistique. Les réalisateurs Heidi et Bernd Umbreit ont suivi durant un an le quotidien des jeunes pensionnaires auprès des équipes éducatives et soignantes, captant avec délicatesse leur formidable appétit de vivre."
    Voir le documentaire sur arte+7


    Revue de presse du 19 avril 2015


    Le naufrage d'un bateau de migrants fait craindre 700 morts en Méditerranée

    "Nouveau drame en Méditerranée : le chavirage d'un chalutier transportant des migrants pourrait avoir fait jusqu'à 700 morts dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 avril, redoute le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Si ces chiffres étaient confirmés, il s'agirait de la « pire hécatombe jamais vue en Méditerranée », s'est alarmée l'agence des Nations unies.
    Vingt-huit personnes ont été repêchées après le naufrage, qui a eu lieu au large des côtes libyennes, à environ 120 milles nautiques au sud de l'île italienne de Lampedusa, rapporte Times of Malta. L'alerte a été lancée vers minuit, selon un porte-parole de la marine maltaise.
    Le bateau aurait chaviré lorsque les migrants, qui étaient plus de 700 à bord, selon les témoignages des survivants, se sont massés du même côté à l'approche d'un navire marchand, ajoute-t-il. Selon les médias italiens, environ une vingtaine de cadavres ont déjà été trouvés."
    Lire l'article du monde

    Paris prend 15 mesures pour renforcer son aide en faveur des mineurs étrangers isolés

    Dominique Versini, adjointe à la Maire de Paris, renforce l’accueil et l’accompagnement des mineurs étrangers isolés à Paris. 15 mesures concrètes, mises en place à partir d’avril, vont refonder les dispositifs existants au bénéfice des jeunes.
    Le territoire parisien concentre à lui seul un quart des mineurs isolés étrangers en France. Le nombre de jeunes concernés n’a cessé de croître ces dernières années. En conséquence, Paris a régulièrement fait évoluer ses dispositifs d’accueil et d’accompagnement et affirme une nouvelle fois sa volonté de s’adapter pour améliorer la prise en charge de ces jeunes.
    Dominique Versini, adjointe à la Maire en charge de la solidarité, de la lutte contre l’exclusion et de la protection de l’enfance, a engagé dès le début de la mandature une vaste concertation en ce sens. Cinq mois de débats et de consultations, auprès de tous les acteurs concernés, ont permis d’aboutir à un plan d’actions, doté de 15 mesures concrètes, qui répondent aux nouveaux besoins des jeunes à chaque étape de leur prise en charge et de leur insertion.
    « Elles traduisent notre volonté de faire de Paris une ville exemplaire dans la protection des mineurs isolés étrangers, où prime à tout moment l’intérêt supérieur de l’enfant. Notre ambition est plus grande que la seule mise à l’abri des jeunes : elle vise à construire, avec l’ensemble des partenaires concernés, une politique publique cohérente qui inscrit chaque jeune dans un projet éducatif construit avec lui, qui lui donne les clés de l’autonomie », souligne Dominique Versini.
    Ce plan va renforcer considérablement la qualité de l’accueil des mineurs isolés étrangers, dès le premier contact, et leur accompagnement vers l’autonomie. Il assure notamment leur mise à l’abri dès le premier jour, dans l’attente de l’évaluation de leur âge, et réduit les délais des procédures."
    Lire le dossier

    Protection des mineurs : les échanges entre chercheurs et praticiens transforment les pratiques

    "En France, la politique de l’enfance est principalement fondée sur des droits universels et sur les services publics et rend difficile un système d’évaluation chiffré. Dans l’action sociale, la recherche peut parfois être déconnectée des réalités du terrain. L’objectif est d’irradier la pratique par les résultats de la recherche et de ressourcer la recherche par la pratique."
    Lire l'artile de la gazette santé sociale
    Acceder aux études de l'ONED

    Une conférence de Michel Chauvière sur la web radio "le trottoir d'à côté".

    "Le travail social à l'ère du rapprochement du politique et du social à l'échelle du territoire, quels enjeux et quelles perspectives pour l'action sociale à travers notamment les états généraux du travail social. A terme un travailleur social unique?"
    La conférence est en deux parties, la première sur l'histoire du travail sociale, la seconde sur la professionalisation.
    Acceder à la conférence


    Revue de presse du 12 avril 2015


    100.000 euros et en HLM : la Cour des comptes sort les griffes

    "Dans son rapport sur le logement en Ile-de-France, la Cour des comptes pointe la situation des ménages dont les revenus dépassent les plafonds et qui continuent d’habiter un HLM."
    "Oui, on peut bénéficier de revenus de 100.000 euros annuels et être locataire du parc social à Paris. Une situation connue que dénonce la Cour des Comptes dans son dernier rapport sur le logement en Ile-de-France. "En 2011, 47 % des locataires du parc social, soit environ 520.000 ménages, avaient des revenus dépassant 60 % du plafond de ressources des logements PLUS qui leur était applicable (niveau correspondant à celui du plafond de ressources applicable aux logements PLAI, les plus sociaux), alors que 36 % des locataires du parc privé, soit environ 430.000 ménages, avaient des revenus en dessous de ce plafond", souligne le rapport."
    Lire l'article du nouvel obs

    L'Assemblée nationale vote l'expérimentation des « salles de shoot »

    "L'Assemblée nationale a adopté, mardi 7 avril dans la soirée, après plus de quatre heures de vifs débats entre la gauche et l'UMP, l'expérimentation de salles de consommation de drogue à moindre risque, communément appelées «salles de shoot», pendant six ans maximum.
    L'article 9 du projet de loi de modernisation du système de santé, porteur de cette mesure, a été adopté par 50 voix contre 24. Ces salles, déjà expérimentées dans d'autres pays, sont destinées à des toxicomanes majeurs, qui se droguent dans des conditions d'hygiène précaires, souvent dans la rue ou des halls d'immeuble.
    Réduction des risques liés aux injections « Des gens qui ont disparu des radars de notre société » et échappent à tous les dispostifs existants, selon la présidente PS de la commission des affaires sociales Catherine Lemorton, pharmacienne de profession « avec 15 ans d'expérience dans un réseau de réduction des risques à Toulouse ». Outre une réduction des risques liés aux injections (infection au VIH, hépatite C...) et une amélioration de l'accès aux soins des usagers de drogues les plus marginalisés, ces salles ont aussi entre autres objectifs une diminution des nuisances dans l'espace public. Il s'agira de locaux gérés par les professionnels des centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques chez les usagers de drogue (Caarud), où sera autorisée la consommation des substances illicites apportées par ces toxicomanes dans la limite de leur consommation, sous la supervision d'une équipe pluridisciplinaire, avec des professionnels de santé et du secteur médico-social.
    Lire l'article du monde

    Rapport racisme, antisémitisme et xénophobie 2013 : banalisation de la parole raciste et poursuite de la montée de l’intolérance

    Le 1° avril, la commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH)a remis son rapport au gouvernement. Extrait :
    Si la situation du racisme en France s’est largement améliorée au regard des décennies précédentes et si l’arsenal législatif s’est nettement renforcé, il y a toutefois lieu de constater la persistance des préjugés racistes et une montée préoccupante de l’intolérance au cours des quatre dernières années.
    La période actuelle de crise économique cumule tous les facteurs défavorables à la tolérance. L’« indice longitudinal de tolérance » élaboré par les chercheurs montre une régression. Non seulement la tolérance en France a reculé, pour la quatrième année consécutive, avec une baisse de 3,3 points entre 2012 et 2013, mais encore ce recul s’étend à des groupes sociopolitiques qui jusqu’ici résistaient à la « tentation xénophobe ». L’indice concernant les Maghrébins et les musulmans continue de se dégrader, ces deux groupes restant d’ailleurs, avec les Roms, les moins bien tolérés. Et, pour la première fois, on assiste entre 2012 et 2013 à une baisse de la tolérance concernant les noirs et les Juifs.
    Nouveaux avatars du racisme, l’Arabo-musulman et le Rom sont les cibles privilégiées de cette recrudescence de l’intolérance. Les études d’opinion traduisent également l’émergence d’un phénomène d’islamophobie et l’expression de plus en plus ostentatoire et banalisée des préjugés à l’égard des Roms, tandis que les statistiques du ministère de l’Intérieur enregistrent, cette année encore, une hausse des actes antimusulmans.
    Les expressions racistes se banalisent sur un fond de cyber-anonymat, de culture de la parole-choc, de débat sur les contours de l’humour, voire de défiance à l’endroit d’un discours antiraciste perçu comme censeur. Cette banalisation est partagée par toutes les catégories – citoyens, journalistes, élus – et inquiète jusque dans les instances internationales, questionnant l’image que la France donne d’elle-même à l’étranger."
    Lire le rapport

    Immigration : à quoi ressemble un centre de rétention administrative ?


