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Revue de presse du 26 septembre 2010 - Revue de presse du 19 septembre 2010 - Revue de presse du 11 septembre 2010 - Revue de presse du 4 septembre 2010


Revue de presse du 26 septembre 2010


Le nombre de malades d'Alzheimer devrait doubler en vingt ans

En France, 860 000 personnes sont atteintes de cette maladie incurable et invalidante, mais le cap des 1,3 million de malades sera franchi d'ici dix ans. A l'occasion de la 17e Journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer, l'organisation Alzheimer's Disease International (ADI) publie un rapport (PDF) sur la prévalence de cette maladie incurable et invalidante, symbole du vieillissement de la population. Selon les auteurs du rapport, quelque 35 millions de personnes souffrent d'Alzheimer dans le monde, un chiffre qui risque de doubler en vingt ans pour atteindre 66 millions en 2030 et 115 millions en 2050.
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"petites mains", chronique d'une économie paralléle

Une série de petits portraits, de témoignages, décrivant l'engrenage des traffics, la violence liée à la défense d'une réputation. Un mini documentaire rare.
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Une enquète révèle la souffrance des élèves de milieu populaire

La souffrance au travail n'est pas l'apanage des adultes. Les élèves aussi souffrent à l'école. Et plus quand ils sont de milieux défavorisés que lorsqu'ils sont de familles offrant toutes les garanties de succès scolaire. Réalisé depuis trois ans par l'Association de la fondation des étudiants pour la ville (AFEV), le Baromètre annuel du rapport à l'école des enfants de quartiers populaires met l'accent cette année sur "les souffrances à l'école" des élèves de milieux défavorisés. Ce baromètre est le fruit d'une enquête effectuée d'avril à juin 2010 par Trajectoires-Reflex, qui a interrogé 760 enfants (192 primaires et 568 collégiens) en difficulté scolaire et soutenus par l'un des 7 000 étudiants bénévoles de l'AFEV. Sa publication est l'un des points forts de la troisième édition de la Journée du refus de l'échec scolaire, organisée mercredi 22 septembre par l'association dans une trentaine de villes de France. Selon l'enquête, 73,3 % des enfants interrogés "aiment peu, voire pas du tout aller à l'école ou au collège". Ils ne sont d'ailleurs que 9,6 % à aimer être à l'école, contre 60 % qui préfèrent être à la maison. Pourquoi ? Parce que près d'un quart (23,7 %) s'ennuie "souvent, voire tout le temps" à l'école. Mais aussi parce qu'un peu plus de la moitié (52,8 %) reconnaissent avoir été victimes de violences entre élèves dans l'enceinte de leur établissement.
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Découvrir le site de l'AFEV et la campagne pour la suppression des notes en primaire

"On achève bien les écoliers". La recension du livre de Peter Gumbel suivie d'un entretien avec l'auteur

Dans l'ouvrage retentissant qu'il vient de publier, Peter Gumbel ose poser la question taboue du « bonheur à l'école ». Cela nous a donné envie d'aller plus loin avec lui. Le bonheur n'est-il pas une idée neuve dans l'école française ?
extrait : "On tourne en rond avec les invectives entre « pédagogues » et « républicains » en n'allant pas suffisamment regarder dans la salle de classe, là où se passe l'essentiel. Et moi je suis frappé par la « dureté » en France de cette salle de classe où se développe le manque de confiance en soi et la peur de ne pas réussir. Vous parlez bien plus souvent de lutte « contre l'échec » plutôt que de la recherche de la réussite et surtout, le mot « bonheur » est tabou à l'école, alors que pour apprendre, il est si important d'avoir du plaisir. "
Lire l'interview sur le site des cahiers pédagogiques


Voir le site créé par Peter Gumbel pour échanger avec ses lecteurs


extrait : "Comment est-il possible que quatre écoliers sur dix sortent du CM2 avec de lacunes graves en lecture, écriture et calcul ? Que 130 000 jeunes quittent l'école chaque année sans diplôme ni qualification ? Que, dans un pays obsédé par la notion d'égalité, les jeunes dont les parents sont travailleurs indépendants, cadres, enseignants ou issus des professions intermédiaires, aient deux fois plus de chance d'accéder à l'enseignement supérieur que les enfants d'ouvriers et d'employés ? Que, malgré toutes les discussions sur la nécessité d'excellence et l'accent mis sur la formation des élites, la moyenne des jeunes Français n'obtienne que des scores médiocres lors de tests comparatifs internationaux."

