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Revue de presse du 28 decembre 2012


Combien de seniors décrochent de la vie sociale à cause de la perte de l'audition ?

"La perte de l’audition est synonyme pour ceux qui sont touchés, de retrait de la vie sociale. On fait répéter une fois, une deuxième fois… puis on finit par ne plus insister. En France, 7 % des Français souffrent d’une perte auditive et seuls 15 % des individus concernés par la perte naturelle de l’audition sont équipés d’aides auditives. Parmi ces 15 %, une part non négligeable relègue les appareillages dans le tiroir. Mais, il y a un grand paradoxe qui est aujourd’hui peu évoqué et que l’association JNA souhaite rendre visible lors de la 16e Journée Nationale de l’Audition, le jeudi 14 mars 2013. La perte de l’audition et le décrochage social. Fait aujourd’hui indéniable, perdre en acuité auditive c'est perdre en qualité de relation aux autres. La perte des capacités auditives induit un repli sur soi agissant comme une fermeture aux autres. Ne plus comprendre l’autre modifie également les comportements et notamment du fait de moins pouvoir compter sur la fonction d’alerte, la personne est alors sur ses gardes et un mécanisme de méfiance s’installe. Une agressivité marque le nouveau relationnel. Peu à peu, la personne s’enferme dans ce fonctionnement et s’exclut peu à peu des conversations, des vies de groupe, de la TV, de la radio pour entrer dans un silence intérieur modifiant la plasticité cérébrale et pouvant accélérer le processus de vieillissement neuronal par manque de stimulation. Un frein majeur existe pour mettre en place des solutions et conserver une qualité de vie sociale : le déni."
Lire la suite de l'article sur le site JNA

Agora Vox : Vrais chiffres chômage novembre 2012, 9 millions pour 106 000 offres d'emplois majoritairement précaires

"Demandeurs d'emploi par catégories :
  • A : 3 132 600 + 0,9 % ( + 10,8 % sur 1 an )
  • B : 618 200 + 1,8 % ( + 11,4% sur 1 an )
  • C : 866 600 - 1,1 % ( + 2,4 % sur 1 an )
  • D : 267 200 + 2,6 % ( + 14% sur 1 an )
  • E : 358 300 + 0,6 % ( + 0,5 % sur 1 an )
  • TOTAL : 5 241 900 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 8,8 % sur 1 an, + 39 400 en 1 mois.
TOTAL, dom-tom compris : 5 654 100 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page )
Quelques chiffres qui parlent :
  • Chômage Longue durée ( entre 2 et 3 ans ) : + 5,5 % sur 1 an
  • Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 19,8 % sur 1 an

+ d'1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 ( 50,9 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité ( ASS, AER ...)"

Le site Agora Vox explique ensuite comment il arrive, à partir de ces chiffres, à 9 millions de chomeurs : il compte "LES DEMANDEURS d'EMPLOI INVISIBLES, complètement en dehors des statistiques.
"Ne sont pas comptés dans ces 5 654 100 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
1 248 300 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 038 000 de foyers (chiffre sous estimé datant de l'an passé) , seuls 789 700 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d'autres suivis ( associations, collectivités locales etc ) en sachant qu'un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d'un demandeur d'emploi en son sein.
+ 1 000 000 au bas mot, de bénéficiaires de l'AAH ou d'une pension d'invalidité, ne sont pas inscrits à Pôle emploi.
+ des centaines de milliers, voire peut être + d'1 million de SANS-DROITS, principalement :
- des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeur d'emploi, qui comme vous le savez n'ont même pas droit au RSA. ( quasi unique en Europe )
- des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 600€ d'allocation chomage, ou 743€ d'allocation adulte handicapé, vous n'aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 598€ par mois, si vous ètes NON SDF."
Lire la suite de l'article

Services publics : Les démarches sanitaires et sociales simplifiées ?

Le 18 décembre 2012, le premier Comité interministériel pour la modernisation de l'action publique (Cimap) se tenait à Matignon. Objectifs : mieux évaluer et améliorer l'efficacité sur le long terme des politiques publiques. Les démarches administratives pour les particuliers, et plus particulièrement pour les personnes en situation de précarité, seront ainsi simplifiées. Une quarantaine de politiques publiques évaluées dès l'année prochaine, en trois vagues (janvier, avril et juillet, voir ci-dessous) ; un «programme de modernisation» élaboré par chaque ministre dès le premier trimestre dès 2013 ; une simplification des démarches administratives : le programme issu du premier Comité interministériel pour la modernisation de l'action publique (Cimap) se veut ambitieux.
Et si Matignon assure que l'objectif premier n'est pas de réaliser des économies sur l'intervention de l'Etat, pour mieux se démarquer de feu la RGPP, l'exercice auquel se livre le gouvernement ne peut y échapper. Ce programme devra en effet participer aux 10 milliards d'économies supplémentaires sur les dépenses publiques, répartis sur 2014 et 2015, nécessaires pour financer la trajectoire pluriannuelle de baisse de 20 milliards d'euros des prélèvements pesant sur les entreprises.
Voir la liste des démarches simplifiées sur la Gazette santé social

L’aide alimentaire en état de siège

Qu’elle soit nationale ou européenne, la solidarité institutionnelle et les principes fondateurs ont du plomb dans l’aile. Chiffres à l’appui, la pauvreté et l’exclusion sociale s’étendent massivement…
Le devoir de solidarité européenne ne serait-il valable que pour sauver les banques ? Au moment où l’institution d’information statistique Eurostat annonçait que la zone euro venait de dépasser le seuil de 10 % de sa population active au chômage et quelques semaines après que l’Union européenne se soit vue attribuer le Prix Nobel de la paix, celle-ci annonce pour 2014 la division par quatre du budget de son Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD). Celui-ci fut créé en 1987 et concerne quelque dix-huit millions de personnes (dont quatre millions de Français). Son principe est simple – utiliser les surplus de la politique agricole commune (PAC) – mais, du fait de l’évolution de celle-ci, six pays – dont l’Allemagne – étaient passés par la Cour de Justice européenne pour imposer désormais que l’aide alimentaire ne relève plus que du seul ressort des états.
Lire l'article de lien social


Revue de presse du 20 decembre 2012


Conférence nationale contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale

Sur le site du ministère des affaires sociales et de la santé, vous trouverez les synthèses des différents ateliers et les mesures gouvernementales annoncées suite à ces journées.
Lire le dossier

La jeunesse ne peut pas attendre...

Lettre ouverte à la garde des Sceaux sur l’urgence d’ouvrir une concertation relative à la justice des mineurs (SM, SAF, SNPES-PJJ/FSU, CGT-PJJ).

Madame la Garde des Sceaux,
Vous avez affirmé à de nombreuses reprises votre volonté de restaurer les principes fondateurs de l’ordonnance du 2 février 1945 (primauté des solutions éducatives sur les réponses répressives, spécialisation de la justice des mineurs...) profondément mis à mal par les réformes législatives de ces dernières années et la restructuration à marches forcées de la Protection Judiciaire de la Jeunesse.
Vous l’avez notamment fait tout récemment au congrès du Syndicat de la magistrature.
Toutefois nous nous inquiétons de constater qu’à ce jour aucun calendrier n’a été annoncé et aucune concertation engagée. S’il est urgent de supprimer le tribunal correctionnel des mineurs et les peines planchers, c’est une réflexion globale qui doit être menée sur la justice des mineurs. Le dogme de « la tolérance zéro » doit absolument être remis en question, ainsi que les procédures de jugement accéléré et toutes les dispositions ayant un caractère d’automaticité (renvoi obligatoire au tribunal pour enfants des mineurs de plus de seize ans pour certaines infractions par exemple).
L’application de la décision du Conseil Constitutionnel à propos de l’impartialité des juges des enfants va débuter le premier janvier 2013 dans un contexte de confusion générale et de désarroi des professionnels. Le précédent gouvernement ayant expédié les questions posées en faisant voter à la va-vite la « mutualisation » des tribunaux pour enfants d’une cour d’appel, aucune réflexion n’a été engagée sur la manière dont la décision du Conseil Constitutionnel pouvait être mise en oeuvre tout en préservant lorsque c’est possible la continuité éducative si nécessaire à des adolescents déstructurés, ainsi que le permet la jurisprudence européenne. Il est temps d’entendre le Syndicat de la magistrature et l’Association française des magistrats de la jeunesse qui ont formé un certain nombre de propositions pour que l’ordonnance du 2 février 1945 intègre de manière plus harmonieuse les conséquences de la décision du Conseil Constitutionnel.
Les professionnels de la PJJ attendent également avec impatience qu’au delà de la réaffirmation réconfortante de l’importance de leur mission éducative et l’annonce de création d’emplois, ils puissent retrouver le rôle qu’ils ont assumé auprès des adolescents en difficulté de manière globale, en rompant résolument avec le "recentrage sur le tout pénal”. Ces orientations ont laissé de nombreux jeunes en souffrance, parmi lesquels les jeunes filles qui ne trouvent plus de place dans les foyers éducatifs de la PJJ et les jeunes majeurs qui ne peuvent plus être suivis dans le cadre de mesures de protection jeunes majeurs (PJM). Ils constatent malheureusement que le budget de fonctionnement 2013 n’est pas à la hauteur des besoins et qu’il est grevé par la dette accumulée notamment auprès du service associatif habilité.
Si nous nous réjouissons de l’évaluation en cours à propos des CEF, nous restons inquiets suite à vos déclarations devant le parlement selon lesquelles la promesse de doublement de ces centres serait tenue. Nous avons appris avec intérêt la mission récemment confiée à un parlementaire sur la Protection Judiciaire de la Jeunesse et nous souhaitons vivement y être associés. Il faut également s’interroger à propos des mesures judiciaires d’investigation éducative (MJIE). Leur durée variable, parfois très courte ainsi que le nombre insuffisant de psychologues et d’assistants sociaux hypothèquent un vrai travail pluridisciplinaire et nuisent à la qualité de l’investigation au détriment des mineurs et des familles.
Faut-il rappeler par ailleurs que sans moyens adaptés, les éducateurs PJJ ne pourront jamais assumer leur rôle de “fil rouge” tout au long des différentes étapes du parcours d’un adolescent ? Actuellement, faute de places suffisantes en hébergement éducatif, les adolescents sont placés très loin de leur lieu de vie naturel et de leurs parents. Dans de nombreuses unités éducatives de milieu ouvert (UEMO), les personnels de milieu ouvert en charge du suivi de ces jeunes n’ont pas l’autorisation de se rendre sur le lieu d’accueil en raison des restrictions budgétaires.
Dans l’intérêt des jeunes et de la société, il faut revenir à des réponses individuelles et des prises en charge diversifiées, d’autant plus que le recours généralisé aux CEF et l’emprisonnement en établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM) coûtent extrêmement cher et ce, sans efficacité démontrée.
Nous sommes impatients, Madame la Garde des Sceaux, d’engager avec vos services le travail de concertation que nous nous avez promis.
La jeunesse ne peut pas attendre, disiez-vous. Compte tenu de l’importance des enjeux, nous rendons ce courrier public.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions de croire, madame la Garde des Sceaux, à l’expression de toute notre considération.
Pour la CGT PJJ, le SAF, le SNPES PJJ, le Syndicat de la magistrature
Matthieu BONDUELLE, président du Syndicat de la magistrature

Les conditions de la fin de vie dans les Ehpad dénoncées par l'Académie nationale de médecine"

La contribution de l'Académie nationale de médecine au débat sur la fin de vie, alors que le professeur Didier Sicard a remis son rapport sur le sujet le18 décembre 2012, s'avère très critique à l'encontre des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.
«Obstination de soins», «alimentation coercitive», «contention permanente», «conséquences néfastes innombrables», le constat est sombre. L'Académie nationale de médecine (ANM) remettait le 11 décembre sa contribution à la mission présidentielle de réflexion sur l'accompagnement des personnes en fin de vie, dirigée par le professeur Didier Sicard. Ce dernier a rendu son rapport au président de la République le 18 décembre. L'occasion pour les académiciens de dénoncer une nouvelle fois les conditions dans lesquelles de nombreuses personnes âgées hébergées en Ehpad décèdent.
Lire le dossier de la gazette santé-social


Revue de presse du 10 decembre 2012


Communiqué de la FNARS : les sans abri ont ils le droit d'espèrer ?