    A quoi ressemble un centre de rétention... par lemondefr


    Revue de presse du 5 avril 2015


    La RATP expérimente un centre d’accueil de jour pour les SDF

    Comme chaque matin à 5 h 30, Cindy Fixy et trois de ses collègues commencent leur maraude dans les couloirs du métro parisien. Ils font partie de la soixantaine d’agents du service de la RATP baptisé le Recueil social, chargés d’aborder les personnes qui ont trouvé refuge dans le métro et de les convaincre de les suivre vers une structure spécialement créée pour eux.
    « J’étais agent de sécurité mais je voulais accompagner ces personnes, être un trait d’union entre les couloirs du métro et les structures sociales, raconte la jeune femme de 35 ans. Je les connais désormais personnellement, souvent leur histoire me touche. » Tous volontaires, ces agents, souvent issus des services de sécurité, sont formés après une rude sélection. « Ils voient bien que l’empathie et la conviction donnent plus de résultats que la contrainte », souligne Jean-Louis Bara, psychologue spécialiste des addictions.
    Pour le docteur Patrick Henry, « le métro est un lieu destructeur : l’enfouissement fait très rapidement perdre tout repère de temps, d’espace, et tout contact ». Initiateur de ce réseau il y a plus de vingt ans, avec Xavier Emmanuelli du SAMU social, il connaît bien ce public pour l’avoir longtemps soigné au grand centre d’hébergement d’urgence de Nanterre (Hauts-de-Seine). « La RATP entend, bien sûr, rendre service aux sans-abri, mais elle est aussi une entreprise de transport, soucieuse de tous...
    Lire l'article du monde

    Loi sur la prostitution : où en sont les pays européens ?

    "Le Sénat a rétabli, lundi 30 mars, le délit de racolage initialement abrogé par la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la prostitution. La France continuera donc de fermer les yeux sur la prostitution, ne l'interdisant pas mais en limitant la visibilité de cette activité dans l'espace public.
    La proposition de loi sur la prostitution en discussion lundi et mardi au Sénat ambitionnait pourtant de revenir sur le délit de racolage ; en contrepartie, une contravention de 1 500 euros pour toute personne ayant recours à une personne prostituée devait être instituée. C'est ce que proposait le texte initial adopté en décembre 2013 par l'Assemblée nationale. Mais le Sénat, passé à droite en septembre, a favorisé le statu quo et a réintégré le délit de racolage, héritage des années Sarkozy (ce délit a été instauré par l'ancien président de la République)."
    Lire l'article du Monde

    L'ÉNIGME DE L'AUTISME

    "Comment nos sociétés peuvent-elles accompagner les personnes atteintes de troubles autistiques ? Comment expliquer l'augmentation foudroyante des cas diagnostiqués depuis vingt ans ? À la veille de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, le 2 avril, quel état des lieux pouvons-nous dresser ?"
    Maladie, handicap ou manière différente d’être ? Si la définition même de l’autisme, trouble envahissant du développement (TED), suscite encore le débat, les personnes qui en sont atteintes devront vivre avec : il n’existe pour l'instant aucun remède. Dès lors, comment les accompagner, elles et leurs familles, et les intégrer afin de leur permettre de devenir des adultes autonomes ? De la France, en retard, à la Suède, en pointe, une passionnante enquête dans cinq pays auprès de tous les acteurs de ce trouble qui demeure une énigme."
    Regardez les dix vidéos de ce dossier.
    Acceder au dossier d'Arte

    Je suis autiste, et alors ?



    Revue de presse du 29 mars 2015


    Le vide sidéral installé par la réforme de la formation professionnelle


    "Malgré l’autosatisfaction de Michel Sapin concernant sa réforme ("c'était une réforme impossible... nous l'avons faite"), malgré le volontarisme affiché du nouveau ministre du Travail ("le CPF c’est compliqué... mais ça va marcher"), les résultats de la réforme, un an après le vote de la loi, sont catastrophiques.
    La formation est à l’arrêt en France, victime tout à la fois d’une règlementation nouvelle et inconstruite et de l’insécurité généralisée qui a été méthodiquement instaurée dans la formation depuis 1 an par la réforme.
    Les OPCA, les entreprises, la DGEFP, les organismes de formation et les salariés sont perdus
    Non seulement les salariés ont perdu leurs heures de DIF, mais nombre d’entreprises n’ont même plus de plan de formation (baisse des cotisations obligatoires, chevauchement des nouveaux dispositifs et des anciens financements). Elles ne peuvent plus s’appuyer sur leur OPCA (aussi perdu que les autres) ni sur des organismes de formation qui voient depuis janvier leur activité péricliter.
    "300 000 personnes perdent annuellement leur emploi depuis 2012 en France et 22 % de la population active est très faiblement outillée pour travailler au XXIe siècle (Étude PIACC d’octobre 2013 par l’OCDE), mais le ministre imagine des résultats en 2016 ou pour 2017.
    La réforme actuelle de la formation procède d'une vision dépassée : la planification, la centralisation et l'Étatisation d'après-guerre.
    Lire l'article des échos

    Un dossier du conseil économique et social : Les addictions

    "Les addictions se définissent par la dépendance à des substances psychoactives (les plus fréquentes concernent la nicotine et l’alcool ; viennent ensuite le cannabis et, loin derrière, les opiacés, la cocaïne, les amphétamines et dérivés de synthèse) ou à des activités comme les jeux d’argent, les jeux vidéo et plus généralement l'usage des écrans…
    Des facteurs de risque individuels (anxiété, dépression, vulnérabilité à l'addiction, en raison par exemple d'une tolérance élevée à ses effets positifs) et environnementaux (disponibilité du produit, usage dans le milieu familial ou amical...) interviennent dans l'apparition, le maintien ou la rechute des addictions (Inserm 2014).
    Les conséquences sanitaires des addictions sont délétères, quelles soient directes, overdose, coma éthylique, ou résultent d’effets secondaires de long terme (cancers associés, troubles neurologiques et psychiatriques des consommateurs réguliers de drogue...). 26 % des adultes seraient des fumeurs quotidiens, 10 % ont un usage problématique de l’alcool, et 2,8 % consomment quotidiennement du cannabis (Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 2013). Les conduites addictives interviennent dans environ 30 % de la mortalité prématurée (avant 65 ans, Direction Générale de la Santé , mai 2014).
    Leur impact est aussi social. L’apparition de troubles psychiques et cognitifs peuvent peser sur les résultats scolaires ou professionnels, voire progressivement entrainer une déscolarisation et une désocialisation. Une addiction sévère non soignée peut aboutir à l’isolement et à la paupérisation.
    Enfin, les addictions ont une influence sur les violences familiales ou les accidents de la circulation (la consommation d’alcool multiplie par 8,5 le risque d’être responsable d’un accident mortel, voire par 15, si le conducteur a également consommé du cannabis).
    Toutes les couches de la population sont concernées par les addictions; les hommes l'étant plus souvent que les femmes. Certains comportements à risque des adolescents et des jeunes adultes facilitent les premières expériences, et l’usage précoce de drogues expose à un risque accru d’apparition d’une addiction par la suite.
    Pour notre assemblée, la question de la prévention (primaire et secondaire) et de l’accompagnement des personnes dépendantes est plus que jamais posée."
    Un exemple des auditions du CESE :

