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Revue de presse du 30 octobre 2011 - Revue de presse du 24 octobre 2011 - Revue de presse du 17 octobre 2011 - Revue de presse du 9 octobre 2011 - Revue de presse du 2 octobre 2011


Revue de presse du 30 octobre 2011


Une enquète inédite de l'Institut Montaigne sur les banlieues en France

"Dans la lignée de ses travaux sur la société française, l'Institut Montaigne a mené une grande enquète intitulée Banlieue de la République sur le territoire où ont éclaté les émeutes de 2005 : la communauté d'agglomération de Clichy-sous-Bois/Montfermeil (93). Ces deux villes bénéficient aujourd'hui du plus important plan de rénovation urbaine (dans le cadre du PNRU) de France, mais doivent faire face à un fort taux de chômage.
Comment continuer à «faire société» ? Cette question a agité les esprits suite aux violences urbaines de 2005. Ce malaise est-il à mettre sur le compte d'une panne du modèle d'intégration culturelle ? Sur des problèmes d'insertion sociale plus large ?
Une enquète de terrain pour recentrer les débats.
L'ouvrage Banlieue de la République dirigé par Gilles Kepel permet d'interroger la façon dont se construit le lien social dans un territoire très contrasté. Y résident classes populaires et classes moyennes, françaises ou étrangères, en pavillon ou en grands ensembles, dégradés ou non. Ce travail apparaît nécessaire dans un contexte où les opinions se sont enflammées au cours des débats successifs sur l'identité nationale, la burqa, la sécurité, etc.."
Voir l'enquète sur le site de l'Institut Montaigne


Critique de cette enquète : "L'aveuglement à l'intégration des Maghrébins et des Africains"
lire l'article sur le monde.fr

Leyla Arslan : La religion est un marqueur d'intégration

"Mon doctorat, Enfants d'islam et de Marianne (Presses universitaires de France, 2010), interrogeait la façon dont l'ascension sociale permise par l'école influait sur la construction des identités ethniques et religieuses et sur leur déploiement dans la sphère publique et privée. J'en concluais que l'expression du religieux ou de l'ethnicité est liée aux parcours sociaux des individus. Plus l'individu se sent inséré d'un point de vue socio-économique, plus la gestion qu'il fera de ses différentes identités, territoriale, ethnique, religieuse tendra à ètre souple et apaisée.
Lire l'article sur lemonde.fr

Débat du monde.fr : "La pauvreté, une cause politique abandonnée ?"

"En dépit des objectifs de Bruxelles visant à diminuer la misère d'ici dix ans, le programme européen d'aide alimentaire aux plus démunis est menacé. La défense des plus pauvres n'intéresse-t-elle plus ? Elle s'est pourtant accrue dans la décennie 2000, explique Julien Damon. Et sortir 20 millions de personnes de l'exclusion d'ici à 2020 est une priorité de l'Union européenne rappelle László Andor. La politique sociale ne doit donc pas ètre sous-estimée, insiste Nicole Maestracci. Sauf que, lance Patrick Kanner, l'action de la majorité actuelle est choquante, puisqu'elle sanctionne les démunis au lieu de les aider. Il ne faut pas faire payer la crise aux pauvres, conclut Najat Vallaud-Belkacem.
Lire l'article sur lemonde.fr

France culture : Centres de rétention administrative : à quoi bon ?

"C'est l'un des aspects de la politique du gouvernement français en matière d'immigration.
Visite du plus grand centre de rétention de France, construit récemment. Avec les témoignages de retenus, d'ex retenus, d'un juge des libertés et de la détention et d'associations d'accès aux droits pour les étrangers.
Accèder au dossier de France culture


Revue de presse du 24 octobre 2011


Doit-on évaluer les enfants à risque dés la maternelle ?

A partir de travaux fort utiles de Michel Zorman, le ministère de l'éducation a annoncé la proposition d'outils très différents de ceux proposés par ce chercheur et son équipe. En effet, alors qu'il cherche à mesurer les besoins d'aide des enfants dans différents domaine (aides "centrées sur le développement des compétences en compréhension, vocabulaire, phonologie, code, assemblage, fluence, production d'écrits. "), les outils annoncés par le ministère utilisent des termes stigmatisants "enfant à risque", "enfant à haut risque", dans des rubriques simplifiées (comportement, langage, motricité). Il est dommage que des travaux utiles à tous, enfants, enseignants, parents soient présentés d'une façon qui ne peut susciter que la polémique en proposant des catégorisations simplistes et dangereuses.
Voir à ce sujet l'article de l'express et les dossiers de l'UNSA
L'article de l'express
le point de vue de l'UNSA
à propos des évaluations nationales