"A quelques jours de la conférence de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, les résultats du Baromètre 115 hivernal témoignent du chemin qu’il reste à parcourir pour répondre aux besoins croissants des personnes sans-abri. En novembre 2012, les demandes d’hébergement dans les 37 départements observés ont cru de 37% par rapport à novembre 2011. Faute d’évolution du nombre de places, le dispositif, saturé depuis de nombreuses années, ne parvient plus à répondre aux demandes : le taux de réponses négatives pour absence de places disponibles atteint 78%."
Lire la suite du communiqué

Expulsions : la France poursuit sa «politique du chiffre»

C'est un rapport accablant pour les lieux de rétention administrative que les cinq associations habilitées à accompagner les personnes dans les CRA (centres de rétention administrative) ont présenté le 20 novembre 2012. Avec, en ligne de mire, une «politique du chiffre» persistante menée par le gouvernement en dépit de l'alternance politique. «La machine à éloigner a particulièrement bien fonctionné en 2011. Nous constatons même un accroissement depuis 2010» déplore Jean-François Ploquin, directeur du Forum des réfugiés. La politique de rétention et d'éloignement n'a en effet pas fléchi et s'est soldée en 2011 par 64.000 éloignements (63.000 en 2010).
Lire le dossier de la Gazette santé-social


Revue de presse du 3 decembre 2012


Un rapport de l'IGAS sur les établissement et services pour personnes handicapées

"Les établissements et services qui accueillent les personnes en situation de handicap offrent près de 450 000 places, pour une dépense globale publique, tous financeurs confondus (état, Conseils généraux, assurance maladie) de 16 milliards d’euros. Leur capacité d’accueil a connu récemment un développement ambitieux : le « programme pluriannuel de création des places en établissements et services pour un accompagnement adapté du handicap tout au long de la vie 2008-2012 » a prévu la création de 50 950 places supplémentaires dans un contexte marqué par des évolutions législatives fortes."
Ce rapport pointe tout d'abord les carences du secteur : une organisation qui se développe à partir de l'offre institutionnelle plutôt qu'à partir d'une analyse des besoins, la disparité de cette offre au niveau national. Les rapporteurs préconisent quatre mesures :
  • un outil organisé et homogène de gestion des listes d’attente ;
  • un outil de mesure des inadéquations des situations ;
  • la possibilité juridique d’acter ces transformations d'objectifs et de moyens (CPOM) dans le cadre de contrat pluriannuel sans passer par des appels à projet ;
  • des moyens financiers ciblés.
Ce rapport pointe aussi des priorités :
  • les jeunes adultes relevant de "l'amandement Créton" (6300 jeunes adultes en 2010; leur nombre augmente) ;
  • la depistage précoce, qui a fait l’objet d’une recommandation récente de la Conférence nationale de santé consistant à garantir un premier contact dans un délai maximum de 3 mois après la première orientation ;
  • le handicap psychique
  • les placements en Belgique
  • le vieillissement des personnes en situation de handicap

Lire le rapport
Lire l'avis du conseil national de santé (CNS)

Le rapport 2012 de l'observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS)

chaque année, le rapport de l'ONZUS "mesure l’évolution des quartiers qui bénéficient des dispositifs de la politique de la ville et propose une photographie de l’évolution des écarts de développement entre les territoires, dans tous les domaines touchant le quotidien des habitants : emploi, santé, éducation, habitat, sécurité …"
Petit exercices : voir la liste des organismes qui ont participé à ce rapport, page 3 du rapport.
Extrait : "Parmi ces populations, nous avons fait le choix cette année de porter une attention particulière aux femmes. Situation paradoxale que celle des femmes des quartiers de la politique de la ville : elles ont des scolarités moins chaotiques que les garçons, et pourtant, à l’âge adulte, une sur deux ne travaille pas, et lorsqu’elles travaillent, c’est souvent dans des situations plus précaires. Plusieurs explications : l’orientation au lycée vers des filières ne favorisant pas leur accès au marché du travail, le poids des structures familiales : jeunes mères seules ou mères au foyer de familles nombreuses. Les femmes pourraient plus et mieux contribuer au développement de ces territoires. Il faut également noter que les femmes immigrées ont plus souvent acquis la nationalité française que leurs homologues masculins, qui ont pourtant immigré plus tôt."
Voir, p250, l'importance des menaces, insultes et injures dans l'insécurité vécue dans ces quartiers. Ce qui correspond bien à ce constat de l'enquète d'auto_victimisation faite par l'INSE :"l’exercice confirme la stagnation à un niveau modeste des agressions physiques et la vigoureuse envolée des agressions verbales. "
Accèder à cette enquète
Voir un résumé sur le site du ministère
Lire le rapport


Revue de presse du 25 novembre 2012


Dépénalisation, légalisation, statu quo ?

"Les politiques de répression sont inefficaces. La dépénalisation entraîne l’abandon des poursuites contre les usagers ; la légalisation organise un marché régulé, encadré par des règles strictes. à quand un débat ?
Les études sur les usages de substances psycho actives publiées ces derniers mois, (Escapad et Espad) confirment, comme d’autres travaux en santé publique, la nécessité de repenser la politique des addictions, l’échec des politiques répressives, et le besoin de complémentarité des réponses (éducatives, thérapeutiques, de réduction des risques et aussi de sanction). Les professionnels des addictions, mais aussi des scientifiques, des élus et des citoyens y sont prêts. Une charte a été récemment proposée, recueillant plus de 1 500 signatures en deux mois. Cette démarche n’est pas encouragée, loin s’en faut, par les atermoiements politiques successifs(..)"
Lire la suite de l'article de Joël Plantet dans Lien social

Brève des ASH : La CNCDH critique vivement le projet de loi créant une "retenue pour vérification du droit au séjour"

"Le projet de loi présenté en septembre par le ministre de l'Intérieur, qui prévoit en particulier de créer une "retenue" de 16 heures pour vérification du droit au séjour, "marque un nouveau recul des droits" des étrangers, déclare sans ambiguïté la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH), qui a adopté un avis très critique sur ce texte, jeudi 22 novembre à l'unanimité."

la journée internationale contre les violences faites aux femmes

« En 2011, 122 femmes ont été tuées par leur compagnon ou leur ex-compagnon. On estime à 2% le nombre de femmes qui ont subi en l'espace de 2 ans des violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint. Selon les associations, 75.000 à 100.000 personnes sont violées chaque année, seules 10% d'entre elles franchissent la porte du commissariat pour porter plainte. »
A l'occasion de cette journée, France info présente un dossier contenant les mesures gouvernementales, « un "plan global" de lutte qui devrait être mis en place courant 2013. » Il y a aussi dans ce dossier des témoignages de femmes victimes de viol.
Accèder à ce dossier


Revue de presse du 17 novembre 2012


Depuis la loi Besson, 25 % des étrangers ont été expulsés sans voir un juge judiciaire.

Dans un rapport, les associations qui interviennent dans les centres de rétention dressent un bilan de cette réforme entrée en vigueur en 2011
Pour la deuxième année consécutive, les cinq associations qui interviennent dans les centres de rétention pour faire de l'assistance juridique aux étrangers en instance d'expulsion (la Cimade, France Terre d'asile, l'Ordre de Malte, Forum réfugiés et l'Assfam) devaient rendre public, mardi 20 novembre, leur rapport annuel. L'enjeu de ce document : établir un premier bilan de la mise en application de la loi Besson sur l'immigration, entrée en vigueur en juin 2011.
L'un des principaux changements introduits par la loi est une mesure technique qui a fortement bousculé l'organisation de la rétention durant l'année écoulée : le recul du deuxième au cinquième jour du passage de l'étranger en situation irrégulière en rétention devant le juge judiciaire. En 2011, 25 % des personnes ont ainsi été éloignées avant même de le rencontrer, contre 8 % auparavant.
Lire l'article du Monde

"Le "bon devoir, c'est celui que l'élève peut faire seul"

A l'heure où le ministère de l'éducation nationale est à la recherche d'un scénario pour supprimer les devoirs à la maison - suppression préconisée dans le rapport issu de la concertation pour la "refondation de l'école" convoquée cet été -, Séverine Kakpo, enseignante-chercheuse en sciences de l'éducation, publie une enquête sur la mobilisation des familles populaires autour de cet enjeu. Un travail de terrain d'une année environ que cette ex-professeure de lettres en Seine-Saint-Denis a mené, dans les quartiers populaires de la périphérie parisienne, auprès d'une vingtaine de familles dont les enfants sont scolarisés à la charnière de l'école primaire et du collège. Les résultats de ce travail ethnographique viennent étayer les données de l'Insee : loin du cliché sur la "démission parentale", les familles populaires ont foi en l'utilité des devoirs, s'investissent chaque soir - ou presque. Et si l'abolition des devoirs, officiellement interdits depuis 1956, n'était pas le véritable enjeu ?
Lire l'article du monde

La Défenseure des enfants pour un " droit à l'oubli " sur le Net

L'autorité indépendante prône la possibilité d'effacement des données personnelles des adolescents, au nom de la protection de l'enfance
Lire l'article du monde

Le monde :La ségrégation culturelle du territoire s'accentue

"Il est désormais convenu de dénoncer l'enrichissement des riches, mais est-on là vraiment au coeur des inégalités qui structurent la société française ? Un autre processus, bien moins souvent décrit, se déroule sous nos yeux : une ségrégation culturelle croissante du territoire, fondée sur le diplôme.
En France, le titre scolaire est sacré. Fortes de celui-ci, les catégories diplômées - sorte de bourgeoisie culturelle - disposent d'une légitimité que l'ancienne bourgeoisie économique n'avait pas toujours. Les inégalités au sein de notre société en sont solidifiées. Ces nouvelles couches sociales vivent de plus en plus souvent entre elles. Il s'agit d'une structuration profonde et à peine visible du territoire, d'abord entre les villes, mais aussi à l'intérieur de celles-ci. Une ségrégation mise en avant il y a quelques années par un certain nombre de chercheurs et qui continue à prendre de l'ampleur. Qu'en est-il aujourd'hui ?"


Revue de presse du 07 novembre 2012


"Futuroschool : une structure innovante pour donner un avenir aux enfants autistes"

"La prise en charge de l'autisme doit s'appuyer sur des interventions pluridisciplinaires pour tenir compte des nombreux facteurs associés à ce handicap. Noam, 11 ans, bénéficie depuis 2006 d'un programme développemental structuré autour de l'ABA, au centre Futuroschool de Paris. Il est scolarisé en milieu ordinaire en classe de CM2."
Lire l'article sur le Portail du gouvernement

Dossier de lien social : Réalité du travail social en milieu rural

"Longtemps considérée comme un sanctuaire, la campagne est aujourd’hui atteinte des mêmes maux que la ville : précarité, difficulté pour faire garder les enfants, chômage... Loin du bruit et de la fureur des villes, les assistants de service social en milieu rural, qu’ils interviennent en polyvalence ou auprès de la population agricole, sont confrontés, à côté des mêmes problématiques que leurs collègues des villes, à des situations spécifiques au monde rural."
Acceder au sommaire de lien social

Hébergement d'urgence : le contenu du plan hivernal précisé

"A l'occasion de la visite, le 24 octobre, du centre d'hébergement d'urgence La Mouzaïa à Paris (19e), Cécile Duflot et Marie-Arlette Carlotti ont détaillé les mesures du Gouvernement pour faire face à l'afflux des demandes d'hébergement.
Alors que les températures ont fortement chuté dans toute la France, Cécile Duflot, aux côtés de Marie-Arlette Carlotti, a rappelé que le plan hivernal a été mis en œuvre de manière anticipée et accélérée.
Elle a précisé que des places d'hébergement d'urgence étaient d'ores et déjà ouvertes. Ainsi, en Ile-de-France 246 places sont disponibles depuis le 22 octobre. A terme, la montée en puissance du dispositif sur la région permettra l'ouverture de 330 places au 1er novembre. A Paris, l'objectif est d'atteindre 1 200 places, contre 1 100 l'an dernier. Au total, l'Etat a identifié "19 000 places supplémentaires mobilisables pour cet hiver contre 15 188 l'hiver précédent", précise un communiqué conjoint des deux ministères.
Autre annonce : les maraudes seront renforcées grâce à la mobilisation des médecins réservistes de l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires."
Lire l'article sur le Portail du gouvernement


Revue de presse du 27 octobre 2012


Une journéee dans la vie d'Eric, SDF à Paris

A quelques jours de la "trêve hivernale" le journal Le Monde mène une enquète sur la vie des SDF. Dans cet article le journaliste a suivi, heure par heure, la journée d'Eric,"sans abri depuis deux ans et demi. Broyé par son travail, ébranlé par un divorce, cet ancien fonctionnaire de police a "craqué". Il a sombré dans la dépression, perdu son emploi. Il a "touché le fond" : les nuits dans les parkings, l'hiver parisien, les appels au 115, le numéro du Samu social de Paris qui permet, parfois, de trouver un lit pour le soir. En octobre 2010, il a obtenu une place au "Refuge", un centre d'hébergement d'urgence (CHU) de 426 lits l'hiver (200 l'été) géré par l'association La Mie de Pain, dans le 13e arrondissement."
Lire le reportage du Monde