    3 questions à Fatma BOUVET de la MAISONNEUVE... par le_cese
    Acceder au dossier du conseil économique et social

    Le médiateur de Pôle emploi alerte sur la "désespérance" des chômeurs

    "Avec la persistance de la crise, la "désespérance" s'installe chez certains chômeurs, alerte le médiateur de Pôle emploi, Jean-Louis Walter, qui exhorte l'opérateur à redoubler "d'écoute" et de souplesse pour ne pas attiser la violence."
    QUESTION: Le chômage ne cesse d'augmenter, de s'allonger. Cela se ressent-il dans les courriers que vous recevez '
    REPONSE: Oui. C'est le deuxième rapport où j'alerte sur cette désespérance, cette inquiétude très profonde des demandeurs d'emploi. J'alerte aussi sur la montée de l'agressivité, qui peut être un corolaire de tout cela.
    Ce désarroi se traduit dans les confessions que l'on reçoit. Aujourd'hui, quand on écrit au médiateur de Pôle emploi, on lui parle aussi de tous ses soucis, de ce qu'on pense de la société... Des tas de choses que l'on n'évoquait pas avant.
    On nous dit souvent: +J'espère que vous, vous allez nous écouter, parce qu'on a l'impression que personne ne nous écoute plus, qu'on est complètement en dehors du système+.
    Lire la suite sur l'express.fr

    Activités périscolaires des enfants handicapés : communes et intercommunalités pourront être aidées par la Cnaf

    Pour être éligibles, les projets devront « permettre l’inclusion et la socialisation de l’enfant en situation de handicap au sein d’un collectif d’enfants, en soutenant les actions de pilotage et en renforçant les qualifications de l’équipe en place, voire en embauchant des professionnels qualifiés supplémentaires pour permettre cet accueil ». Pour être retenus, les projets devront cumuler parallèlement plusieurs conditions : viser les enfants bénéficiaires de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (Aeeh), accueillir de manière régulière les enfants handicapés dans les structures du territoire, mettre les parents au cœur du projet d’accueil de l’enfant, mobiliser simultanément dans un même projet des moyens complémentaires et diversifiés, mettre en synergie les acteurs issus du milieu ordinaire et du milieu spécialisé et, enfin, inscrire les interventions dans le cadre du droit commun sans se substituer au champ spécialisé.
    Une expérimentation pour favoriser l’accueil de ces enfants handicapés dans des activités périscolaires a déjà été conduite entre 2009 et 2012. La circulaire en dresse le bilan."
    Lirel'article sur maire-info.com

    Les demandes d’asile au plus haut depuis vingt-deux ans dans les pays riches

    "Le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) a rendu public jeudi 26 mars son rapport 2014. Décryptage en dix points.
    1. Les demandes ont flambé de 45 % par rapport à 2013 Quelque 866 000 personnes ont demandé le statut de réfugié en 2014 dans un des 44 pays industrialisés. C’est 45 % de plus qu’en 2013 et on atteint là quasiment le record des 900 000 demandeurs de 2012.
    2. L’Europe a enregistré une hausse de 47 % Les demandes déposées dans un pays européen ont crû quasiment à la même vitesse que le total des demandes déposées. Si l’on resserre le périmètre aux 28 Etats de l’UE, la hausse n’est que de 44 %.
    3. L’Allemagne est le pays le plus prisé du monde Avec 173 100 demandeurs, l’Allemagne est le plus convoité des pays pour un demandeur d’asile. Suivent ensuite les Etats-Unis (121 200), la Turquie (87 800), la Suède (75 100) et l’Italie (63 700). A eux seuls, ces cinq pays reçoivent 60 % de la demande mondiale.
    4. La Suède compte le plus de demandeurs d’asile pour 1 000 habitants Avec 24 demandeurs pour 1 000 habitants, ce pays nordique bat tous les records en concentration de la demande. Vient ensuite Malte (avec 17,5 demandeurs pour 1 000 habitants), puis le Luxembourg (12,6) et la Suisse (12,3)".

    Lire l'article du Monde


    Revue de presse du 22 mars 2015


    Nantes: hommage rendu en nombre à un éducateur social assassiné jeudi

    "Nantes - Au moins 600 personnes se sont recueillies lundi en silence devant les locaux de la protection de l'enfance de Nantes, où un éducateur social de 49 ans a été assassiné jeudi par un père de famille, a constaté l'AFP.
    Salariés du service social de la protection de l'enfance, mais aussi travailleurs sociaux de Nantes et du département sont venus rendre hommage, certains les larmes aux yeux, à l'éducateur, tué d'un coup de couteau alors qu'il tentait d'empêcher qu'un père de famille de 34 ans s'en prenne à son ex-compagne, lors d'un droit de visite médiatisé (en présence d'un professionnel de la protection de l'enfance) avec leur fillette de quatre ans.
    "Notre collègue Jacques est parti dans des circonstances abominables. (...) Il est décédé en faisant son boulot. Et son boulot, c'était d'appliquer une décision de justice, de mettre en lien une petite fille de quatre ans et son père", a déclaré l'un des salariés de la protection de l'enfance, devant la grille du bâtiment où plusieurs bouquets de fleurs avaient été déposés.
    Le père de famille, mis en examen et écroué samedi pour "assassinat" et "tentative d'assassinat", s'était rendu en possession de plusieurs couteaux dans les locaux de la protection de l'enfance, situés près du palais de justice sur l'île de Nantes, où il devait bénéficier d'un droit de visite médiatisé.
    Lire l'article de l'express.fr

    Elections départementales: qui a le plus de voix dans chaque département ?

    "Au soir du premier tour des départementales 2015, dimanche 22 mars, francetv info vous propose une carte interactive des résultats publiés par le ministère de l'Intérieur, département par département. Cette carte, actualisée en temps réel, représente la couleur politique du parti qui est arrivé en tête dans le département à l'issue du scrutin.
    Si 298 candidats sont d'ores et déjà élus et siégeront dans les futurs conseils départementaux (220 élus de droite, 64 de gauche, 8 FN et 6 divers selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur), la plupart des 4 108 sièges de conseillers seront encore en jeu lors du second tour des élections, le 29 mars."
    Acceder au dossier de France Info

    Les stages compteront pour la retraite

    "Les stages en entreprise effectués par des étudiants pourront désormais être pris en compte dans le calcul de la durée de cotisation pour la retraite, selon un décret publié hier au Journal officiel.
    Peu à peu, les stages en entreprise sont considérés comme des périodes de la vie active. Après les rétributions dont certains stagiaires bénéficient, c'est le décompte des trimestres pour la retraite qui s'ouvre à eux.
    La loi sur les retraites du 20 janvier dernier stipule que les stages en entreprises de plus de deux mois pourront être validés à hauteur de deux trimestres au maximum dans la durée de cotisation.
    Le décret publié samedi précise qu'est ouverte à la validation d'un trimestre d'assurance «toute période de stage dont la durée au sein d'une même entreprise, administration publique, assemblée parlementaire, assemblée consultative, association ou au sein de tout autre organisme d'accueil est égale à deux mois consécutifs ou, au cours d'une même année scolaire ou universitaire, à deux mois consécutifs ou non»."
    Lire l'article de la dépeche.fr

    Nouveau programme sur M6 : l'amour est dans le handicap ?