Les jeunes en difficultés sociales face à l'école et l'emploi

"Entre juillet et septembre 2011, la FNARS a réalisé une enquète auprès de 229 structures d'accueil qui ont accompagné 12.600 jeunes de 18 à 25 ans en 2010.
La trilogie, échec scolaire, manque de soutien familial, absence de ressources, est mise en évidence par l'enquète comme un frein très fort à l'insertion.
De mème, le nombre de demandeurs d'emploi non inscrits à Pôle Emploi est symptomatique de la négligence dont fait preuve la société à l'égard de ces jeunes.
Les principaux résultats :
  • près d'un tiers des jeunes (31,5 %) a quitté l'école avant 16 ans.
  • plus de la moitié d'entre eux (58 %) a quitté l'école sans diplôme.
  • ils sont 66 % à ètre demandeurs d'emploi, et 40 % sans ètre inscrits à Pôle Emploi.
  • ceux qui ont déjà travaillé ne sont que 23 % à avoir travaillé plus de 12 mois.
  • la grande majorité d'entre eux vit sans ressources (64 %), 12 % ont un salaire et 7% touchent les Assedic.
  • le 1er motif déclencheur de l'accompagnement social cité par les travailleurs sociaux est la rupture familiale".

Lire l'enquète


Revue de presse du 17 octobre 2011


Un rapport du conseil de l'europe : Les enfants migrants sans-papiers en situation irrégulière: une réelle cause d'inquiétude

La question des enfants migrants sans-papiers et de leurs droits doit ètre examinée d'abord dans la perspective de l'enfant et non de son statut au regard de l'immigration. La commission des migrations, des réfugiés et de la population est particulièrement préoccupée par l'absence de législation interne et de principes directeurs sur les droits de ces enfants au niveau national. Elle s'inquiète également de la diversité des approches en Europe, tant en termes de législation que de pratiques. Certains droits sont plus clairement protégés que d'autres, comme le droit à l'éducation, le droit à des soins de santé, ou encore la nécessité de s'abstenir, dans la mesure du possible, de placer des enfants en rétention. D'autres droits sont plus problématiques: par exemple, comment garantir un logement adéquat ou combattre plus efficacement certaines formes d'exploitation des enfants, parmi lesquelles la mendicité. La commission des migrations, des réfugiés et de la population recense les principaux obstacles qui empèchent les enfants migrants sans-papiers de jouir de leurs droits sans discrimination, et propose des recommandations aux Etats membres et au Comité des Ministres sur les mesures à adopter pour améliorer la législation et la pratique dans ce domaine.
Lire le rapport

l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) publie une nouvelle « recommandation de bonnes pratiques professionnelles » : Qualité de vie en Ehpad, volet 2 : le cadre de vie et l'organisation de la vie quotidienne"

Les éléments concourant à la qualité de vie de la personne accueillie en Ehpad se situent à quatre niveaux distincts et complémentaires. L'Anesm a donc conçu un programme spécifique Qualité de vie en Ehpad qui sera décliné à travers quatre recommandations. Objectif : promouvoir l'ensemble des pratiques professionnelles destinées à améliorer la qualité de vie des résidents :
  • Volet 1 : De l'accueil de la personne à son accompagnement (téléchargeable sur le site)
  • Volet 2 : Le cadre de vie et la vie quotidienne (téléchargeable sur le site)
  • Volet 3 : La vie sociale des résidents (prévue pour fin 2011)
  • Volet 4 : L'impact des éléments de santé sur la qualité de vie (prévue en 2012)

Acceder au site de l'ANESM


Revue de presse du 9 octobre 2011


Le "binge drinking" ou la "cuite express" : Nuits d'ivresse à Cardiff

"Selon une enquète européenne menée en octobre 2009, les Britanniques sont les plus grands consommateurs d'alcool de l'Union européenne (UE). L'UE étant elle-mème la région la plus alcoolisée au monde. Si les sujets de Sa Majesté ne sont pas les buveurs les plus réguliers - - ils ne boivent que quatre fois en moyenne par semaine -, ils sont, en revanche, numéro un en termes de quantité ingurgitée en un seul soir. 24 % d'entre eux consomment au moins cinq verres en une soirée. Et ce sont les jeunes qui battent tous les records. Il y a quelques années encore, ce « sport» était principalement réservé aux étudiants. Depuis quelque temps, les autorités observent qu'il tend à se féminiser et à gagner des collégiens pas encore teen-agers. En dix ans, la pratique de la « biture expresse » a doublé chez les filles âgées de 16 à 24 ans, tandis qu'elle se répand chez les 11-13 ans".
Lire l'article du monde

Brève des ASH : Le département de Seine Saint-Denis reprend l'accueil des mineurs étrangers après la mise en oeuvre d'une péréquation

Le conseil général de la Seine-Saint-Denis a repris lundi 10 octobre l'accueil des mineurs isolés étrangers (MIE), après l'instauration d'un système de "péréquation", la Seine-Saint-Denis accueillant désormais un mineur sur dix relevant de sa juridiction, tandis que les neuf autres seront répartis sur la vingtaine de départements du "grand bassin parisien".