Lire aussi :A Paris, visite du plus grand centre d'accueil de jour pour SDF de France

Le contrôleur des prisons recommande de développer le régime de "semi-liberté"

« Le contrôleur des prisons préconise, dans un avis publié mardi 23 octobre au Journal officiel, une amélioration des conditions de mise en œuvre du régime de "semi-liberté", modalité d'exécution des peines pouvant contribuer significativement, selon lui, à la prévention de la récidive.
La semi-liberté permet en effet au détenu de sortir de prison à certaines heures pour exercer une activité professionnelle. Un condamné est placé sous ce régime, à titre probatoire, soit par le juge qui prononce la peine (inférieure ou égale à deux ans de prison), soit sur décision du juge d'application des peines. Il est assorti d'obligations (respect des horaires, entretiens, soins...) et la semi-liberté peut être révoquée si elles ne sont pas respectées. Au 1er janvier, 1 857 personnes en bénéficiaient, ce qui représente moins de 3 % des "détenus de droit commun". »
Lire l'article du Monde


Revue de presse du 13 octobre 2012


DOSSIER de lien social : L’élaboration du projet de vie des personnes polyhandicapées

Depuis février 2005, et la loi sur l’égalité des droits et des chances, le polyhandicap a une place à part dans les priorités de prise en charge. Outre les handicaps mentaux et physiques, le projet de vie dépend de la maturité affective de la personne, des conséquences des pathologies associées mais aussi des possibilités de la famille et des membres de l’équipe professionnelle. Autrement dit, des intérêts antagonistes qui obligent à beaucoup de souplesse. Objectif : aboutir au meilleur consensus.
Accèder au sommaire de ce dossier

6000 enfants handicapés privés d'école à la rentrée 2012

"Près de 6000 enfants seraient encore privés de rentrée scolaire cette année selon la fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (Fnaseph) qui demande au gouvernement la création d’un « véritable métier d’accompagnant ».
« Depuis que cette fonction d'accompagnant existe, les enfants n'ont jamais eu de professionnels à côté d'eux. Ce sont des gens qui ont le bac, motivés, qui montrent un vrai engagement dans ce qu'ils font, mais qui n'ont bénéficié que de 60 heures de formation, au mieux. On n'apprend pas un métier en 60 heures » souligne Sophie Cluzel, présidente de la Fnaseph.«Cette année, le gouvernement a lancé la création de 1.500 postes d'auxiliaires de vie scolaire individuels (AVSI), mais ils ne sont pas encore sur le terrain : la répartition des postes par académie a été faite en septembre, mais le recrutement n'a pas encore été organisé», regrette-t-elle.La scolarisation pour tous? Ce n'est malheureusement pas encore pour maintenant..."
Lire l'article sur le site de la FNASEPH

La Cour des comptes dénonce de très fortes disparités territoriales en matière d’accueil des gens du voyage.

Après la décision du 5 octobre 2012 du Conseil constitutionnel supprimant le carnet de circulation et diminuant à 6 mois la durée de rattachement minimal à une commune afin d’y être électeur, c’est au tour de la Cour des comptes de rendre public le 11 octobre 2012 un rapport consacré à la mise-en-œuvre de la politique d’accueil et d’accompagnement des gens du voyage. Le bilan contrasté, prend la forme de 33 recommandations. L'un des constats de la Cour est que le taux global de réalisation masque de très fortes disparités territoriales.
Lire l'article de la Gazette des communes


Revue de presse du 2 octobre 2012


DOSSIER SPECIAL

L'expulsion d'un campement de roms, à Marseille, par des habitants d'une cité voisine, a donné lieu à une avalanche de protestations, commentaires, informations, désinformations et instrumentalisations politiques.
Voici quelques articles qui permettront au lecteur d'avoir un peu de recul par rapport au traitement journalistique de cet évenement.

Le monde : Des Roms abandonnent leur camp à Marseille sous la pression de riverains excédés"


Extrait : Le maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a estimé vendredi que les "propos insensés" de Samia Ghali, qui avait demandé l'intervention de l'armée dans les quartiers, avaient incité les habitants à se faire justice eux-mêmes. "Quand une élue de la République se permet de tenir des propos insensés [...], voilà ce qui arrive : les gens se croient eux-mêmes autorisés à régler les problèmes", a déploré M. Gaudin. Mme Ghali "dit des choses qu'un parlementaire ne doit pas dire", a-t-il ajouté. "Il y a quelques mois, nous avions encore 60 campements de Roms dans cette ville et nous avons réussi, sans faire de bruit, à réduire ce nombre à 25", a-t-il encore souligné.
Lire l'article du Monde

Le figaro : à Marseille, la police submergée par les Roms


Extraits : « La ville a recensé pas moins de 1500 itinérants originaires de Roumanie ou de Bulgarie. Au lendemain de l'intervention de riverains pour évacuer un camp, les autorités jugent que la situation était sous contrôle. »
« Un syndicaliste policier relate ainsi les événements: «Des agents de police étaient au contact des habitants. Il y a bien eu quelques invectives et la colère des riverains était palpable,  mais les familles de Roms installées là depuis quelques jours ont levé le camp sans heurts. Quelques riverains exaspérés ont ensuite brûlé un frigo et une ou deux tables abandonnées par les itinérants. Mais ce n'était pas la bataille rangée.»
Lire l'article du Figaro

L'humanité : Roms chassés à Marseille: "C’est la crise qui engendre la barbarie"

Plusieurs habitants et riverains d'une cité de Marseille ont contraint à la fuite, jeudi soir, des familles roms installées à proximité et incendié les restes de leur campement, sans violences physiques. Pour Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF 13, "la classe des riches est en train de gagner sa guerre: au lieu de renverser la table, les victimes se battent entre elles. La crise sociale s’est muée en crise de civilisation."
Lire l'article de l'Humanité

Libération : Roms chassés à Marseille : la Ligue des droits de l'Homme inquiète

Le président de la LDH des Bouches-du-Rhône dit «craindre le pire» pour la suite après l'incendie d'un campement rom par des riverains marseillais. Le président de la Ligue des droits de l’Homme des Bouches-du-Rhône, Bernard Eynaud, a estimé vendredi qu’on pouvait «craindre le pire» dans l’attitude de la population envers les Roms après qu’un campement a été mis en fuite par des riverains jeudi soir à Marseille. «On a franchi un cap de plus. Il n’y a pas eu de blessé, mais on peut craindre le pire pour la suite», a-t-il déclaré, ajoutant que l’affaire renvoie aux «ratonnades» que la ville a connues dans le passé."
Lire l'article de LIbération


Le nouvel observateur / Rue 89. Rue 89 fait un dossier spécial « pourquoi tout le monde s'est emballé ».


Voir l'ensemble du dossier de Rue89
Lire l'article résumant la chronologie du traitement journalistique
Voir aussi un ancien article sur rue 89, article favorable aux expulsions. « Halte à la délinquance forcée des mineurs roumains et bulgares »
Extraits : « Ces Roms profitent de nos lois, notamment relatives à la justice des mineurs. Ils font donc « opérer » leurs enfants, qui n’encourent ni le même traitement, ni les mêmes peines que les adultes. De là découlent, sans doute, les deux arguments les plus forts pour mettre un terme d’urgence à cette immigration de pure délinquance.
Premier argument : quel sera l’avenir d’adolescentes de 13-16 ans auxquelles on apprend à voler, éventuellement se prostituer, imaginant, pour elles, chaque jour, de nouvelles combinaisons délinquantes ? Quelle chance ont-elles de « se récupérer » dans la vie ?
Second argument issu du même constat : laisser se développer cette petite délinquance des mineurs finit par convaincre une part croissante de la population qu’il faut réformer l’excellente ordonnance de 1945, dont la France peut être fière, et qu’a malheureusement déjà amputé la loi Perben de septembre 2002 en baissant de 13 à 10 ans l’âge où l’on considère le mineur comme responsable de ses actes. »
Lire l'article de blogs.rue 89
Rue 89 a aussi diffusé un « Appel d’associations contre le démantèlement des camps roms »
Lire cet appel

médiapart : « A Marseille, expulsion des roms un précédent très grave »

Extrait : « Ce qui s'est passé à Marseille n'est pas un fait divers banal. Des citoyens se sont substitués à la justice pour expulser des gens qu'ils accusaient  de délits sans en avoir aucune preuve et sans en avoir référé à la justice. Le groupe de gens qui commis cette acte ont eu le comportement d'une milice, ils ont organisé un progrom. Ils ont peut'être été encouragé par les mesures "énergiques" du Ministre de l'Intérieur socialiste Manuel VALLS qui à cette heure n'a dit mot sur ces exactions. »  
Lire l'article de 20 minutes

La Croix : Des habitants de Marseille ont fait fuir des Roms installés dans leur quartier

Une trentaine d'habitants et riverains de la cité des Créneaux, dans le 15e arrondissement, au nord de Marseille, ont contraint à la fuite, jeudi 27 septembre dans la soirée, des familles roms installées à proximité sans violences physiques. Cette action, révélée par le quotidien régional La Provence sur son site internet, était préméditée puisque ces habitants avaient informé les autorités de leur passage à l'acte si les roms ne quittaient pas les environs du quartier.
Lire l'article de la Croix


Revue de presse du 26 septembre 2012


Le nombre de chômeurs en fin de droits explose

Trois millions de demandeurs d'emploi en France. Le nombre de bénéficiaires du RSA a bondi de 11 % en un an
Plus de trois millions de chômeurs. Le seuil fatidique devait, selon toute vraisemblance, être franchi mercredi 26 septembre. Des chômeurs toujours plus nombreux, mais qui sont pourtant de moins en moins sûrs d'être indemnisés. Seulement 21 000 allocataires supplémentaires En six mois, la proportion de chômeurs indemnisés par l'Unedic a en effet baissé d'un point, passant de 42,3 % à 41,3 %. Alors que le nombre de chômeurs a explosé de plus de 130 000 personnes, seuls 21 000 demandeurs d'emploi supplémentaires ont été recensés à l'assurance-chômage. Une tendance qui devrait se poursuivre : l'Unedic ne prévoit d'indemniser que 7 300 chômeurs en plus en 2013, alors qu'elle pronostique une hausse bien plus importante du nombre de demandeurs d'emploi.
Lire l'article du Monde

La triste histoire des bacs professionnels

« en un quart de siècle, la voie professionnelle est devenue la seconde filière d'accès au baccalauréat. En 2012, 188 000 jeunes ont obtenu un "bac pro", contre 294 000 un bac général et 124 000 un bac technologique. »
C'est donc grâce à la création du bac professionnel que 80% d'une génération obtient le baccalauréat.
Le problème c'est après : les IUT, très sélectifs, n'acceptent pas ces bacheliers, les filières courtes, qui conviendraient, en prennent le moins possible, préférant les titulaires d'un bac général. Il en va de même pour les formations en alternance.
De ce fait les « bacs-pro » se retrouvent dans des filières non sélectives mais prévues pour des études longues et qui ont peu de débouchés pour ceux qui réussissent ces études longues. Le destin de bacheliers à l'université peut être qualifié de désastre.
Lire l'article du Monde.fr
Voir l'exemple de l'université de Saint Quentin en Yvelynes

Culture et handicap : guide pratique de l'accessibilité

"Le ministère de la culture et de la communication inaugure avec cet ouvrage une série de guides pratiques de l’accessibilité destinés aux professionnels du secteur culturel. Ce premier guide, de portée générale, sera suivi de volumes thématiques : celui destiné aux professionnels du spectacle vivant est en préparation."
extrait : "Dès 1993, dans sa résolution 48/96, l’assemblée générale des Nations unies a adopté les règles pour l’égalisation des chances des personnes handicapées. Ces principes ont été renforcés dans la Convention sur les droits des personnes handicapées adoptée le 13 décembre 2006 (art. 30)"
Voir notamment l'analyse de l'existant p43.
à noter : "Pour les personnes handicapées immobilisées, les équipements culturels sont appelés à prévoir des actions « hors les murs », dans l’institution médico-sociale ou à domicile.
Telecharger le guide

ENTRETIEN :" Dans les territoires de repli, tout devient menace "

Christophe Guilluy, géographe et consultant auprès d'organismes publics, raconte la France d'aujourd'hui à travers ses territoires. Il a notamment publié l'Atlas des nouvelles fractures sociales en France (Autrement, 2004) et Fractures françaises (Bourin éditeur, 2010).
Lire l'article