    "Quand des personnes avec une « singularité » cherchent l'âme sœur… M6 va lancer courant mars ou avril 2015, une série documentaire sur 16 personnes en situation de handicap bien décidées à rencontrer l'amour. Son titre : « Mon partenaire particulier ». Il y a parmi eux une étudiante tétraplégique, un garçon autiste, un autre trisomique ou encore une jeune femme atteinte de la maladie des os de verre… Au total, quatre volets de 70 minutes, en majesté puisqu'ils seront diffusés en prime time (jour de diffusion à définir). La voix off sera celle de la comédienne Michèle Laroque."
    Lire la suite sur informations.handicap.fr


    Revue de presse du 14 mars 2015


    un rapport du conseil économique et social sur l'alternance


    L'alternance en éducation - cese par le_cese
    Acceder à la synthèse

    Réforme territoriale : le social reste une compétence des départements

    "L'Assemblée national a voté mardi 10 mars, en première lecture, le projet de loi réformant l'organisation territoriale du pays.
    Depuis que François Hollande et le gouvernement sont revenus sur la suppression des départements, un temps annoncé, le problème de la répartitions de leurs compétences sociales s’est résolu de lui-même. Il conserve donc tout le bloc social, c’est-à-dire la gestion des trois allocations que sont le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et la prestation de compensation du handicap (PCH). « À elles seules, ces trois prestations représentent 39 milliards d’euros sur les 71 milliards dépensés chaque année par l’ensemble des départements », rappelle Claudy Lebreton, le président (PS) de l’Assemblée des départements de France (ADF)."
    Lire l'article de la Gazette santé-social

    Appel à projets 10000 logements accompagnés : premier bilan

    "Lancé dans le cadre du Pacte d'objectif et de moyens, l'appel à projets "10 000 logements accompagnés" consistant à insérer durablement dans le logement des ménages très fragilisés par une mobilisation conjointe des Hlm et des associations donne déjà des résultats. Premiers enseignements.
    Les 28 projets sélectionnés par le Comité de sélection totalisent près de 900 ménages accompagnés. Les montants de subventions accordés oscillent entre 4 500 euros pour la transformation d’une maison individuelle en deux logements de type PLAI pour des ménages ayant besoin d’un logement économiquement accessible et d’une gestion adaptée sur cinq ans à 84 500 euros pour favoriser l’accès au logement et accompagner 65 ménages souffrant de troubles psychiatriques sur trois ans, voire plus, dans le cadre du Fonds de soutien à l’innovation.
    Les dossiers retenus visent à la fois l’accès et le maintien dans le logement, et portent sur l’ensemble des publics cumulant des fragilités. Certains projets ciblent plus spécifiquement un public : personnes souffrant de troubles de santé mentale, personnes victimes de violences conjugales, jeunes en difficultés, sortants de prisons, personnes à la rue."
    Lire la suite de l'article

    Le documentaire "300 hommes"



    Comprendre ces huit guerres qui déchirent la Syrie


    Comprendre ces huit guerres qui déchirent la Syrie par lemondefr


    Revue de presse du 6 mars 2015


    Entre 4 et 5 millions de salariés modestes pourront recevoir la "prime d'activité"

    "Manuel Valls a précisé mardi les contours de la nouvelle "prime d'activité", qui sera destinée aux travailleurs à revenus modestes et remplacera les actuels dispositifs jugés trop complexes et peu efficaces à partir du 1er janvier 2016. Entre 4 et 5 millions d'actifs pourront y prétendre."
    Le dispositif remplacera le PPE (prime pour l'emploi) et le RSA activité. "La PPE a en effet pour défauts d'être versée avec un décalage d'un an, comme tout crédit d'impôt, et d'être distribuée très largement (plus de 5 millions de ménages bénéficiaires en 2013), ce qui aboutissait à un "saupoudrage". Quant au RSA-activité, qui sert de complément à un petit salaire pour quelque 750.000 ménages bénéficiaires, il n'est demandé que par un tiers des personnes qui y ont droit, en raison notamment de sa complexité." >br> Un élément important de cette réforme est que les 18-25 ans auront droit à cette prime ( à l'inverse du RSA activité) ; entre 700 000 et un million de jeunes sont concernés..
    Lire l'article de l'Obs

    Lutte contre la radicalisation des jeunes : les travailleurs sociaux en première ligne

    "Les attentats des 7, 8 et 9 janvier à Paris contre la rédaction de Charlie Hebdo, des policiers nationaux et municipaux ainsi que des citoyens de confession juive dans un supermarché casher ont éclairé d’une lumière crue les fractures, anciennes de la société. Le principe de laïcité, valeur cardinale de la République, semble ne pas être compris par une partie des jeunes.
    Pour lutter contre le phénomène de radicalisation de certains jeunes, mais aussi plus généralement pour améliorer le vivre ensemble dans un État laïc, le gouvernement a annoncé une série de mesures : modification des nouveaux contrats de ville, remise en avant des « grands frères » dans les quartiers, élargissement du service civique… Les travailleurs sociaux dans leur ensemble vont être en première ligne, qu’ils arpentent les cités ou entraînent des équipes de foot. Dès lors, il faut se repencher sur les méthodes de travail, et l’évaluation des politiques publiques de prévention."
    Accedez au dossier de la Gazete santé-social

    14% des Français disent avoir été victimes de maltraitance dans l’enfance

    "14% des Français déclarent avoir été victimes de maltraitance au cours de leur enfance, et 45% d’entre eux soupçonnent au moins un cas de maltraitance dans leur environnement, selon une enquête Harris interactive pour l’association l’Enfant bleu-Enfance maltraitée, publiée lundi. Dans l’étude, la maltraitance est définie comme le fait d’avoir été régulièrement victime de coups/menaces/insultes ou d’avoir été au moins une fois victime de viol/agression sexuelle de la part d’un adulte.
    Parmi les 14% de personnes qui disent avoir été victimes de maltraitance, 60% n’en ont parlé à personne. Parmi ceux qui se sont exprimés, 64% n’ont pas été aidés. En outre, 45% des personnes interrogées soupçonnent des cas de maltraitance dans leur environnement immédiat : parmi les voisins (30%), les collègues (27%), la famille proche (18%) et même dans le foyer (5%). Plus de sept Français sur dix (72%) considèrent que la maltraitance des enfants est un phénomène "fréquent", mais "tabou". Et 71% d’entre eux estiment qu’il n’est pas "suffisamment pris en compte par les pouvoirs publics". Une grande majorité (88%) pense que la maltraitance des enfants concerne tous les milieux sociaux."
    Lire l'article dans lien social du 2 mars
    Voir le détail du sondage sur le site de France Inter



    Châtiments corporels : « En France il y a une dichotomie entre espace privé et espace public

    "Il n’existe pas « d’interdiction suffisament claire, précise et contraignante des châtiments corporels » dans le droit français. C’est ce que dit le Conseil de l’Europe dans une décision rendue publique mercredi 4 mars. Signataire de la Charte européenne des droits sociaux, la France est donc sensée adapter sa législation. Mais la question de la violence éducative fait toujours débat"
    Yvan Jablonka présente une approche historique de la protection de l'enfance et les réticences françaises à un "troisième stade" de cette protection, l'interdiction des chatiments corporels.