À l'école avec les élèves roms, tsiganes et voyageurs

"Un dossier des Cahiers pédagogiques consacré à la scolarisation des enfants du voyage français et des élèves roms migrants était prévu depuis plusieurs mois. Mais les évènements de cet été, au cours desquels amalgames et prises de position les plus caricaturales se sont manifestés, nous poussent à en proposer dès à présent une première mouture, la parution du numéro final étant prévue pour janvier 2011. Nous espérons que les six contributions choisies permettront de donner des clés de compréhension, de montrer que les élèves voyageurs ou roms allophones ne sont pas si différents des autres, qu'ils n'aspirent souvent qu'à réussir, même si toutes les conditions nécessaires pour y parvenir ne dépendent pas uniquement de l'école. Il s'agit de montrer ce qui se fait concrètement avec eux, dans le cadre de dispositifs spécifiques comme dans celui de la scolarité ordinaire."
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Amputé des quatre membres, un français a traversé la Manche à la la nage

"Philippe Croizon, un Français de 42 ans amputé des quatre membres après avoir été foudroyé par des décharges électriques en 1994, a réussi, samedi 18 septembre, la traversée de la Manche à la nage. Parti de Folkestone (Angleterre) à 8 heures du matin, il a atteint les côtes françaises, à proximité de Wissant, à 21 h 13. Une performance d'autant plus incroyable qu'elle a été réalisée en un temps beaucoup plus réduit que les 24 heures initialement prévues pour relier l'Angleterre et la France (33 kilomètres en ligne droite)."
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L'espérance de vie en baisse?

Claude Aubert, dans un ouvrage qu'il vient de publier aux éditions Terre vivante "Espérance de vie, la fin des illusions", explique que du fait du dévelopement endémique de maladies chroniques liées à la pollution, au tabac, à l'obésité, l'espérance de vie devrait baisser rapidement en occident. Selon les indications de l'OMS, l'espérance de vie continuerait de progresser dans les milieux aisés, et baisser dans les milieux populaires. Une bombe démographique...et sociale !
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Les salles d'injections sont une porte de sortie de la toxicomanie

"Après plusieurs mois d'auditions d'experts médico-sociaux, de juristes et la visite de deux salles de consommation de drogue supervisée à Bilbao (Espagne) et Genève (Suisse) , l'association Elus, santé publique et territoires (ESPT), qui regroupe des élus de gauche comme de droite, rend publics, vendredi 24 septembre, les résultats de son enquête. Après le débat virulent qui a éclaté sur le sujet cet été en France, divisant particulièrement au sein de l'UMP (édition abonnés), les élus d'ESPT plaident pour l'ouverture de ces salles en France et publient une série de recommandations dans ce but, explique le Dr Laurent El Ghozi, président de l'association ESPT et conseiller municipal PS à Nanterre (Hauts-de-Seine).
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Revue de presse du 19 septembre 2010


La comparution immédiate des mineurs : une mesure idéologique, un recul judiciaire

Parmi les très nombreuses mesures votées par le Sénat dans le cadre du projet de loi dit "d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure" (LOPPSI 2), figure (article 23 sexies du texte final adopté le 10 septembre) un événement passé quasiment inaperçu : l'instauration de la comparution immédiate pour les mineurs. Il s'agit d'une initiative du ministère de l'Intérieur, qui empiète ainsi une nouvelle fois sur le domaine de la justice, cette fois-ci sans réaction du Garde des Sceaux. Le caractère idéologique et symbolique de cette mesure se vérifie d'au moins deux façons. D'abord par le fait qu'elle est totalement déconnectée des réflexions en cours au ministère de la justice (comme le rapport Varinard ou le groupe de travail sur la délinquance juvénile initié par Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la Justice). Ensuite par le fait qu'elle n'a été introduite par aucun diagnostic et argumentaire précis. En réalité, comme le montre Christophe Daadouch dans cette chronique, il s'agit surtout d'une part de court-circuiter les juges des enfants au profit du procureur, d'autre part de s'assurer d'un prononcé rapide de peines fatalement plus lourdes, sans se soucier de savoir si les moyens de l'exécution des peines suivront. Une mesure punitive à fondement idéologique donc, et un nouveau recul pour la justice des mineurs. Il est probable que l'Assemblée nationale l'entérinera. Il appartiendra alors au Conseil constitutionnel d'apprécier cette mesure au regard des principes fondamentaux du droit français et de la Convention internationale des droits de l'enfant.
Accèder au blog de Laurent Muchielli