Parents homos : ce qu'en disent les enfants

Comment vont les enfants élevés par des homosexuels ? « Le Monde a posé la question à des personnes qui connaissent ou ont connu cette situation. Ils seraient aujourd'hui en France de 24 000 à 40 000, selon l'Institut national d'études démographiques. Pierre et Lyns, les deux plus jeunes, ont été contactés par le biais de l'Association des parents gays et lesbiens. Deux autres témoins ont déjà raconté leur histoire dans le livre de Taina Tervonen et Zabou Carrière, Fils de... (Trans photographic press, 2011, 25 €). Tous les autres ont été recontactés après avoir répondu à un appel à témoignages sur LeMonde.fr. Leur donner la parole ne signifie pas qu'ils ont valeur d'échantillon représentatif. » « La majorité des enfants élevés par des couples de même sexe témoigne d'histoires sans problèmes »
Lire l'article du Monde


Revue de presse du 16 septembre 2012


Probation: lancement de la conférence de consensus

"C’est, pour la justice, la grande affaire du quinquennat, et une occasion historique de repenser profondément les sanctions pénales. Christiane Taubira, la garde des sceaux, devait lancer, mardi 18 septembre, la démarche en installant place Vendôme un « comité d’organisation », chargé de préparer en février une « conférence de consensus » sur la lutte contre la récidive et la création d’une peine de probation.
Ce n’est pas une mince affaire : le système français est clairement dans une impasse, et les gouvernements successifs se sont contentés de créer, à grand frais, de nouvelles places de prison aussitôt remplies, qui favorisent, plutôt qu’elles n’amenuisent, la récidive. 77 485 personnes – record historique – étaient placées sous écrou au 1er août, dont 66 748 incarcérées. En ignorant superbement les travaux internationaux sur la récidive ou la sortie de la délinquance, « la désistance »."
Lire l'article sur libertes.blog.lemonde.fr

L'ambivalence des sourds quant à leur participation aux jeux para-olympiques

Les sourds ne participent pas aux jeux para-olympiques. "Selon Gérard Masson, président de la Fédération Française Handisport (FFH), les sourds sont catégoriques : ils ne veulent pas participer aux Jeux paralympiques, préférant concourir aux Deaf Olympics. Adam Kosa, députée européenne et membre de commissions législatives au sein de l’ISCD, appuie ce constat : malgré les budgets importants alloués aux jeux paralympiques et la qualité de la communication avec les medias les sourds ne souhaitent pas y participer et préfèrent prendre part aux Deaf Olympics."
l'article du site websourd à ce sujet

Le calvaire de Nina, victime de viols collectifs dans sa cité


"Quinze jeunes comparaissent pour avoir abusé de la jeune fille pendant six mois, en 1999.
Dix ? Vingt-cinq ? Une cinquantaine ? Nina ignore combien de garçons l'ont violée quotidiennement pendant six mois de l'année 1999 dans sa cité de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Elle avait alors 16 ans. " Des fois, il y avait tellement de monde que tout le monde ne pouvait pas passer ", a résumé un de ses agresseurs présumés pendant l'instruction. La justice a dénombré au moins 17 garçons. Quinze d'entre eux devaient comparaître à huis clos, à partir de mardi 18 septembre, devant la cour d'assises des mineurs de Créteil pour " viols en réunion " et " violences volontaires ". Ils encourent dix ans d'emprisonnement - la moitié de la peine prévue pour les majeurs. Deux autres jeunes seront jugés par un tribunal pour enfants."
Lire l'article du monde


Revue de presse du 06 septembre 2012


Roms : rupture ou continuité ?

"Des familles roms expulsées de leur bidonville, rendues à la rue, souvent sans proposition d’hébergement, l’été a été émaillé d’évacuations à Lyon, Lille, Marseille, en Ile-de-France…
Drôles d’images pour un premier été sous pouvoir socialiste. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, avance ses arguments : insalubrité, risque sanitaire, dangerosité des sites « Le laisser-faire ne résout rien », justifie-t-il dans une tribune publiée le 13 août dans Libération… Des arguments infaillibles mais… « La dignité des personnes est bafouée lorsque des familles sont forcées de quitter des terrains insalubres, sans eau, ni sanitaires, pour en rejoindre d’autres, dans le même état d’insalubrité, ce qui est la réalité des évacuations », rappellent les dirigeants d’Emmaüs France dans une tribune du Monde le lendemain. Rupture des éventuels suivis sociaux, sanitaires, de la scolarisation des enfants : au niveau social, les conséquences de ces évacuations brutales sont dénoncées depuis longtemps par les associations."
Lire la suite de l'article de lien social

Après les violences, Amiens-Nord continue sa vie à « la marge de la marge »

« A Amiens, tu vis déjà en marge, dans une région pauvre. Mais Amiens-Nord, c’est la marge de la marge. Au début, tu ne te rends pas compte. Et un jour, tu comprends que tu vis dans une prison et que tu as pris une longue peine. »
Lire l'article sur rue 89

Amiens nord, un témoignage et une longue histoire

Le journaliste François Ruffin a passé deux ans dans les cités du nord d’Amiens. "En 2006, il publie un livre pour raconter l’ordinaire : les jours de glande, la vie quotidienne, le « biz » de la drogue aussi. Lui qui vient de l’autre côté de la ville, l’Amiens pavillonnaire, s’est attaché au « quartier Nord » : la Citadelle, Balzac, le Pigeonnier." Rue 89 reprend des extraits de ce livre.
Lire l'article de Rue 89


Revue de presse du 26 août 2012


Suivre les jeux para-olympiques

Le site france-paralypique.fr présente la liste de tous les supports : Chaines TV, web TV.. (voir aussi les liens) qui vous permettront de suivre les jeux en direct ou en différé.
A noter un direct tous les soirs sur le blog bloghandicap.com
Acceder au site france-paralympique


Revue de presse du 16 août 2012


Un coup de fil à passer ? en LSF ? en LPC ? par écrit ?

à Paris, dans le quartier de "République", un nouvel espace est ouvert au public pour téléphoner grâce à un centre relais téléphonique : appels personnels, appels administratifs, appels professionnels, vous pouvez passer autant d’appels que vous le souhaitez, dans la limite de 15 minutes par appel.
Vous pouvez passez vos appels :
  • en Langue des Signes Française,
  • en LPC,
  • par écrit.

Voir les adressesdes cabines à Paris, Lyon et Toulouse
Voir le site de l'association ADITUS

Le pays où la vie est moins chère

Pendant une année, des journalistes du monde ont vécu dans huit villes françaises, très différentes, ce qu'ils ont raconté dans un blog. Un des éléments communs à ces différents lieux est la paupérisation des classes populaires. Différentes pratiques sont décrites. "Mises bout à bout, ces pratiques minuscules racontent cette France qui galère."
lire l'article du monde

L'aide à domicile toujours en difficulté financière

Ecrasée par ses dettes, l'Association mosellane d'aide aux personnes âgées ( Amapa) a été placée fin juillet en redressement judiciaire pour une durée de six mois. Localement, sa survie est cruciale. Créée il y a cinquante ans, cette association, principal acteur du secteur de l'aide et des soins à domicile, emploie 3 000 salariés pour 12 000 bénéficiaires.
Un épisode qui s'inscrit dans un contexte de difficultés financières rencontrées par de nombreuses autres associations similaires en France. Et qui s'explique aisément.
« Notre coût de revient de l'heure, que nous facturons 20,48 euros, est supérieur au tarif de l'aide personnalisée à l'autonomie (APA) versée par le conseil général (18,60 euros), explique le directeur de l'Amapa, Elio Melis. Le différentiel reste à la charge des bénéficiaires, qui ont tendance à être plus attentifs, car moins solvables. »
Lire l'article de la croix


Revue de presse du 15 juillet 2012


Un nouveau record historique du nombre des détenus

Le nombre des détenus dans les prisons françaises a atteint au 1er juillet un nouveau record historique, avec 67 373 personnes incarcérées, selon les statistiques mensuelles de l'administration pénitentiaire (AP) publiées vendredi 13 juillet.
Le précédent record remontait au 1er avril, avec 67 161 détenus. Le nombre de prisonniers avait ensuite baissé de 0,1 % au 1er mai (67 073), puis de 0,2 % au 1er juin (66 915). Au 1er juillet, 67 373 personnes étaient incarcérées, ce qui représente une hausse de 4,1 % par rapport au mois de juillet 2011 (64 726), précise l'AP dans un communiqué. La hausse sur un mois est de 0,7 %.
PLUS DE MINEURS DéTENUS
Pour un nombre de places de prison de 57 408, la surpopulation carcérale reste stable, avec un taux d'occupation de 117,3 %, selon un calcul de l'AP. Le nombre des personnes prévenues (en attente de jugement) en détention s'élève à 17 138, soit 25,4 % des personnes incarcérées (25 % au 1er juin). Les mineurs détenus sont 810 au 1er juillet, ce qui représente une hausse de 5,2 % par rapport au mois précédent (770 au 1er juin), ajoute l'AP.
lire l'article du monde

La Cour des comptes dresse un bilan sévère de dix ans de rénovation urbaine

La politique de la ville n'a pas permis de réduire la fracture urbaine. La Cour des comptes dresse, dans un rapport rendu public mardi 17 juillet, un bilan sévère d'"une décennie de réformes" dans les quartiers défavorisés. Dans les territoires concernés, où vivent 8 millions d'habitants, le taux de chômage est toujours deux fois plus important qu'ailleurs, le niveau de vie moyen des ménages inférieur de moitié à la moyenne nationale, la part des personnes vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté.
La Cour des comptes juge plutôt "positivement" le programme national, initié en 2003, de rénovation urbaine. L'effort de démolition-reconstruction-réhabilitation, chiffré à plus de 42milliards d'euros, a amélioré le cadre de vie. Mais "la situation économique des habitants des quartiers rénovés n'a pas vraiment progressé et la pauvreté y demeure à des niveaux élevés", indique-t-elle.
Depuis 2003, les dispositifs contractuels et territoriaux se sont enchevêtrés, impliquant un nombre d'acteurs toujours plus grand, mal coordonnés, faute d'un pilotage interministériel suffisamment fort. Les efforts pour mieux répartir les populations après les opérations de démolition-reconstruction n'ont pas pu être portés à la bonne échelle. Les maires rechignent à se départir de leurs prérogatives en matière d'urbanisme au profit des structures intercommunales.
Pour la Cour, le principal écueil réside dans "la très grande complexité  des zonages et la multiplication des procédures mal articulées".
lire l'article

Cent ans après sa création, le "carnet de circulation" est toujours obligatoire

« C'est un anniversaire un peu particulier qui est intervenu, lundi 16 juillet, pour les gens du voyage : celui des 100 ans du "carnet de circulation". Aucune fête particulière n'était toutefois prévue pour commémorer la création de cette pièce d'identité spécifique aux gens du voyage et instaurée le 16 juillet 1912. Depuis longtemps, le carnet de circulation est en effet l'objet de vives critiques de la part des défenseurs des gens du voyage, qui le considèrent comme la source d'un grand nombre des difficultés sociales des 350 000 à 500 000 Tziganes, Roms ou Manouches installés en France. »
« Les contraintes du carnet de circulations sont multiples. Ses détenteurs doivent, dès l'âge de 16 ans, se présenter à un commissariat "tous les trois mois" pour indiquer là où ils se situent. Avant de l'obtenir, ils doivent trouver une "commune de rattachement" où la population de gens du voyage ne dépasse pas les 3 %. Enfin, pour voter, il est impératif de prouver son rattachement à une même municipalité pendant au moins trois années consécutives. »
Lire l'article du monde


Revue de presse du 6 juillet 2012


Près de la moitié de ceux qui pourraient recevoir le RSA ne le demandent pas

Près de la moitié des bénéficiaires potentiels du revenu de solidarité active (RSA) ne le demandent pas, souvent par méconnaissance du dispositif qui a remplacé il y a trois ans le revenu minimum d'insertion, selon la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF).
Le RSA peut constituer un revenu minimum pour les personnes sans ressources (appelé alors "RSA socle") ou bien compléter un petit salaire ("RSA activité"). Fin 2010, le taux de "non-recours" au RSA socle était de 35 % en moyenne, relève cette étude publiée vendredi 6 juillet par la CNAF, tandis que ce taux atteignait 68 % dans le cas des compléments de salaires, soit en tout "près de la moitié" des bénéficiaires potentiels du RSA.
Près de 1,7 million de personnes éligibles au RSA n'en étaient donc pas bénéficiaires, "induisant un montant non distribué de l'ordre de 432 millions d'euros", ajoute la CNAF, qui a versé en 2010 environ 8 milliards d'euros de RSA. Parmi les foyers éligibles qui ne le touchent pas à la fin 2010, 54 % estiment pourtant "connaître le RSA", 35 % disent l'avoir déjà touché par le passé et 11 % ne connaissent pas le dispositif.
Lire l'article du Monde