    Châtiments corporels : « En France il y a une... par lemondefr


    Revue de presse du 28 fevrier 2015


    Handicap et sexualité : la déontologie face au besoin d’aimer

    "Avoir une vie la plus normale possible, c’est le souhait principal des personnes handicapées. Une vie normale passe par l’école, le travail mais aussi la vie de famille : former un couple, avoir des enfants. La sexualité des personnes handicapées a longtemps été complètement tabou.
    Mais les mentalités commencent à changer, notamment dans les établissements médicosociaux. Des projets voient le jour pour prendre en compte la vie affective et sexuelle des résidents des établissements, des professionnels sont formés à cette thématique.
    Les assistants sexuels, qui travaillent dans d’autres pays, ne sont cependant pas reconnus en France. Pour le Comité consultatif national d’éthique, la sexualité appartient à la sphère privée et n’est pas de la responsabilité de l’État. C’est, pour l’heure, la réponse apportée la demande des personnes handicapées qui revendiquent, elles aussi, le droit d’aimer."
    Accedez au dossier de la Gazette santé-social

    Immobilier : les prix ont doublés en dix ans dans les grandes villes



    Violences policières, traitements des Roms et demandes d’asile : Amnesty épingle la France

    "L'ONG pointe, dans un rapport, la «régression» du pays dans divers domaines liés aux droits humains.
    Des expulsions de campements roms réalisées dans des conditions «épouvantables», une situation «désastreuse» pour les demandeurs d’asile: la France se fait épingler dans un rapport d’Amnesty international publié mercredi.
    En 2014, «rien n’a évolué, au contraire, on pourrait parler pratiquement de régression», a commenté Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty France, lors d’une conférence de presse mardi. Au sujet des Roms, la circulaire du 26 août 2012, qui obligeait les autorités à accompagner les démantèlements, en réalisant un diagnostic des populations et en leur proposant des solutions de relogement, «est de moins en moins appliquée» et des expulsions sont menées «dans des conditions absolument épouvantables» regrette Geneviève Garrigos."
    Lire l'article du Monde


    Revue de presse du 22 fevrier 2015


    Les 70 ans de l'ordonnance de 1945 : "la jeunesse délinquante aux oubliettes"

    Pour les 70 ans de l'ordonnance de 45, Médiapart a publié plusieurs textes. J'ai particulièrement apprécié celui de Yves Faucoup.
    "L'ordonnance de 1945 sur la jeunesse délinquante vient de fêter ses 70 ans. Décriée par la droite à cause de ses intentions trop éducatives à son goût, ce texte devait être revu par le gouvernement actuel dans le cadre d'un Code de la justice pénale des enfants et des adolescents, avec suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs créés sous Nicolas Sarkozy. L'étude de ce projet de loi est reportée sine die. Retour sur l'Histoire, et dernières déclarations de Christiane Taubira."
    Lire l'article de Médiapart

    Le 115 de Seine-Saint-Denis, "saturé", en grève jeudi 12 février



    Le Conseil de l’Europe dénonce « avec effarement » le cas de mineurs laissés sans abri

    "Dans son rapport sur la France, rendu public ce mardi 17 février et rédigé avant les attentats de début janvier, le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks, dépeint une France fragilisée par une montée des discriminations. Au cœur de ce tableau inquiétant, le sort des migrants et en particulier celui des mineurs isolés étrangers. Il appelle les départements à ne plus faire preuve de « suspicion ».
    (..) Les tests osseux au cœur des critiques
    Le rapport avance que certains départements continueraient « d’avoir recours de manière systématique aux tests d’âge osseux » afin de déterminer la minorité du jeune migrant. Le commissaire rappelle les principes du Conseil de l’Europe selon lesquels la décision de prise en charge devrait être « fondée sur la présomption de minorité et ne pas reposer uniquement sur un avis médical.
    En outre, si la minorité de l’intéressé reste incertaine, celui-ci devrait avoir le bénéfice du doute ». Ce rappel vient conforter la démarche de plusieurs associations, dont le collectif Réseau éducation sans frontières (Resf) et le Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), qui ont lancé, le 17 janvier 2015, une pétition en ligne demandant l’abandon des tests osseux, pétition qui compterait déjà 10 000 signatures.
    Tour à tour, depuis 2005, le Comité consultatif national d’éthique, l’Académie nationale de médecine, le Défenseur des Droits, ou encore, en juin 2014, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), ont préconisé de mettre fin à cette pratique (mesure des poignets à l’aide d’une radio de la main), la jugeant inadaptée. Ce test fournirait une évaluation avec une variation de plus ou moins deux ans."
    (..) Le commissaire a constaté « avec effarement » lors de sa visite, notamment dans le nord de Paris, que certains mineurs sont « sans abri ». Il a rencontré « plusieurs dizaines de jeunes migrants, principalement d’origine afghane et subsaharienne, âgés pour certains de seulement quatorze ans », contraints de dormir à la rue.
    (..) Par ailleurs, le commissaire critique le mode d’hébergement à l’hôtel, donc sans accompagnement social;
    (..)Qu’il s’agisse des MIE ou des personnes discriminées de part leur religion, le commissaire pointe la responsabilité de la classe politique. « Certains membres de la communauté politique tiennent des discours haineux et contribuent ainsi à la banalisation de tels propos. Leur langage donne un signal à la police, aux fonctionnaires en général mais aussi au citoyen », insiste-t-il.

    Lire le rapport


    Revue de presse du 15 fevrier 2015


    Arte : La série-documentaire : "Classe moyenne, des vies sur le fil"

    "En France, dix millions de personnes forment la petite classe moyenne, dont les revenus se situent à peine au-dessus du seuil de pauvreté. Oubliées des statistiques, ignorées des politiques, ces personnes ont vu leur niveau de vie se dégrader. En trois volets, la série-documentaire "Classe moyenne, des vies sur le fil" porte un regard profondément humain sur le quotidien de quatre familles ébranlées par la crise et confrontées à la peur du déclassement social."







    Voir le troisième épisode



    Une « nuit solidaire » mobilise plusieurs milliers de personnes à Paris contre le mal-logement

    "Environ 3 000 personnes se sont réunies Place de la République à Paris, dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 février pour réclamer une autre politique du logement"
    Une scène, des concerts, des stands, mais aussi des lits de camp, installés là pour que les passants volontaires fassent l’expérience d’une nuit dans le froid. Et des prises de paroles de SDF, pour témoigner de la férocité d’une vie à la rue.
    À Paris, la place de la République a pris l’allure d’un festival jeudi 12 février dans la soirée. En tout, 33 associations du « Collectif des associations unies » (Fondation Abbé Pierre, Médecins du monde, Armée du salut, Secours catholique, Emmaüs, etc.) ont lancé un appel à la « mobilisation générale », suivi par près de 3 000 personnes venues crier leur refus contre l’exclusion."
    Lire l'article du journal La Croix
    Les 33 associations à l'origine de la Nuit solidaire pour le logement
    Qu'est-ce que le CAU ?

    Mineurs isolés étrangers : le gouvernement va légiférer pour maintenir son dispositif

    "Le gouvernement va maintenir son dispositif répartissant la prise en charge des mineurs isolés étrangers et compte légiférer en ce sens après l'annulation partielle d'une circulaire par le Conseil d'Etat, a annoncé Matignon mardi 3 février 2015."
    «Le gouvernement est attaché au maintien de ce dispositif, dont une majorité de départements reconnaît les effets positifs », souligne Matignon dans un communiqué. Afin de le « sécuriser dans la durée », l’exécutif compte lui donner « une base légale conforme à la décision du Conseil d’État ». Le gouvernement « saisira rapidement le Parlement en ce sens, afin que les dispositions nécessaires puissent être adoptées », précise le cabinet de Manuel Valls. Vendredi 30 janvier, le Conseil d’État avait partiellement annulé la circulaire de la ministre de la Justice Christiane Taubira sur la répartition entre les départements de la prise en charge des mineurs isolés étrangers, estimant que les critères retenus devaient être fixés par la loi. Cette circulaire était contestée par dix départements qui estimaient notamment ne pas avoir la capacité d’accueillir d’autres mineurs étrangers isolés que ceux déjà pris en charge sur leur territoire.
    La circulaire Taubira avait pour but d’alléger la lourde charge pesant sur quelques départements, comme la Seine-Saint-Denis, Paris et le Pas-de-Calais où se concentrent la plupart des cas, en répartissant le nombre de mineurs isolés étrangers (environ 6.000, dont quelque 1.700 à Paris, selon les estimations) sur l’ensemble des départements."
    Lire l'article de la Gazette Santé social
    Lire le dossier :"Les mineurs isolés étrangers : comment les prendre en charge, à quels coûts ?"