Dossier de lien social : Les lignes téléphoniques à  caractère social

"Apparues dans les années 60 en France, les permanences téléphoniques, le plus souvent orientées vers un public spécifique, se multiplient. L'association des Amis les Rochers, qui gère trois ITEP et deux Sessad en Bretagne, a une approche particulière de la relation éducative ; elle souhaite faire de l'enfant, l'acteur de son destin. Suite à un reportage dans un de ses ITEP, les appels se sont multipliés, prouvant le besoin d'information et de soutien tant de la part de professionnels que de parents. L'association a donc ouvert en 2009 une permanence téléphonique pour répondre à ces demandes."
Voir le sommaire du dossier

L'Unicef reproche au Royaume-Uni d'avoir emprisonné massivement des mineurs après les émeutes d'août

"Le Royaume-Uni détient le taux de détention le plus élevé de mineurs des pays d'Europe occidentale. Les émeutes ont encore aggravé le traitement réservé par les tribunaux aux enfants et aux adolescents. D'après des chiffres provisoires publiés par le ministère de la justice lundi 10 octobre, parmi les mineurs accusés d'avoir participé aux émeutes, un quart a été maintenu en détention en attendant la tenue d'un procès. Plus inquiétant encore selon l'Unicef (le Fonds des Nations unies pour l'enfance), parmi les adolescents privés de liberté à la suite des émeutes, 45 % n'avaient jamais eu maille à partir avec la justice avant les quatre jours de chaos du mois d'août, ni avertissement, ni condamnation."
Lire l'article du monde

Les bénéficiaires de l'ACTP et de la PCH : deux populations bien différentes

"Trois ans après la mise en place de la prestation de compensation du handicap (PCH) qui est vouée à succéder à l'allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP), la Drees a mené une enquète auprès d'un échantillon de bénéficiaires de l'une ou l'autre de ces prestations. Elle a mise en ligne cette enquète (Études et résultats n°772), le 26 août 2011.
Ces populations souffrent le plus souvent d'une déficience motrice (42% des allocataires de la PCH et 37% de ceux de l'ACTP ont une déficience principale motrice) mais diffèrent fortement sur les autres types de déficience : les déficients intellectuels et visuels sont plus nombreux parmi les allocataires de l'ACTP tandis que parmi les allocataires de la PCH, on trouve davantage de personnes ayant une déficience auditive ou langagière. Mème si la PCH couvre divers types d'aides (aides humaines, mais aussi aides techniques ou aménagements du logement par exemple), la prestation est principalement attribuée pour financer de l'aide humaine, le plus souvent pour dédommager un aidant familial."
lire l'article de la gazette santé-social

Michel Fize critique le rapport de B Cyrulnik sur le suicide des enfants

"Négliger ou refuser, quand on est chercheur, la lecture de ses collèges, fussent-ils des adversaires (par la pensée), est toujours une erreur scientifique. Si M. Cyrulnik m'avait un tant soit peu lu, cela lui aurait évité sans doute de commettre la grossière erreur d'analyse qu'il vient de commettre à l'occasion de son travail sur le suicide des "enfants".
"Enfants" : voilà bien le mot de l'erreur.
Rappelons tout d'abord que, face à toute "demande sociale" (ministérielle en l'espèce), le premier devoir du chercheur-expert est d'interroger la pertinence de la formulation administrative, en l'espèce la tranche d'âge choisie : de 5 ans à 12 ans. M. Cyrulnik n'a pas cru devoir en passer par là. A cet égard, le fait que cet intervalle d'âge soit couramment utilisé ne le rend pas légitime pour autant. Or, précisément, légitime, il ne l'est pas. Dans cet intervalle, en effet, se logent deux âges distincts : l'enfance proprement dite : de 5 ans à 7 ans inclus et l'adolescence débutante : de 8 ans à 12 ans.
Lire l'article du monde.fr


Revue de presse du 2 octobre 2011


Les précaires, cour de cible de la réforme des indemnités maladie

"Officiellement, il s'agit d'une simple harmonisation. Mais une harmonisation qui doit rapporter 220 millions d'euros au budget de la Sécu a forcément des conséquences. Dans le budget de la Sécurité sociale pour 2012, présenté jeudi 22 septembre, le gouvernement a introduit un nouveau mode de calcul des indémnités journalières pour maladie et accident du travail qui va se traduire par une perte pour un certain nombre de salariés, les plus jeunes et les plus précaires."
Lire l'article du monde.fr

Un rapport majore le nombre de suicides chez les enfants

"la détresse d'un enfant est souvent difficile à  percevoir car il vit dans un temps immédiat" et plus que l'adulte, il a du mal à dire son mal-ètre. L'enfant "insécurisé", "seul, sans partage de la souffrance, sans aide ni possibilité de déchiffrer ce qui lui arrive, le jour où il comprend ce qu'est la mort, il se laisse prendre", écrit encore Boris Cyrulnik. On considère que les enfants commencent à comprendre ce qu'est la mort "entre 6 et 9 ans", rappelle-t-il."
Lire l'article du monde.fr

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