Conférence nationale de santé : Avis du 21 juin 2012 sur « le dépistage, le diagnostic et l'accompagnement précoces des handicaps chez l'enfant »

« La C.N.S. a constateé les profondes inégalités de situations vécues par les parents et par les enfants handicapés sur le territoire national. La C.N.S., constatant également qu'il n'existe pas de plan global pour la promotion de la santé et la prévention des handicaps de 0 a` 6 ans incluant la période prénatale, s'est accordée sur l'importance et la nécessité d'une approche globale des difficultés rencontrées et des réponses apportées aux enfants et a` leurs proches.
Cette approche globale doit inclure le soin, l'accompagnement et la scolarisation. Elle doit se développer et s'appuyer sur :
  • l'amélioration de nos connaissances scientifiques, statistiques, épidémiologiques, de nos pratiques professionnelles et de nos systémes d'information -
  • un pilotage unique, national et interministeériel des politiques, des dispositifs et des mesures a` mettre en ouvre. »

Lire la synthèse


Revue de presse du 29 juin 2012


Etats-Unis : la perpétuité pour les mineurs jugée anticonstitutionnelle

La Cour suprême des Etats-Unis a jugé, lundi 25 juin, que l'emprisonnement à vie des jeunes mineurs reconnus coupables de meurtre était anticonstitutionnel, signant une décision qualifiée d'"historique" pour la justice des enfants.
La plus haute juridiction américaine a statué sur deux affaires dans lesquelles des mineurs ont été condamnés à la perpétuité sans possibilité de libération anticipée pour des meurtres commis lorsqu'ils avaient quatorze ans.
Dans le premier cas, un jeune de l'Alabama, victime de mauvais traitements lorsqu'il était enfant, a été condamné pour le meurtre en 2002 de son voisin, qu'il avait frappé avec une batte de base-ball et laissé dans une caravane en feu. Dans le second cas, un mineur de l'Arkansas a été condamné pour le meurtre en 1999 d'une employée de magasin, alors qu'elle avait en fait été abattue par un camarade de 15 ans.
"CIRCONSTANCES ATTéNUANTES DE LA JEUNESSE"

Dans un jugement à cinq voix contre quatre, la haute Cour a décidé que le huitième amendement de la Constitution, qui proscrit les "punitions cruelles et inhabituelles", s'appliquait pour la perpétuité dans le cas des mineurs condamnés pour meurtre et âgés de moins de 14 ans.
Et comme elle l'avait décidé en 2005, en interdisant le recours à la peine de mort pour les accusés mineurs au moment des faits, elle a estimé que "les circonstances atténuantes de la jeunesse" devaient ici s'appliquer.
Lire l'article du Monde

L'emploi dans le secteur social et médico-social (ASH 22 juin 2012)



"Avec un peu plus de 1,7 million de salariés -soit6,7% des actifs en France-, le champ social et médico-social est des secteurs majeurs de notre économie. C'est également un secteur globalement épargné par ces dernières années de crise et qui, malgré un certain ralentissement de ses effectifs, reste porteur, note pôle emploi dans une étude inédite."
l'exemple d'une étude de pôle emploi en Bretagne


Revue de presse du 10 juin 2012


Législatives : forte abstention chez les 18-24 ans

"Deux jeunes sur trois de moins de 25 ans souhaitait s'abstenir au 1er tour des législatives, selon un sondage Ipsos/Logica Business Consulting réalisé jusqu'à la veille du scrutin. Les 18-24 ans se sont abstenus à 66%, 57% pour les 25-34 ans."
Ecouter les analyses sur France Info

Retraite à 60 ans : ce qu'il faut savoir sur le nouveau décret

"Marisol Touraine a esquissé ce mercredi à la sortie du conseil des ministres les dispositions du décret prévu sur la retraite à 60 ans. Un décret qui doit permettre au nouveau gouvernement de revenir en partie sur la réforme engagée lors du mandat précédent.
Pour qui ?
La ministre des Affaires sociales a confirmé que ce retour partiel concernerait les salariés ayant commencé à travailler à 18 ans et disposant de 41 annuités de cotisation. Il s'agit donc des carrières longues et ces personnes pourront partir à la retraite à 60 ans, au lieu de 62 actuellement, avec une pension à taux plein. Rien n'a été annoncé en revanche en ce qui concerne la pénibilité."
Lire l'article de la dépèche

Ce qui devrait changer avec la fin des gardes à vue des sans papiers

"C'est un premier pas de la France vers une remise en cause de la garde à vue des étrangers au seul motif qu'ils sont sans papiers. Dans un avis rendu mardi 5 juin, la Cour de cassation estime que ce délit de séjour irrégulier ne saurait suffire à un placement en garde à vue dans le cadre d'une procédure d'expulsion. La décision définitive de la chambre civile de la haute juridiction est encore attendue. Si elle entérine cet avis, quel changement marquera-t-il dans la jungle du droit des immigrés clandestins ?"
Lire l'article du monde


Revue de presse du 2 juin 2012


Brève des ASH : Les conditions d'accès à l'emploi des diplômés étrangers redéfinies par une nouvelle circulaire

"Attendues avec impatience, autant par les intéressés que par tous ceux, associations et particuliers, qui s'étaient insurgés contre la "circulaire Guéant", désormais abrogée, les nouvelles consignes des ministères de l'Intérieur, du Travail et de l'Enseignement supérieur pour l'"accès au marché du travail des diplômés étrangers" ont été rendues publiques."

Le gouvernement veut empêcher la multiplication des contrôles au faciès

Empêcher la multiplication des contrôles à la tête du client. Tel est le principal objectif du texte sur lequel travaille le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, visant à établir la remise d'un reçu par la police à toute personne contrôlée.
"C'est une mesure qu'on va faire (...) elle est en préparation, le ministre de l'intérieur y travaille", a annoncé le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, vendredi 1er juin, sur BFM TV et RMC. "C'est important de ne pas contrôler trois fois la même personne", a-t-il souligné.
Lire l'article du monde

Réformer les politiques de l'éducation et les politiques familiales

"François Hollande a mis l'avenir des jeunes au centre de son projet. Chacun comprend qu'il s'agit de permettre aux jeunes d'entrer correctement dans la vie active, notamment ceux que l'échec scolaire disqualifie. Mais, pour y parvenir, il faudra aussi réformer le système éducatif et les politiques familiales : un tuteur ne suffit pas à faire pousser une plante qui demeure chétive, il lui faut aussi un terrain nourricier adapté. Investir dans la jeunesse ne se réduit pas à un problème de moyens, mais implique une réorientation en profondeur de l'ensemble des politiques publiques concernant le développement de l'enfant.
L'échec scolaire ne se joue pas en effet qu'à l'école. Dès l'entrée en cours préparatoire, dès même la maternelle, les inégalités sociales entre familles se traduisent en différences langagières, cognitives ou comportementales, dont les effets se font sentir tout au long de la scolarité et se cumulent pour engendrer un processus d'échec pour les plus défavorisés."
Lire l'article du monde


Revue de presse du 26 mai 2012


Mme Taubira veut supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs

"La réaffirmation de la "primauté de l'éducatif sur le répressif", l'individualisation et l'atténuation de la peine liée à la minorité, et la suppression des dispositions de la loi du 10 août 2011 créant un tribunal correctionnel pour mineurs, figurent parmi les engagements du président de la République, François Hollande, tels qu'il les avait notamment rappelés en avril 2012 dans une lettre adressée à la présidente de l'Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille, Catherine Sultan.
Pour la nouvelle garde des sceaux, cette lettre constitue une "feuille de route". "Les mineurs sont des citoyens en devenir, il est nécessaire de redonner à la justice des mineurs sa spécificité", a indiqué Christiane Taubira face à des professionnels manifestement soulagés de voir "les orientations réorientées", selon la formule de Pierre Joxe."
Lire l'article du Monde

Le Collectif Interassiociatif sur la Santé (CISS) propose "sa loi"

Après avoir proposé un ministère de la santé de plein exercice, le CISS propose une loi visant plusieurs objectifs : la lutte contre les déserts médicaux, les dépassement d'honoraires, les maladies iatrogènes... Mais l'axe essentiel concerne l'accompagnement des patients.
Extrait : Face aux défis de ce qu'il est maintenant convenu d'appeler la transition épidémiologique, les patients ne bénéficient pas des attentions qu'ils attendent d'un système de santé qui refuse toujours d'identifier des plans personnalisés de soins et d'accompagnement s'insérant dans des parcours de santé dont l'offre comporterait notamment les actions d'accompagnement des patients reconnues par la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 réformant l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires.
Cependant, répondre aux besoins de santé aujourd'hui ce n'est pas seulement « faire pour », c'est d'abord « faire avec ». De ce point de vue, la politique de santé de la France est encore l'héritière d'un schéma d'exclusion des populations concernées malgré les importantes avancées de la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Des avancées sont indispensables pour conforter la démocratie sanitaire telle qu'elle a été consacrée dans cette loi, pour l'intérêt des populations comme pour celui des parties prenantes du système de santé."
Lire le rapport

Dossier de lien social : Qui sont les jeunes travailleurs sociaux ?

Se pencher sur les jeunes et le travail social, c'est ausculter toute une profession. Qui sont ces jeunes qui choisissent aujourd'hui d'exercer ce métier de travailleur social ? Se différencient-ils de leurs aînés ? Leurs motivations ont-elles changé avec les évolutions de la société ? Petite radiographie d'une génération illustrée par le portrait de six étudiants."
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Revue de presse du 12 mai 2012


résultat des élections présidentielles




Le Conseil constitutionnel censure la loi sur le harcèlement sexuel

"Le Conseil constitutionnel, saisi le 29 février d'une question prioritaire de constitutionnalité sur l'article 222-33 du code pénal qui définit le délit de harcèlement sexuel, a décidé vendredi 4 mai d'abroger cet article, le jugeant contraire à la Constitution (lire le communiqué).
L'article concerné indiquait : "Le fait de harceler autrui dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende." Son abrogation "est applicable à toutes les affaires non jugées définitivement", c'est-à-dire en cassation, précisent les Sages. Jusqu'à ce qu'un nouveau texte soit adopté par le législateur, les personnes dont les procès sont en cours ne peuvent donc plus être condamnées pour cette infraction.
"(.)le Conseil constitutionnel a considéré que les dispositions de l'article incriminé méconnaissaient "le principe de légalité des délits et des peines" et les a donc déclarées contraires à la Constitution.
Ce principe, résultant de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, "implique que le législateur définisse les crimes et délits en termes suffisamment clairs et précis", rappelle le Conseil, ce qui, selon lui, n'était pas le cas pour le délit de harcèlement sexuel."
Lire l'article du Monde

Nouvelles manifestations de policiers en colère

"Le malaise récurrent dans la police ressurgit cette semaine avec des journées de "mobilisation" organisées par les syndicats. Unité SGP-Police, majoritaire, annonce des rassemblements devant les commissariats aujourd'hui. Demain, le syndicat Alliance appelle pour sa part à une journée de mobilisation nationale pour obtenir la création d'un principe de "présomption de légitime défense"."
Accèder au dossier de France info

Immigration : la nouvelle donne

"Comme le montrent de nombreux travaux, plus les personnes présentes sur le territoire ont un horizon certain, plus leur intégration est facilitée. En outre, la multiplicité des statuts existants, illisibles et inefficaces, la précarité du statut de résidence, à laquelle s'ajoute le durcissement des possibilités d'accès à la nationalité, créent des situations d'incertitude sur l'avenir pour les migrants, qui peinent à construire des projets en l'absence de perspectives pour atteindre l'égalité des droits et la pleine citoyenneté. Il est nécessaire d'appliquer les droits, de renforcer la lutte contre les discriminations et d'adopter le droit de vote des migrants non européens aux élections locales, une promesse réitérée par le nouveau président."
Lire l'article du Monde.fr


Revue de presse du 5 mai 2012


Accueil de la petite enfance : les communes naviguent à vue

La Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) a interrogé 300 élus locaux sur leur vision de l'accueil de la petite enfance. Les résultats sont surprenants : si les élus sont persuadés de répondre aux besoins des familles, l'étude publiée le 30 avril 2012 révèle qu'ils ne prennent guère la peine de les étudier.
La Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) a publié le 30 avril les résultats d'une enquête menée auprès de 300 élus communaux représentatifs des communes françaises, afin d'appréhender leur vision de l'accueil des jeunes enfants et d'évaluer les effets du contrat enfance jeunesse (CEJ) sur le développement de l'offre.
Le premier constat que dresse cette étude est le surprenant décalage entre le sentiment qu'ont les élus de bien connaître les besoins des familles, et le manque criant d'informations clés.
Lire l'article de la gazette santé-social
Lire l'enquère de la CNAF