    Les Français sont plutôt en bonne santé, mais…

    "C'est ce qui ressort du dernier rapport de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques. Si la population en France va globalement bien, il y a d'importantes disparités sociologiques et géographiques."
    L'écart d'espérance de vie se réduit au fil des ans mais les femmes continuent de vivre plus longtemps; 85 ans en moyenne contre 79 pour ces messieurs. Et notamment car les femmes développent moins de cancers et se suicident moins.
    Les femmes donc en meilleur santé mais paradoxalement quand on demande à un échantillon de Français d'auto-évaluer leur état, on s'aperçoit que les hommes s'estiment en meilleure forme que les femmes. Des inégalités liées aussi au niveau social
    Si on prend un cadre et un ouvrier tous deux âgés de 35 ans, le premier a 6 ans d'espérance de vie de plus que le second. En classe de CM2 l'obésité touche 6 % des enfants d'ouvriers, elle ne touche qu'un pourcent des enfants de cadres. Les personnes les moins diplômés et aux revenus les plus bas cumulent les risques : plus de pénibilité au travail, plus de travail de nuit, moins d'équilibre alimentaire et moins d'activité physique. Une population chez laquelle on retrouve plus de complications liées au diabète, plus de troubles de la vision non corrigés, moins de dépistage du cancer du sein."
    Accedez au dossier de FranceInfo


    Revue de presse du 8 fevrier 2015


    Parution de l'étude-action sur les Emplois d'avenir

    "L’Institut Bertrand Schwartz, appuyé par l’Union Nationale des Missions Locales (UNML), a lancé en octobre 2013 une étude-action sur les Emplois d’avenir, comportant deux volets menés de façon concomitante entre octobre 2013 et novembre 2014. Les résultats de l'étude sont en ligne à partir du 5 février 2015."
    Acceder à l'étude
    Lire le résumé du rapport
    Construire une analyse partagée d’une politique publique en train de se faire :retour sur la méthode

    Quels attendus pour une stratégie nationale pour l’enfance ?

    "Le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale a acté l’élaboration d’une stratégie nationale pour l’enfance, « axée notamment sur l’accueil de la petite enfance, le soutien à la parentalité, la lutte contre les inégalités et l’implication des parents dans l’éducation de leurs enfants »."
    Le 4 février 2015, une concertation a été organisée par la commission "Pour une stratégie nationale de l'enfance et de l'adolescence", présidée par François de Singly. Les débats ont été conçus "à partir des quatre axes clés identifiés par la commission:
    • former un individu relié, « connecté » à autrui
    • développer les capacités et les talents variés pour se réaliser et s’intégrer dans la société
    • protéger et accompagner l’autonomisation
    • développer l’égalité d’accès aux ressources (de santé, de loisirs, d’éducation, de logement).


    Voir le programme complet de la concertation

    A partir du 1er juin, tout jeune qui le demande pourra effectuer un service civique de huit mois



    VIDEO. Regardez en avant-première le documentaire "Souffre-douleurs, ils se manifestent"

    "Ils ont décidé de dire non à "sale pute", "t’es qu’une merde", "tu sers à rien", "va te suicider"... Ces insultes, humiliations, brimades et coups infligés de façon répétée, sur une longue période, par un ou plusieurs élèves, et amplifiés par les réseaux sociaux, c’est le harcèlement scolaire.
    Un phénomène méconnu ou banalisé en France, où pourtant 10% des élèves, soit 1 200 000 enfants et adolescents, affirment en être victimes.
    Des jeunes racontent l'enfer qu'ils ont vécu
    Francetv info diffuse en avant-première, samedi 7 février et dimanche 8 février, un documentaire d’Andréa Rawlins-Gaston et Laurent Folléa intitulé "Souffre-douleurs, ils se manifestent" où six jeunes âgés de 15 et 23 ans racontent l’enfer qu’ils ont vécu au collège ou au lycée. Il y a aussi des parents qui ont vu un de leurs enfants succomber aux traumatismes du harcèlement.
    Ce documentaire, diffusé mardi 10 février à 22h25 dans "Infrarouge" sur France 2, est accompagné d'une plateforme d'informations où chacun peut témoigner et sera suivi d’un débat intitulé "Harcèlement scolaire : briser le silence", animé par Julian Bugier".
    Voir la vidéo sur le site Francetvinfo.fr

    Latifa Ibn Ziaten, au secours des « copains » de Mohamed Merah, tueur de son fils

    "Deux mois après la mort du deuxième de ses cinq enfants, Latifa Ibn Ziaten, s'est rendue aux Izards, cité du nord-est de Toulouse où vivait Mohamed Merah, à la recherche d'explications. Là-bas, son fils Imad est « mort une seconde fois » lorsqu'un groupe de jeunes garçons qui traînaient au pied des tours lui a lancé que le terroriste était « un héros, un martyr de l'islam ». Elle leur a alors révélé son identité et le ton a changé. Les enfants se sont excusés et ont fini par se confier à elle : « On s'excuse Madame, mais vous voyez bien. Regardez autour de vous : là où on vit. On n'a pas de vie, on est perdus, enfermés. On est comme des rats. Et les rats, Madame, quand ils sont enfermés, ils deviennent enragés. »
    Quelques jours plus tard, elle fonde l'association « Imad Ibn Ziaten pour la jeunesse et la paix » qui vient en aide aux jeunes des quartiers difficiles."
    Lire l'article du monde


    Revue de presse du 1 fevrier 2015


    Accueil des mineurs isolés étrangers : le Conseil d’Etat retoque la circulaire Taubira

    "Le Conseil d’État a partiellement annulé vendredi la circulaire de la ministre de la Justice Christiane Taubira sur la répartition entre les départements de la prise en charge des mineurs isolés étrangers, estimant que les critères retenus devaient être fixés par la loi. Cette circulaire était contestée par dix départements qui estimaient notamment ne pas avoir la capacité d’accueillir d’autres mineurs étrangers isolés que ceux déjà pris en charge sur leur territoire. La circulaire Taubira avait pour but d’alléger la lourde charge pesant sur quelques départements, comme la Seine-Saint-Denis, Paris et le Pas-de-Calais où se concentrent la plupart des cas, en répartissant le nombre de mineurs isolés étrangers sur l’ensemble des départements."
    Lire l'article de lien social (30 janvier)

    F. Chérèque : "Un service civique obligatoire ? Pourquoi punir la jeunesse ?"



    F. Chérèque : "Un service civique obligatoire... par franceinter


    F. Chérèque : "Si la citoyenneté, c'est que... par franceinter

    Après les attentats en France, vingt contributions

    "Les attaques terroristes de ces dernières semaines en région parisienne ont marqué la France et, plus largement, la communauté internationale : du traumatisme généré par ces actes d'une violence inédite jusqu'à la réponse donnée par des millions de personnes dans les rues, leurs effets se font sentir dans des domaines aussi divers que l'éducation, la sécurité, la politique ou la diplomatie.
    Plus que jamais, Le Monde a la volonté de répondre aux attentes de ses lectrices et lecteurs, et notamment au besoin d'analyses qui permettent de comprendre les mécanismes à l'œuvre dans ces événements dramatiques et d'appréhender leurs conséquences, forcément durables, sur nos sociétés.
    Ces derniers temps, de nombreux intellectuels et dirigeants, experts, femmes et hommes de terrain, se sont exprimés sur notre site : parmi eux, Edgar Morin, Maurice Lévy, Malek Chebel, Dominique de Villepin, Martine Aubry, Christiane Taubira, Rama Yade, Hugues Lagrange, Marc Ferro, Zeev Sternhell, Jacques Julliard, Bernard-Henri Lévy, Caroline Fourest, Luc Besson, Tahar Ben Jelloun, Bernard Kouchner, Sylvie Brunel, Matthieu Ricard ou Harry Roselmack. "
    Lire le dossier du Monde

    Plan pauvreté : François Chérèque demande de nouvelles mesures pour les familles monoparentales

    "L'ex-numéro un de la CFDT, chargé du suivi de ce plan quinquennal lancé il y a deux ans, souligne le « phénomène inquiétant » de l'augmentation du taux de pauvreté des enfants de moins de 18 ans, qui vivent souvent dans des familles monoparentales, dans ce rapport rédigé avec Christine Abrossimov et Mustapha Khennouf, également membres de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS). La France a compté 440 000 enfants pauvres supplémentaires entre 2008 et 2012, précisent-ils, d'après des données de l'Unicef, l'agence des Nations unies pour l'enfance.
    Les auteurs préconisent des actions spécifiques, en plus de la revalorisation des minima sociaux déjà mise en place pour les familles monoparentales et nombreuses à faibles revenus (complément familial majoré, allocation de soutien familial) : accélération de l'accès aux structures d'accueil collectif (crèches, écoles maternelles), accompagnements renforcés vers l'emploi pour les parents."
    Lire l'article sur le site maire-info.com

    Les politiques publiques ont-elles oublié la jeunesse ?

    "Les politiques publiques écoutent-elles assez les jeunes ? À l’heure où pouvoirs publics et chercheurs s’interrogent sur la réalité d’un « apartheid social » à l’œuvre dans les banlieues, la dernière édition de l’Observatoire de la Jeunesse et des politiques de la jeunesse offre un regard contrasté. Si, à l’image de Firas Jaïdi, membre du MRJC Picardie beaucoup de jeunes pensent qu'ils sont insuffisamment associés, les représentants de l’administration et les chercheurs présentent un éventail d’initiatives publiques visant à leur permettre de prendre leur place dans la société."
    Lire une partie de l'article de la Gazete santé-social
    Découvrir le site de L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP)
    Les fiches thématiques de l'INJEP

    En Tanzanie, Plus de 700 meurtres de femmes accusées de sorcellerie en un an


    En Tanzanie, plus de 700 meurtres de femmes... par lemondefr


    Revue de presse du 25 janvier 2015


    Après Charlie, le piège de la méfiance

    Après un reportage à Montbelliard, Pierre Rosanvallon propose de ne pas se focaliser sur le terrorisme, qui traduit un processus très rare en France et de plutôt analyser le processus de déliaison sociale qui fait que la nation se délite, ses composantes ne se comprenant plus.
    C'est le dialogue qui permet une intercompréhension et il faut que l'école permette ce dialogue. "Plus chacun vit dans son coin, plus chacun fantasme sur la réalité de ce qu'est l'autre".



    Le travail social en quête de sens

    "Le travail social se définit-il par des formations, des diplômes, des conditions de travail, ou par son éthique ? Est-il restreint aux professions encadrées par le code de l’action sociale ? Doit-il s’inspirer des techniques d’accompagnement développées par d’autres champs, comme celui du développement social local ? Cette réflexion est au cœur des futurs États généraux du travail social (EGTS) !"
    Mais, depuis le lancement des travaux, les critiques émises par les professionnels de terrain ne cessent de pleuvoir. Paradoxe cuisant, ces derniers pointent, à l’heure où la participation des publics aux dispositifs qui les concernent est à la mode, une difficulté à participer et à se faire entendre, une focalisation sur le coût du travail social, un mélange des genres et une réforme des diplômes préjudiciables au sens même du travail social.
    Au-delà des questions de postures, de pratiques ou d’éthique, les travailleurs sociaux rappellent le manque de moyens chronique et croissant qui entrave l’accomplissement de leurs missions. L’augmentation de la charge de travail nuit à la qualité de l’accompagnement, fondé sur le lien, la confiance et donc, le temps. Leur réseau, pierre angulaire de l’accompagnement social prodigué, s’étiole, au fur et à mesure que les différentes antennes de l’État se désengagent – et il est peu probable que la réforme territoriale en préparation apporte des réponses à leurs questions."
    Acceder au dossier de la Gazette Santé social

    Comment faire baisser la violence en prison ?

    "La prison est revenue à la une en raison du djihadisme qui s’y propage. Mais nous n’allons pas revenir sur cette question qu’Esprit de justice a déjà abordée (Le djihadisme en prison), mais plutôt nous intéresser au problème de fond qui la sous-tend, à savoir la violence en prison sur fond de vulnérabilité.
    La peine est en soi une souffrance du fait de l’enfermement mais elle génère également de multiples autres violences qui ne sont pas comprises dans le pacte politique qui lie les citoyens entre eux par la loi commune. Des violences physiques, visibles que tout le monde peut imaginer, mais aussi de violences moins visibles, comme celle d’avoir à supporter une promiscuité parfois intolérable, ou encore celle de subir l’arbitraire qui est la marque de toute institution mais qui engendre dans ce contexte une frustration encore plus grande ; sans parler des pressions morales exercées par les codétenus.
    La prison exaspère tous les rapports de forces du dehors en les dépouillant de la protection de la sphère privée et en obligeant chacun à se faire respecter par lui-même sans le secours des formes sociales. Bref, comment comprendre la violence en prison, sous toutes ses formes, les plus apparentes aux plus insidieuses, pour mieux les combattre."


    Revue de presse du 18 janvier 2015


    Nous, jeunes de Grigny, refusons les préjugés

    Consternés notamment par un article paru jeudi 15 janvier dans Le Figaro sur le quartier de la Grande Borne, à Grigny – intitulé « A Grigny, la ville de Coulibaly, la théorie du complot va bon train » – des jeunes Grignois en formation de journalisme ont voulu réagir à travers une tribune vidéo.
    TRIBUNE RC SUITE ARTICLE FIGARO par reportercitoyen

    "La multiplication des chefs de projet est une catastrophe managériale majeure", affirme le sociologue François Dupuy

    "Après "Lost in management", le sociologue François Dupuy publie aux éditions du Seuil, "La faillite de la pensée managériale". Il y décortique les raisons pour lesquelles le management tel qu'il est pratiqué échoue et produit cynisme et désengagement. Par "paresse intellectuelle", les acquis des sciences sociales, qui éviteraient bien des erreurs, sont ignorés par des dirigeants qui ont épousé la cause de la pensée financière. Un réquisitoire revigorant."
    Extrait : "Prenons l'exemple de ce qui est pour moi la catastrophe managériale majeure : la multiplication des chefs de projet, le fonctionnement "en mode projet". On prend un brave type ou une brave fille et on lui dit "tu vas faire travailler ensemble des gens venant de services différents" et en général on ne lui donne aucun moyen pour le faire. Pourtant, on crée des postes de chef de projet pour tout et n'importe quoi. Les dirigeants semblent croire qu'il suffit de donner le titre de chef pour qu'une personne le soit, que changer l'organigramme c'est changer l'organisation. C'est bien sûr faux.
    Pour les sciences sociales, avoir du pouvoir c'est contrôler quelque chose d'important pour les gens qui vont travailler ensemble. Comment voulez-vous que la personne nommée chef de projet ait une quelconque autorité si elle ne contrôle pas une ressource stratégique ?
    Comme on ne pense pas ces questions, on pratique soit la coercition soit l'incantation. La première se manifeste par tous les systèmes de contrôle et de reporting. Pour la seconde, vous avez tous ces chefs d'entreprise qui deviennent des sortes de gourous (il ne leurs manque que la robe blanche) expliquant les valeurs fondamentales de l'entreprise. Comme si les gens se comportaient en fonction des valeurs de l'entreprise ! Pourtant, les sciences sociales (encore elles !) ont établi depuis longtemps que les valeurs sont le résultat d'une action, pas quelque chose qu'on impose."
    Lire l'article sur le site de l'usine nouvelle

    FNARS: SORTIR DE L’URGENCE, PACTE POUR L’ACCÈS AU LOGEMENT DES PERSONNES SANS ABRI

    Aprés avoir analysé le manque de solutions pour les personnes sans abri : les raisons d’un échec, La FNARS fait quatre propositions pour sortir de l'urgence :
    • 1ER ENGAGEMENT : Mobiliser des solutions de sorties durables pour les personnes hébergées temporairement cet hiver
    • 2ÈME ENGAGEMENT : Adopter une loi de programmation d’hébergements et de logements très sociaux
    • 3ÈME ENGAGEMENT: Accéder et se maintenir dans le logement grâce à une politique beaucoup plus dynamique de prévention et de « solvabilisation » des ménages modestes
    • 4ÈME ENGAGEMENT : Créer un droit à l’accompagnement social dans le code de l’action sociale et des familles.