Une étude Etude sur l'évolution de 25 ans d'action sociale dans les finances des départements - Dexia Crédit Local

"En engageant une dépense de 29,1 milliards d'euros en 2010, soit 472 euros par habitant et 57% de leurs budgets de fonctionnement, les départements assument l'essentiel des charges liées à l'action sociale en France. L'action sociale départementale regroupe quatre grands domaines d'intervention : la gestion du RSA/RMI, l'aide aux personnes âgées, l'aide à la famille et à l'enfance et l'aide aux personnes handicapées.
Derrière ces moyennes, les disparités départementales sont fortes. Confrontés à des réalités socioéconomiques très différentes, les départements consacrent à l'aide sociale des montants très variés. Autour d'une moyenne de 472 euros par habitant, les dépenses s'échelonnent de 324 euros à 901 euros, soit un rapport variant du simple au triple."
Lire le rapport

Familles sans domicile fixe

Avec l'augmentation de la précarité et la flambée des prix de l'immobilier, de plus en plus de familles ne parviennent plus à se loger et se retrouvent sans domicile. En situation d'errance, passant de centres d'hébergement en hôtels meublés ou habitats de fortune, elles luttent chaque jour pour avoir un toit. Un besoin vital auquel les travailleurs sociaux ne peuvent pas toujours répondre. Démunis, sans moyens, abattus voire déprimés de ne plus pouvoir remplir correctement leur mission, nombre d'entre eux se mobilisent.
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Revue de presse du 21 avril 2012


Les handicapés mentaux commencent à user de leur droit de vote

"A 46 ans, Lila Ferrani connaîtra le frisson de l'isoloir pour la première fois ce dimanche lors du premier tour de la présidentielle. "Avant, la politique ne m'intéressait pas", dit-elle sobrement. Handicapée mentale, Lila ne s'est interessée aux élections que récemment, grâce aux "ateliers citoyens" qui sensibilisent depuis peu les handicapés au droit de vote. Car Lila, comme toutes les personnes placées sous tutelle, ne dispose de ce droit que depuis quelques années."
Ce n'est qu'en 2005 que la loi handicap a octroyé le droit de vote aux personnes sous tutelle, en majorité des handicapés, après consultation d'un juge. "Auparavant, leurs droits civiques étaient supprimés automatiquement dès qu'ils étaient placés sous ce type de protection juridique, comme pour des criminels", explique Thierry Nouvel, directeur général de l'Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), un collectif de six cents associations."
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Un rapport d'Aides dénonce le "parcours du combattant" des étrangers malades

"Seuls la moitié des sans-papiers atteints d'une maladie grave finissent par obtenir une carte de séjour temporaire en France, "au terme de démarches anormalement longues et pénibles", déplore le 20 avril 2012 un rapport l'Observatoire étrangers malades, créé par l'association AIDES. "Sur le terrain, la réforme du droit au séjour pour soins adoptée le 16 juin 2011 porte ses premiers fruits pourris", note ce rapport, qui se base sur 155 cas, des hommes (50%), des femmes (45%) et des personnes transgenres (5%), séropositives au VIH (81,2%), atteintes d'hépatite C (7%) ou d'hépatite B (4,5%). La loi sur l'immigration adoptée en 2011 restreint notamment le droit au séjour des étrangers malades: le titre de séjour ne peut être accordé qu'en cas d'"absence" du traitement approprié dans son pays, et non plus en cas d'impossibilité d'accès effectif au traitement.
Exigences fantaisistes
Depuis son entrée en vigueur, "traques, persécutions policières, humiliations administratives, dénis de droit et préfectures aux conditions d'accueil indignes ponctuent désormais le quotidien des étrangers gravement malades vivant sur notre territoire", souligne l'Observatoire, mis en place à la fin 2010."
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Dossier de lien social : Trisomique et autonome

"Qui aurait parié dans les années soixante, époque où l'on était persuadé que les enfants trisomiques ne pouvaient apprendre à lire et à écrire, que quarante ans plus tard, un tiers d'entre eux en seraient capables ? Et qu'ils pourraient être scolarisés à l'école de leur quartier ou travailler en milieu ordinaire ? Une prévention précoce, une scolarisation en milieu ordinaire ou spécialisé, permettent à l'enfant porteur de trisomie de gagner en autonomie. Plus tard, avec une formation professionnelle, il pourra travailler et trouver une place dans la société. Si celle-ci reste frileuse face à ce handicap, les choses bougent."
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Prisons, centres de rétention, gardes à vue... : la France peut mieux faire

"Le Comité européen pour la prévention de la torture, des peines ou des traitements inhumains ou dégradants (CPT) a rendu jeudi 19 avril son rapport sur la France, le premier depuis 2006, si l'on excepte une visite en Guyane. Le Comité a été créé en 1989 par les quarante-sept pays du Conseil de l'Europe. Une délégation de huit membres, tous étrangers, s'est rendue en France entre le 28 novembre et le 10 décembre 2010 pour visiter six commissariats français, une brigade de gendarmerie, deux centres de rétention, deux établissements pénitentiaires et trois hôpitaux psychiatriques."
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Selon le Conseil de l'Europe, un usage abusif de l'isolement dans les hôpitaux psychiatriques français

"Bien, mais insuffisant. Dans son rapport publié jeudi 19 avril, le Comité de prévention de la torture (CPT), organe du Conseil de l'Europe, relève des dysfonctionnements dans les unités de psychiatrie qu'il a visitées: port systématique du pyjama, patients en hospitalisation libre accueillis en pavillon fermé et, souvent, recours abusifs à l'isolement et à la contention."
"Le Comité a ainsi constaté que les détenus transférés à l'hôpital pour des soins étaient "presque systématiquement" mis en chambre d'isolement dans les services de psychiatrie générale, toute la durée de leur séjour, et le plus souvent sous contention complète (bras, jambes, abdomen immobilisés) pendant les premières quarante-huit heures, voire jusqu'à la fin. Une mesure dictée pour des raisons de sécurité, et non par leur état clinique, relève-t-il, appelant la France à adopter des mesures permettant l'accès aux soins pour toute personne incarcérée ne pouvant être accueillie en unité hospitalière spécialement aménagée."
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Revue de presse du 10 avril 2012


Travail social : le Snuclias-FSU interpelle les candidats aux élections présidentielles et législatives

Placés en première ligne de ce qu'ils décrivent comme une « paupérisation et une précarisation massives», ils se disent confrontés depuis dix ans à des situations de plus en plus dégradées, qui s'étendent aux classes moyennes basses de la population, au détriment du maintien de la cohésion sociale. Leurs moyens, qu'ils qualifient de dérisoires, leur donnent le sentiment « d'écoper la misère », face à l'échec des politiques publiques.
« La montée du ras le bol dans les services sociaux est telle qu'une interpellation était nécessaire », soulignait Hervé Heurtebize, éducateur spécialisé au conseil général du val de Marne et membre du conseil national du Snuclias, lors de la présentation de cette adresse
Accèder au texte

Fondation d'Auteuil : Plaidoyer pour la jeunesse en difficulté

"Dans la perspective des prochaines élections, la jeunesse est de tous les discours. Qu'en est-il des jeunes en difficulté, de ceux qui peinent dans leur parcours et qui in fine ne parviennent pas à s'insérer socialement et professionnellement ?
Pour eux, Apprentis d'Auteuil a choisi d'interpeller les candidats à l'élection présidentielle sur la gravité de leur situation en publiant Plaidoyer pour la jeunesse en difficulté. Dans cet ouvrage que vous pouvez feuilleter ici en ligne, la fondation présente également ses propositions dans trois domaines : la lutte contre l'échec scolaire, le soutien des familles et l'accompagnement vers l'insertion sociale et professionnelle."
Accèder au txte

Usagers et patients : dix ans de droits

Deux grands textes de lois étaient adoptés en 2002, en janvier sur le droit des usagers et en mars sur le droit des patients. Dix ans plus tard, la personne est-elle bien au cour des dispositifs ?
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Revue de presse du 2 avril 2012


Illettrisme : l'école a-t-elle décroché ?

L'illetrisme n'est pas l'analphabétisme (qui a disparu depuis que l'école est obligatoire).
L'illetrisme concerne les personnes ayant été scolarisé mais ne maitrisent pas la base de la base : lire, écrire, compter dans des situations très simples de la vie quotidienne.
Une étude de l'INSEE a montré que ce problème concerne 3,1 millions de français, soit 9% des 18-65 ans.
60% travaillent mais avec de plus en plus de difficultés.
Alain Bentolila parle du long couloir de l'illetrisme, avec des enfants qui rentrent à l'école avec sept fois moins de mots que les autres. "Ils ne savent parler qu'à vue", de quelque chose qu'ils voient à quelqu'un qu'ils voient. Or l'écriture c'est la distance Leur langage est collé au monde. ça n'est pas la méthode de lecture qui va être en cause. Il faut que l'enfant commence l'apprentissage de l'écriture avec un bvon langage oral puis une bonne conscience phonologique, c'est à dire le rapport lettre son. S'il n'a pas ce bagage en cours préparatoire ça devient difficile.
Toutes les méthodes de lecture consistent àassocier lettres, groupe de lettres et sons. A partir de ces sons on interroge le dictionnaire mental : "y a t-il un abonné au numéro que vous avez demandé ?" Si le dictionnaire mental est extraordinairement réduit il répond à chaque fois "il n'y a pas d'abonné" et cet enfant qui fait tous les efforts pour apprendre va tourner en rond et se décourager.
"Ces enfants fragiles vont être massacrés au collège" ; ils s'y retrouvent dans une situation terrible : on va leur proposer une orientation par défaut : tu n'es pas capable de bien compter et écrire donc tu feras plombier ou maçon. Par conséquent on arrive souvent à une orientation sanction. On offre aux élèves une orientation sanction.


Voir un dossier de l'INSEE sur l'illetrisme

Initiative France Info : Mal-logement en France: Manifeste toit !

"Près d'un français sur 6 se retrouvent confrontés à la crise du logement particulièrement les familles mono-parentales qui sont logées dans des conditions de plus en plus précaires. C'est pour alerter l'opinion publique que l'association "Lafayette Accueil" lance aujourd'hui un manifeste contre le mal-logement."
Ecouter l'emission


Revue de presse du 25 mars 2012


ATD Quart monde propose de constituer une plateforme citoyenne pour porter aux responsables politiques des propositions sur l'école

Cette proposition est née du constat de l'aggravation de la situation des enfants des familles les plus défavorisées à l'école.
Le dossier comprend : "4 GRANDES ORIENTATIONS 6 PROPOSITIONS 2 CHANTIERS"

Extrait du rapport du CESEv (Conseil économique Social et Environnemental) auquel ce dossier fait référence :
"Les inégalités à l'école":
« Pour la France continentale, les difficultés principales concernent avant tout des territoires urbains. Elles sont alimentées par la concentration de populations défavorisées dans certaines périphéries des grandes agglomérations. Ce processus va de pair avec des phénomènes de ségrégation scolaire qui déstabilisent les écoles et les collèges des secteurs urbains entiers, parfois même à l'échelle de tout un département.
Une situation socio-éducative aussi clivée, dans laquelle les tensions autour des enjeux de l'école sont exacerbées, finit par affecter le climat général des apprentissages à l'échelle de toute une agglomération. Des études récentes ont fait apparaître que les résultats globalement obtenus par les élèves des départements d'Île-de-France, hors Paris, sont finalement inférieurs à ce qu'ils devraient être compte tenu de la richesse moyenne des habitants et du niveau de développement économique de ces territoires. à l'inverse, des territoires moins clivés socialement dans lesquels la mixité sociale continue d'exister dans les écoles et les collèges obtiennent, en moyenne, une meilleure réussite de leurs élèves. »
Lire le dosiier d'ATD quart-monde

Un rapport de l'IGAS sur les enfants placés hors de leur département

Quantativement très limités : 6000 enfants, soit 4% des placements (si l'on exclut les placements de proximité dans des départements limitrophes), ils concernent essentiellement deux populations : les incasables (sur-représentés dans les lieux de vie) et les mineurs isolés étrangers (MIE).
Lire le rapport de l'IGAS