    Accedez au dossier de la FNARS

    Accessibilité : le monde de la culture se mobilise

    "Réunies autour d' Aurélie Filippetti et de Marie-Arlette Carlotti, ministre en charge des personnes handicapées, de nombreuses personnalités du milieu culturel, artistique, audiovisuel et associatif ont rendu compte le 14 janvier, lors de la commission nationale Culture et Handicap, des avancées dans leur domaine. Focus sur trois secteurs phares.
    • « En langue des signes, 2014 verra la signature d'une charte de qualité ».
      Projet présenté par Nicolas About, président du groupe de travail Accessibilité au Conseil supérieur de l'audiovisuel
    • « Faire émerger des paroles décapantes qui ont beaucoup à nous apprendre » Nicolas Favreau, chef du projet « La Visite » produit par SaNoSi Productions, une collection documentaire qui donne la parole à des personnes en situation de handicap mental
    • Avec 82% de salles de cinéma mises en accessibilité, le but est bientôt atteint ».
      Projet présenté par Valérie Lépine-Karnik, directrice adjointe au Centre national du cinéma et de l'image animée


    Mur de Rires au Carrousel du Louvre à Paris par 20Minutes
    Acceder au site www.culturecommunication.gouv.fr

    «Charlie Hebdo» : les psys face à l'angoisse des Français

    "Vente d’anxiolytiques en hausse, traumatismes, tremblements... Psychiatres et psychologues ont été confrontés à des situations inédites.
    Dix-sept victimes en trois jours, un choc violent et national, des journalistes, des juifs, des policiers… Certains psys évoquent la possibilité d’un traumatisme collectif. Elie Winter, psychiatre psychanalyste, secrétaire général du syndicat national des psychiatres privés, est plus prudent : «Ce qui est certain, c’est qu’il y a eu une onde de choc collective.»
    C’est en effet la première fois que les Français vivent un événement de cette ampleur avec autant d’informations : les chaînes télévisées ont rappelé en permanence les faits, les sites d’information révélaient minute par minute, les morts, les prises d’otages, l’avancée des enquêtes… «Non seulement, ils avaient énormément d’informations, mais en plus ils ont eu le sentiment d’être eux-mêmes confrontés à la mort, explique Agathe Lemoine, spécialiste de l’état de stress post-traumatique. En voyant la vidéo du policier se faire tuer, ils ont vécu la mort en direct. Une vraie mort, pas celle d’un jeu vidéo. Et ils connaissaient les dessinateurs de Charlie Hebdo.» L’atteinte à la liberté d’expression les a également profondément affectés, explique-t-elle. «On doit tous gérer cette liberté d’expression : on ne peut jamais tout dire à tout le monde, explique Elie Winter.
    On fait sans cesse des compromis avec son patron, sa famille, ses amis… Et Charlie Hebdo est un journal qui symbolise le zéro compromis. Même si les Français ne l’achetaient pas forcément, ils étaient juste heureux que ça existe.»
    Lire l'article de Libération


    Revue de presse du 11 janvier 2015


    Un pays debout face à la terreur

    "Près de 4 millions de personnes ont défilé en France dimanche, scandant «Je suis Charlie» et «On n’a pas peur». A Paris, la foule était si dense que la préfecture a un moment renoncé à compter. Il s’agirait de la plus forte mobilisation jamais enregistrée dans le pays."
    Lire l'article de Libération

    Très profonde « Lettre ouverte au monde musulman » du philosophe musulman Abdennour Bidar

    "Abdennour Bidar est normalien, philosophe et musulman. Il a produit et présenté tout au long de l’été sur France Inter une émission intitulée « France-Islam questions croisées ». Il est l’auteur de 5 livres de philosophie de la religion et de nombreux articles.
    Cette lettre ouverte au monde musulman fait suite aux événements des jours passés, notamment l’assassinat de Hervé Gourdel. De nombreux musulmans ont manifesté leur indignation nécessaire et salutaire (en France et dans le monde, avec le mouvement #NotInMyName – « pas en mon nom »). Au delà de cette dénonciation indispensable, Abdennour Bidar pense qu’il faut aller plus en profondeur, et entrer dans une autocritique de l’Islam comme religion et civilisation dans ce moment de transition cruciale de sa longue histoire. Pour le meilleur de l’Islam."
    Lire la lettre sur le blog lab'oratoire

    Le très critique rapport du CAE sur l'apprentissage

    Les auteurs "constatent que la taxe d’apprentissage ne finance pas que l’apprentissage. En 2010, 38 % de la taxe d’apprentissage ont été affectés àl’enseignement professionnel et technologique hors apprentissage , à travers le système du "hors quota". Les entreprises peuvent en effet allouer certains fonds à des organismes de leur choix sans véritable contrôle... de l'argent part vers les syndicats pour des tâches qui mériteraient d’être bien identifiées… enfin, en dépit du quasi-doublement des effectifs d’apprentis en France depuis 1992 et de la forte progression des moyens financiers (+50% entre 2000 et 2012 ; environ 30 milliards d'euros par an avec la formation professionnelle), ce sont les diplômés de l'enseignement supérieur qui en profitent le plus." Notons que cette tendance à faire profiter avant tout aux classes moyennes les mesures prvues pour les plus pauvres est une constante en France. Ainsi les IUT accueillent ...0,7% de bac professionnels.

    Voir à ce sujet le blog « Bacs pros » envoyés au massacre.
    Extrait : "En Allemagne, en Australie, en Autriche ou en Suisse, l’apprentissage joue un rôle clé pour insérer dans l’emploi les jeunes peu ou pas diplômés. ce n'est pas le cas en France même si les effectifs d’apprentis ont crû de 211 000 en 1992 à 405 000 en 2013"


    Revue de presse du 4 janvier 2015


    En Belgique, un détenu qui demandait à mourir sera euthanasié le 11 janvier

    La décision de la Cour d'appel de Bruxelles, en septembre, y avait relancé le débat sur l'euthanasie. Emprisonné depuis vingt-six ans – essentiellement dans des institutions psychiatriques – pour un assassinat et de multiples viols, Frank Van Den Bleeken, 52 ans, avait obtenu le droit de mourir.
    Le journal De Morgen a rapporté, samedi 3 janvier, que ce dernier allait être euthanasié le 11 janvier dans une prison de Bruges, dans le nord-ouest de la Belgique.
    Depuis 2011, M. Van Den Bleeken a intenté une procèdure pour qu'il soit mis fin légalement à ses jours. Ce dernier s'estimait incurable et refusait, selon son avocat, de faire d'autres victimes. Il a été examiné par divers psychiatres qui ont conclu qu'il souffrait de manière insupportable, mais ne pourrait être réellement soigné.
    Lire l'article du monde

    "J'ai 19 ans et je vis dans la rue", témoigne Benjamin


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