5 millions de diabétiques en France dans dix ans, selon des projections

La France pourrait compter 5 millions de diabétiques de type 2 en 2022, contre près de 3 millions aujourd'hui, selon des projections de la société d'études de marché dédiées à l'industrie de la santé, Cegedim Strategic Data (CSD).
Selon les prévisions de CSD publiées le 19 mars 2012, le taux de prévalence du diabète de type 2, le plus fréquent (plus de 90% des cas), passerait ainsi de 4,6% à 7,8% en une décennie. L'étude montre que cette augmentation "est tirée certes par le vieillissement de la population, mais que l'évolution de certains facteurs tels que l'obésité et la sédentarité y joue un rôle majeur", souligne CSD.
Lire l'article sur la gazette santé-social


Revue de presse du 17 mars 2012


Autisme : au-delà de la polémique

Alors que l'autisme a été déclaré Grande cause nationale 2012, l'opposition entre les approches psychanalytique et éducative de ce trouble a atteint, ces dernières semaines, un rare degré d'intensité. Quels sont les éléments de ce débat ? Qu'en pensent les acteurs de terrain ? Quelle est la réalité de la prise en charge de l'autisme aujourd'hui en France ? Pour vous permettre de comprendre les enjeux de cette polémique franco-française, la Gazette Santé-Social a rassemblé dans ce dossier des articles de fond sur les différents modes de prise en charge et de formation des professionnels, une interview inédite de la pédopsychiatre Catherine Barthélémy, des ressources documentaires, ainsi qu'un reportage multimédia inédit réalisé dans un établissement spécialisé dans l'approche comportementale.
Lire l'article de la Gazette santé social

Le Défenseur des droits monte au créneau contre la rétention administrative d'enfants

Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, a rappelé au ministre de l'Intérieur que le placement de jeunes enfants en Centre de rétention administrative (CRA) avait été jugé contraire à la Convention européenne des droits de l'Homme et lui a demandé d'en tirer les conséquences, a-t-on appris le 15 mars 2012 auprès du cabinet de M. Baudis.
Lire l'article de Lien social

Cinquante maires d'Ile-de-France appellent à des Etats généraux de l'hébergement d'urgence

Une cinquantaine de maires d'Ile-de-France et de parlementaires ont signé un appel au Premier ministre demandant l'organisation d'Etats généraux de l'hébergement, a-t-on appris le 13 mars 2012 dans un communiqué du maire de Pantin, Bertrand Kern (PS), à l'origine du projet.
"Nous, maires d'Ile-de-France, en appelons au Premier ministre pour que les moyens nécessaires soient débloqués pour assurer l'hébergement d'urgence et l'accompagnement des populations en grande précarité, qu'elles soient d'origine communautaire ou extra-communautaire, qui ont trouvé refuge dans nos villes", est-il écrit dans le communiqué.
"Le plus souvent, nous allons au delà de nos compétences légales, pour en concertation avec les associations humanitaires et caritatives, apporter une aide d'urgence et initier un suivi socio-sanitaire. Mais, compte-tenu de l'aggravation de la situation, nous nous sentons aujourd'hui, démunis et impuissants", est-il ajouté.
Lire l'article sur la gazette santé-social


Revue de presse du 8 mars 2012


Autisme : l'approche psychanalytique mise hors jeu

"La psychanalyse a perdu le combat. Dans leurs recommandations de bonne pratique sur la prise en charge des enfants et adolescents souffrant de troubles envahissants du développement (TED), publiées jeudi 8 mars (lire ici), la Haute Autorité de Santé (HAS) et l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) estiment impossible de conclure à "la pertinence" des interventions fondées sur les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle, qu'elles considèrent comme "non consensuelles".

Lire l'article du Monde
Lire le rapport de la HAS et de l'ANESM

LANCEMENT DE LA FONDATION MALADIES RARES

"A l'occasion de la 5ème édition de la journée mondiale des maladies rares a été lancée la Fondation maladies rares. Elle permettra de coordonner la recherche et de favoriser l'accès des équipes de recherche aux nouvelles technologies. Cette fondation, dirigée par le Pr Nicolas Lévy, a été érigée par cinq entités : l'Association française contre les myopathies, l'Inserm, l'Alliance maladies rares, la Conférence des directeurs généraux de CHU et la Conférence des présidents des universités. Une maladie est considérée comme rare lorsque moins d'une personne sur 2 000 en est affectée, soit pour la France moins de 30 000 personnes pour une maladie donnée. Ce qui représente tout de même près de 3 millions de personnes dans l'hexagone et 30 millions en Europe."
Lire l'article sur le site www.handroit.com

Rapport de l'UNICEF : la situation des enfants dans le monde 2012 : les enfants dans un monde urbain

"Plus de la moitié des 7 milliards d'habitants de la planète vivent maintenant dans des zones urbaines. Qu'est-ce que cela signifie pour les enfants ? La Situation des enfants dans le monde 2012 : les enfants dans un monde urbain, examine la situation des enfants qui grandissent dans un milieu urbain et conclut que les droits des enfants à la survie, à la santé, à la nutrition, à l'éducation et à la protection y sont souvent bafoués. Le rapport fait la lumière sur l'ampleur de ces iniquités urbaines et propose des solutions pour que les enfants puissent vivre dans de bonnes conditions de santé et de sécurité, propices à leur participation et à leur épanouissement."
Lire le rapport


Revue de presse du 26 février 2012


Un rapport 2011 très critique sur les prisons

Chaque année, 730.000 personnes sont privées de liberté en France dans le cadre d'une garde à vue, d'une incarcération, d'un placement en psychiatrie ou de la rétention administrative. La privation de liberté est-elle toujours en rapport avec la gravité de l'infraction ?», s'est interrogé Jean-Marie Delarue (notre photo), contrôleur général des lieux de privation de liberté, lors de la présentation du quatrième rapport annuel de l'institution le 22 février 2012.
Lire la suite sur la gazette santé-social
Lire le rapport Je conseille particulièrement le cahier N°4 "Le changement de nature des prisons et le concept de "dangerosité".

Les données sur les demandeurs d'emploi en janvier 2012

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s'établit à 1 396 500 en France métropolitaine fin janvier 2012. En janvier, le nombre de ceux de catégorie B diminue de 0,8 % (+3,9 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C baisse de 0,5 % (+4,3 % sur un an).
Au total, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s'établit à 4 258 200 en France métropolitaine fin janvier 2012 (4 525 900 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,1 % (+4 800) au mois de janvier. Sur un an, il augmente de 5,5 %.
Lire l'étude

Plus de 40% des demandes d'hébergement au 115 non satisfaites

cela concerne surtout les couples avec enfants, révèle le premier rapport annuel de l'Observatoire national du 115 publié le 16 décembre 2011. En 2010, "plus d'1,2 million d'appels ont été décrochés par les écoutants du 115" sur un échantillon de 20 départements (représentant plus de 55% de l'activité nationale du 115). Parmi ces appels, 95% concernent des demandes d'hébergement, le reste des demandes d'information. Les demandes ont concerné en 2010 pour moitié des familles (75% à Paris).
Lire l'article de la gazette santé-social
Lire la suite du dossier sur le site de la FNARS

Le Sénat adopte, à l'unanimité, l'amélioration du suivi des enfants en danger

Mercredi 22 février 2012, "sur le rapport de Muguette Dini (UCR - Rhône), le Sénat vient d'adopter conforme la proposition de loi relative au suivi des enfants en danger par la transmission des informations, déposée voici plus de deux ans par la députée UMP Henriette Martinez et précédemment votée par l'Assemblée nationale.
Ce texte, qui complète la loi de mars 2007 sur l'enfance en danger, organise enfin la transmission des informations entre départements lorsqu'une famille suivie par les services de protection de l'enfance déménage. En effet, et aussi surprenant que cela puisse paraître, l'arsenal législatif actuel ne permet pas, jusqu'à présent, cette transmission. Cette situation est particulièrement préjudiciable dans le cas de mauvais traitement sur mineur car toute la procédure de signalement doit alors être réengagée dans le département d'accueil, avec le risque que le temps perdu ait, pour lui, des conséquences dramatiques.
Désormais, les présidents de conseils généraux pourront s'informer respectivement lors d'un déménagement annoncé et ils pourront aussi obtenir la nouvelle adresse de la famille auprès des caisses d'assurance maladie ou d'allocations familiales en cas de perte de contact avec elle."
Accèder au site du sénat


Revue de presse du 19 février 2012


HANDICAP: LE GOUVERNEMENT LANCE UN SITE INTERNET SUR L'ACCESSIBILITé

Un site internet consacré à l'accessibilité des bâtiments, des transports ou de la voirie aux personnes handicapées vient d'être lancé par le gouvernement. Ce site doit aider les collectivités et les employeurs à se conformer à la loi. En effet, les associations de personnes handicapées estiment que l'accessibilité reste un point noir de la politique handicap et qu'elle ne pourra pas être respectée en 2015.
Lire la suite sur handroit.com
Accèder au site gouvernemental

L'équipe de la PMI incendiée des Tarterêts ne veut pas abandonner la cité à sa dérive

Tristes, en colère, mais pas abattues. Depuis l'incendie criminel qui a rendu inutilisable le centre de protection maternelle et infantile (PMI) du quartier des Tarterêts, l'une des trois zones urbaines sensibles (ZUS) de Corbeil-Essonnes (Essonne), les femmes qui composent exclusivement l'équipe médicale ne baissent pas les bras. Le feu, déclenché par le jet d'un cocktail molotov le 7 février, leur a pourtant enlevé le site d'un travail auquel certaines ont voué des dizaines d'années de leur carrière. Comme il a retiré aux Tarterêts l'un des derniers espaces de vie collective de cette cité accablée par la violence.
Lire l'article du monde

I=MC2 propose que des personnes handicapées deviennent formatrices dans le para médical et dans le travail social

En partenariat avec l'Université Paris Descartes, l'INSHEA et l'IRTS Ile de France a créé une formation universitaire et diplômante : Handidactique.



Revue de presse du 12 février 2012


Françoise Héritier : "M. Guéant est relativiste"

"Les propos du ministre de l'intérieur sur la hiérarchie des civilisations font polémique et sèment la confusion. Une grande anthropologue éclaire le débat et défait les préjugés. Entretien avec Françoise Héritier, professeur honoraire au Collège de France."
Extrait : "Je ne sais pas s'il faut y voir une marque d'opportunisme politique en toute connaissance de cause ou s'il s'agit de l'expression de l'ignorance : calcul ou méconnaissance ordinaire de divers savoirs ou même du sens des mots ? Ce qu'il convient de dire en premier, c'est que ces certitudes, fondées sur des émotions, ce " bon sens " partagé pour affirmer que les autres ne sont pas comme nous et, dans la foulée, nous sont inférieurs, proviennent d'un réflexe psycho-social partagé par toute l'humanité."
Lire l'article du Monde

Mortalité infantile : la Cour des comptes tire la sonnette d'alarme

La juridiction financière s'inquiète des défaillances de la politique de périnatalité alors que la mortalité infantile a cessé de reculer en France.
Extrait : "Avec un taux global d'environ 3,8 décès avant un an pour 1 000 naissances vivantes, la mortalité infantile reste stable en France alors qu'elle recule dans d'autres pays européens. La France est ainsi passée du septième rang européen en 1999 au vingtième -sur 30 pays- en 2009 au classement des plus faibles taux de mortalité infantile."
Lire l'article de la gazette santé-social

Cassons des idées fausses sur les pauvres et la pauvreté

Le Mouvement ATD Quart Monde invite chacun à déconstruire des préjugés et des stéréotypes répandus sur la pauvreté et les pauvres.
En préambule, ATD Qart Monde rappelle que ces fausses idées alimentent un racisme social qu'ATD Quart Monde s'efforce de faire reconnaître et réprimer par la loi. Elles enfoncent encore plus les personnes et familles très démunies dans le mépris, l'exclusion et le non-accès aux droits fondamentaux. Aussi, ATD Quart Monde invite à déconstruire des préjugés et des stéréotypes répandus sur la pauvreté et les pauvres, afin que ceux-ci cessent d'être les boucs émissaires des maux de nos sociétés et qu'ils deviennent au contraire des partenaires à part entière dans la construction d'un monde plus juste. Divers membres d'ATD Quart Monde, dont certains vivent en situation de grande précarité et d'autres non, ont identifié une cinquantaine de ces idées fausses mais très communes.
Accèder au dossier d'ATD quart monde


Revue de presse du 05 février 2012


Dossier de lien social : "Fonction de direction : la mutation"

"Le départ à la retraite de nombreux directeurs souvent issus du sérail va-t-il favoriser l'arrivée d'une nouvelle vague plus administrative, plus « manager », moins clinique ? Une convergence d'indicateurs peut le faire penser. Deux profils de directeurs sont repérés : soit issu du terrain, soit hors champ social ou médico-social. Le second gagne du terrain sur le premier. D'évidence, la fonction s'est complexifiée. Inquiétudes dans le secteur."
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Etude sur les prestations familiales et de logement en 2010 - Drees

"Les familles nombreuses et les parents isolés sont les principaux bénéficiaires de la redistribution. Fin 2010, 7 millions de familles bénéficient des prestations familiales. Cinq millions d'entre elles perçoivent des allocations familiales attribuées sans condition de ressources. Trois millions touchent l'allocation de rentrée scolaire. Deux millions et demi de familles ont accès à la prestation d'accueil du jeune enfant. C'est ce qui ressort d'une étude de la Drees publiée le 2 février 2012."
Lire l'article de la gazette santé social
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La prévention de la délinquance : une politique à la dérive

"En octobre 2009, le gouvernement avait lancé un « plan national de prévention de la délinquance » faisant notamment de la « vidéo-protection » une « priorité absolue » et s'appuyant largement sur la loi du 5 mars 2007 dite « prévention de la délinquance ». Le 8 juillet 2011, les ministres de l'Intérieur et de la Justice adressaient encore aux préfets et aux procureurs de la République une circulaire relative aux orientations du gouvernement en matière de prévention de la délinquance, érigeant cette dernière « au premier rang des priorités d'action du gouvernement ». Or cette politique est aujourd'hui critiquée par la quasi totalité des chercheurs et rejetée par la grande majorité des professionnels de terrain.
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Revue de presse du 31 janvier 2012


Autisme et TED, interventions éducatives et thérapeutiques coordonnées chez l'enfant et l'adolescent

La haute autorité de santé et l'ANESM publient "un texte de recommandations de bonnes pratiques"
Il s'agit d'un texte provisoire, "Version « Phase de lecture et de consultation publique»"
Extrait : "Dès les années 1950-60 en France, des pédopsychiatres du service public ont proposé des mesures pour sortir des hôpitaux psychiatriques les enfants dénommés à l'époque enfants psychotiques, aujourd'hui enfants avec troubles envahissants du développement (TED), et bientôt probablement enfants avec troubles du spectre de l'autisme (TSA). Ils ont préconisé des prises en charge soignantes, éducatives et pédagogiques associées, dans des institutions extériorisées, voire des suivis ambulatoires en lien avec les familles. Cette politique s'est développée irrégulièrement sur l'ensemble du territoire malgré la sectorisation psychiatrique, qui aurait dû la favoriser {Massé 2006 9079}. Un ouvrage récent relatif à l'histoire de l'autisme permet de retracer l'évolution des dispositifs proposés par les pédopsychiatres français, parallèlement à l'évolution de la définition de l'autisme et des troubles envahissants du développement {Hochmann 2009)."
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lire des extraits du livre de Jacques Hochman "histoire de l'autisme

Pétition "VERS UN DESINTERET SUPERIEUR DE L'ENFANT ?"

Le Pôle Investigation d'Evry (91) service de l'Association Olga Spitzer,assure depuis dix ans des Mesures d'Investigation et d'Orientation Educative (IOE). es mesures d'IOE ont disparu fin 2011 pour être remplacées par des MJIE (Mesure Judiciaire d'Investigation Educative).
Dans cette pétition le service explique : "ce n'est pas le changement de dénomination qui nous pose problème, mais la diminution des moyens humains et financiers qui sanctionne ce changement et qui va obligatoirement avoir des conséquences dramatiques sur la qualité de notre prestation auprès des familles, et prioritairement des enfants."
Le texte présente ensuite les effets cumulatifs de la baisse des moyens tant pour l'éducation nationale (Avec les effectifs sabrés dans les RASED), que dans les CMPP (dont certains personnels sont détachés par l'éducation nationale, que les départments, l'état se décharge de protection de l'enfance sur les départements...
Notons que pour les politiques répressives (autre loi du 5 mars 2007) l'état a rapidement fourni les sommes prévues...
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Fondation Abbé Pierre : LA SYNTHèSE DU RAPPORT 2012 SUR L'éTAT DU MAL-LOGEMENT EN FRANCE

"le mal-logement, loin de régresser, s'est développé et profondément enraciné"(..)"les visages du mal-logement se sont diversifiés et renouvelés donnant au phénomène une ampleur nouvelle et préoccupante."
Les données globales sur la crise du logement que la Fondation Abbé Pierre actualise chaque année, soulignent l'importance d'un phénomène qui concerne aujourd'hui plusieurs millions de personnes, même s'il n'a pas la même intensité pour toutes celles qui y sont confrontées : 3,6 millions de personnes sont non ou très mal logées, mais si l'on y adjoint tous ceux qui se trouvent en situation de fragilité de logement à court ou moyen terme, ce sont au total 10 millions de personnes qui sont touchées par la crise du logement"
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Revue de presse du 21 janvier 2012


Grèce : les orphelins de la crise

Selon les services sociaux, les cas d'abandon d'enfants, que les familles ne peuvent plus nourrir, se sont multipliés ces derniers mois. Reportage.
Lire l'article de courrier international

Dossier de lien social : Familles monoparentales sous pression

Les parents isolés, majoritairement des femmes, percevaient, jusqu'à la généralisation du revenu de solidarité active, une allocation spécifique. Désormais allocataires du RSA comme les autres, elles sont incitées à trouver un emploi. D'un point de vue théorique, les parents isolés ne sont plus perçus comme des citoyens à part. L'égalité homme-femme y gagne au change. Toutefois, en pratique, ces femmes seules se heurtent à des obstacles multiples qui les éloignent de l'emploi, notamment en termes de garde d'enfant.
Acceder au dossier de lien social

"Pas de quartier?": Pierre Joxe défend dans un livre la justice des mineurs

"M. Joxe fut député, plusieurs fois ministre (Industrie, Intérieur et Défense), premier président de la Cour des Comptes et membre du Conseil constitutionnel, de 2001 à 2010."
C'est au conseil constitutionnel, avec l'examen des lois Perben 1 (2002) et Perben 2 (2004) qu'il a découvert la justice des mineurs et la dérive débutée alors pour plus d'enfermement des mineurs contrairement à l'esprit de l'ordonnance de 1945. Devenu avocat il défend des mineurs dont les familles manquent de ressources et se bat pour la primauté des mesures éducatives sur les mesures repressives.
Extrait :"D'une façon massive, obsédante (...), j'ai vérifié la coïncidence de plus en plus frappante entre relégation urbaine, misère sociale et délinquance juvénile"
Piere Joxe pointe aussi l'influence du modèle amèricain avec un traitement qui punit de la même façon les mineurs et les majeurs.
Lire son interview sur le point.fr

Cécile Van de Velde, maître de conférences à l'EHESS de Paris :"Le plus préoccupant reste le chômage des jeunes non diplômés"

"Maître de conférences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales de Paris, Cécile Van de Velde travaille sur la problématique de l'entrée des jeunes dans la vie adulte au niveau européen."
extraits : "Cette adversité à l'entrée sur le marché du travail a une conséquence induite : le stress et l'anxiété des jeunes. La France est avec le Japon le pays où le stress des élèves est le plus élevé. C'est un revers de notre système méritocratique : en cas de crise, la pression sur le diplôme et l'anxiété aux études augmentent, que ce soit auprès des jeunes ou de leurs parents. Choisir sa vie et ses études si tôt, entre 15 et 18 ans, dans un contexte de pénurie d'emploi, est anxiogène. "
(..) élément sans doute le plus préoccupant : le chômage des non diplômés. Même si la crise se résorbe, lui ne se résorbera pas. Car les moyens manquent à la fois au niveau de l'Etat mais aussi au niveau associatif pour les accompagner réellement vers l'emploi. L'entreprise a un rôle majeur à jouer dans ce domaine. Elle pourrait travailler sur des programmes d'intégration avec les collectivités locales et le maillage associatif, pour ces jeunes laissés actuellement sur le bord du chemin de la vie professionnelle.
Lire l'article de la tribune


Revue de presse du 15 janvier 2012


De la correctionnelle aux assises, le nouveau visage de la justice en 2012

L'organisation judiciaire présente depuis dimanche 1er janvier plusieurs nouveautés significatives, telles que la présence de jurés populaires dans certains tribunaux correctionnels, la motivation des arrêts d'assises ou le tribunal correctionnel pour mineurs.
Tribunal correctionnel pour mineurs. Une autre réforme concernera cette fois l'ensemble du territoire : c'est la mise en place d'un tribunal correctionnel pour mineurs pour les délinquants récidivistes de plus de seize ans qui encourent une peine supérieure à trois ans.
Ces jeunes comparaissaient jusqu'à présent devant un tribunal pour enfants composé d'un juge pour enfants et deux assesseurs non professionnels. Devant le tribunal correctionnel pour mineurs, le prévenu aura face à lui trois magistrats professionnels en robe, dont un juge des enfants qui présidera les débats, soit un cadre "plus solennel", promet la chancellerie.
Lire l'article du Monde

Dossier de lien social: Informations préoccupantes : comment gérer le risque ?

"Mars 2007, la loi sur la protection de l'enfance institue la mise en place des cellules de recueil d'informations préoccupantes qui fait des conseils généraux le pivot de la protection de l'enfance. L'information préoccupante remplace l'information signalante qui avait été caractérisée par la loi du 10 juillet 1989. Les travailleurs sociaux chargés du traitement des informations préoccupantes approuvent majoritairement les nouveautés apportées par la loi du 5 mars 2007. Des situations familiales de plus en plus complexes et l'absence du financement spécifique prévu suscitent toutefois interrogations et difficultés."
Lire le sommaire du dossier

L'OFPRA rappelé à sa mission de protection par le Conseil d'Etat

La Coordination française pour le droit d'asile (CFDA) se félicite de l'ordonnance du juge des référés du Conseil d'Etat du 11 janvier qui « suspend » une note interne dans laquelle le directeur de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) préconise de rejeter systématiquement et sans entretien certaines demandes d'asile.
Lire la suite sur le site de la CIMADE

La politique migratoire a été nettement durcie en 2011

C'est un discours très dur sur l'immigration que devait prononcer, mardi 10janvier, le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, place Beauvau. Son thème central: la baisse des flux globaux de l'immigration. Alors que la campagne présidentielle entre dans sa phase la plus intense et que l'électorat du Front national est considéré par la majorité comme l'une de ses principales réserves de voix, M. Guéant a annoncé, mardi, vouloir "revenir à un niveau de flux migratoires connus en France dans les années 1990".
Lire l'article du Monde


Revue de presse du 9 janvier 2012


Dossier de lien social : L'accompagnement social des SDF

L'expérience de l'Accueil Carteret, à Lyon, est quasi unique en France : depuis 2001, cette structure héberge une trentaine de SDF avec leurs addictions et leurs chiens. La majorité du public est constitué de grands exclus, qui ont connu dix ou quinze ans de rue. La souplesse est le maître-mot des travailleurs sociaux. Dans ce CHRS, nul besoin de remplir un contrat pour rester. Importée de l'accompagnement social des toxicomanes, la notion de bas seuil d'exigence semble pertinente pour certains sans-abri. Explication.
Voir le sommaire du dossier

Handicap : LE GROUPE IMMOBILIER FONCIA ACCUSé DE PRATIQUE DISCRIMINATOIRE

Dominique Baudis, le défenseur des droits, a jugé discriminatoire la pratique du groupe immobilier Foncia. Le groupe aurait refusé de louer des appartements à des personnes handicapées au motif que l'Allocation adulte handicapé (AAH) ne pouvait pas être saisie en cas de non-paiement du loyer. Dominique Baudis demande au groupe de modifier ses pratiques rapidement, dans un délai de quatre mois. Il estime que cette mesure de Foncia est de nature à caractériser « l'existence d'une discrimination indirecte fondée sur le handicap ».
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Accord avec la Belgique : polémique sur des exils forcés !

5 000 Français handicapés en Belgique
Des langues bien déliées crient à la consternation. C'est notamment le cas de Jean-Louis Fontaine, président du Collectif des démocrates handicapés (CDH). Dans une lettre ouverte, il « condamne la contribution de la ministre à l'exil de milliers de citoyens français ». Retour sur une visite qui crée la polémique... Le village de Neufvilles, en Wallonie, n'a pas été choisi au hasard. Il abrite un établissement spécialisé qui, depuis 1963, accueille des résidents handicapés. Comme de nombreuses communes voisines d'ailleurs. Pas moins de treize foyers où sont logées 450 personnes avec un handicap mental ou autistes. Jusque là, rien de répréhensible. Bien au contraire. Mais ce qu'il faut savoir c'est que 350 d'entre eux sont Français... Mais que diable allaient-ils faire au-delà de cette frontière ?
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