Jean-Piere Rosencveig : Le démantèlement de la justice du XX° siècle se poursuit

"De fait, ceux qui nous gouvernent ont intégré la règle de base de la sociologie judiciaire : plus la justice juge vite au lendemain de l'acte ou de l'interpellation, plus elle est sévère. La justice des enfants moderne ne s'interdit pas de réagir sans délai, mais pas nécessairement pour sanctionner : il faut faire un diagnostic sur la personne de l'auteur et engager des mesures éducatives qui permettront de s'attaquer au fond de ses difficultés. Ce temps pris pour transformer la personne du jeune délinquant est vécu comme du temps perdu alors qu'il est essentiel !"
Accèder au blog de Jean-Piere Rosencveig

Gens du voyage : la carte actualisée des villes sans terrain

Il y a dix jours, Rue89 publiait, sous forme de carte interactive, une liste des villes de plus de 5 000 habitants et communautés de communes ne respectant pas la loi Besson, qui les oblige à mettre une aire d'accueil à disposition des gens du voyage. Cette liste datait de janvier 2009 et comportait de nombreuses lacunes. C'est pourquoi nous avions demandé l'aide des internautes pour la corriger et la compléter. Et ces derniers ont joué le jeu : en quelques heures, nous avons reçu 462 signalements, qu'il a fallu examiner un à un. Des centaines de recherches Google et des dizaines de coups de fil plus tard, revoilà la carte mise à jour -il peut rester des erreurs ou des omissions, si vous en repérez, merci de nous contacter."
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Pascale Robert Diard : "Casino d'Uriage: la leçon de droit des juges de Grenoble"

"L'arrêt rendu, jeudi 16 septembre, par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble pourrait bien figurer en bonne place dans les manuels de procédure pénale, au chapitre de la détention provisoire. Saisis de l'appel du parquet après la remise en liberté, début septembre, de Moncif Ghabbour, le complice présumé du braqueur du casino d'Uriage Karim Boudouda (décédé après une course poursuite avec les policiers), les conseillers de la cour d'appel de Grenoble ont confirmé la décision du juge des libertés et de la détention (JLD). Dans son arrêt, la cour d'appel donne une leçon de droit à tous ceux - et notamment aux plus hautes autorités politiques - qui s'étaient publiquement indignés de la décision du juge."
Accèder au blog de Pascale Robert Diard

Le monde.fr : Interdiction du voile islamique dans l'espace public

Le Parlement français a définitivement voté hier (14 septembre 2010), par 246 voix contre une, l'interdiction du port du voile islamique intégral dans l'espace public, une mesure qui sera effective au printemps 2011 après six mois de "pédagogie" si la loi est bien validée d'ici là par le Conseil constitutionnel. La France, où le voile intégral est porté par quelque 1 900 femmes selon les estimations officielles, est ainsi le premier pays européen à procéder à cette interdiction généralisée. Une mesure similaire est en cours d'adoption en Belgique. Le texte interdira de fait le port du niqab (qui ne laisse voir que les yeux) ou de la burqa (qui masque l'ensemble du corps), sous peine d'une amende de 150 euros et/ou d'un stage de citoyenneté. Toute personne obligeant une femme à se voiler sera passible d'un an de prison et de 30 000 euros d'amende, selon un nouveau délit effectif sitôt la loi promulguée.

Dossier de lien social : "Reportage dans un séjour de rupture au Sénégal"

"Mais que se passe-t-il donc dans ces séjours de rupture dont on dit beaucoup de choses positives ou négatives sans trop savoir de quoi il retourne vraiment. Lien Social s'est rendu sur place au Sénégal, à la rencontre du jeune Axel, 16 ans, pour comprendre comment tout cela fonctionne. Une trentaine de professionnels, sans compter les six veilleurs de nuit, encadrent et contiennent dix jeunes pendant neuf mois en moyenne. Tout est mis en ouvre pour qu'ils puissent se reconstruire : éloignement d'un univers pathogène, dépaysement et perte de repères, taux d'encadrement important, réaction au moindre faux pas, "vivre avec", rencontre avec des gens pauvres et généreux, valorisation et sensation d'être aimé. peut-être pour la première fois pour certains"
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La Défenseure des enfants, Dominique Versini, s'inquiète du sort des enfants des gens du voyages et des roms à la veille de la rentrée scolaire.

Adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989, la Convention Internationale relative aux Droits de l'Enfant (CIDE) est entrée en vigueur en France depuis le 2 septembre 1990. La France peut s'honorer légitimement d'être parmi les premiers pays à l'avoir ratifiée et de s'être ainsi engagée à faire respecter les droits fondamentaux de tous les enfants vivant sur l'ensemble du territoire de la République, quelle que soit leur nationalité ou la situation administrative de leurs parents. Si, dans l'ensemble, cet engagement a progressé au fil des années, le Comité des droits de l'enfant des Nations Unies a reproché à notre pays, dans son dernier rapport (juin 2009), des manquements à l'égard des enfants des gens du voyage et des roms. Les décisions gouvernementales de cet été et les débats suscités amènent la Défenseure des enfants, à la veille de la rentrée des classes, à rappeler l'obligation impérative pour la France de respecter cette convention internationale sans discrimination.
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Brève de lien social : Un jeune sur cinq touché par le chômage

Au moment où le RSA jeunes se met en place (pour ceux qui justifient déjà de deux ans d'emploi), près d'un jeune de moins de 25 ans sur cinq (17, 8 %) connaît le chômage de longue durée, selon une étude du ministère de l'Emploi. Le nombre de jeunes inscrit à Pôle Emploi depuis plus d'un an a augmenté de 72 % en deux ans. En outre, l'étude montre que 26 % des jeunes relevant des missions locales sont en souffrance psychique, 7 % présentant un état dépressif avéré, avec un risque de suicide quatre fois plus élevé que pour les jeunes actifs. Le Bureau international du travail (BIT) évoque à ce propos le risque d'une « génération perdue » et « une menace pour la cohésion sociale »." A noter : lors de rencontres avec des professionnels de clubs de prévention, plusieurs ont pointé la tristesse de très nombreux jeunes.

ASH : L'IGAS fait des propositions pour améliorer la gestion de l'APA

"La maîtrise des dépenses et des évaluations est à renforcer dans certains départements", note entre autres l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), dans un rapport de synthèse sur la gestion de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) qui vient d'être rendu public, et où elle se prononce aussi pour une révision des relations entre caisses de retraite et conseils généraux pour l'aide aux personnes âgées.
Voir le rapport d l'IGAS

ASH : L'Ones demande une session de rattrapage

Postée le 7 septembre 2010 L'Ones (organisation nationale des éducateurs spécialisés) demande l'organisation d'examens de rattrapage pour compenser les ratés au démarrage de la nouvelle formule du DEES. En effet, le taux d'échec qui avoisine les 25 % en moyenne, mais qui peut s'élever à 50 % dans certaines écoles, est le double des résultats habituellement obtenus. De nombreux étudiants qui avaient de bons voire de très bons résultats pendant l'année ont échoué à l'examen. Inquiète de cette situation, l'Ones a lancé une enquête pour essayer de comprendre les raisons de cet échec. 420 témoignages, émanant d'étudiants et de personnes ayant assumé les fonctions de jury à l'examen ou de formateurs, sont parvenus à l'organisation. Ils peuvent être consultés en détail sur le site de l'Ones. Trois causes principales apparaissent : des centres de formations n'ont pas pu s'approprier suffisamment la réforme du DEES, des jurys n'étaient pas assez préparés à ce nouveau cadre d'examen et le nouveau diplôme s'appuie sur un référentiel métier de tous les savoir-faire liés au métier d'éducateur spécialisé « qui se trouve en décalage, dans certains de ses aspects, avec des valeurs et principes déontologiques des professionnels de terrain ». Par ailleurs, le nouveau système de notation où une seule note en dessous de la moyenne est éliminatoire, est vivement critiqué. L'Ones demande à la DGCS (direction générale de la cohésion sociale) et à la DGESIP (direction générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle) l'organisation d'une session de rattrapage pour les étudiants ayant échoué. L'occasion de rappeler l'importance de la constitution d'un comité de suivi de la réforme auquel l'Ones entend participer, afin d'« évaluer sa pertinence et son adaptabilité au terrain ». ">Lire l'article


Revue de presse du 11 septembre 2010


Réforme : l'avocat serait autorisé durant toute la garde à vue.

La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a présenté mardi les principaux points de sa réforme sur la garde à vue. Elle a notamment annoncé que la présence de l'avocat serait possible «durant toute la garde à vue» de droit commun. L'avant-projet de loi vient d'être transmis au Conseil d'Etat. Toutefois le procureur peut décider, «en considération des circonstances particulières tenant à la nécessité de rassembler ou conserver les preuves, de différer la présence de l'avocat lors des auditions pendant une durée ne pouvant excéder douze heures». «Par exemple, un enfant enlevé par un pédophile et non retrouvé, c'est typiquement le genre de cas dans lequel le procureur pourra dire que la présence de l'avocat doit être différée», a précisé la Garde des Sceaux. Le texte répond à deux autres problématiques, a expliqué Michèle Alliot-Marie: «Permettre qu'il y ait moins de garde à vue et améliorer les conditions matérielles» de la mesure." "Plus de 790 000 mesures de gardes à vue ont été décidées en 2009, dont plus de 170 000 pour les seuls délits routiers."
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L'Assemblée adopte le report à 62 ans de l'âge légal de départ à la retraite

Mesure phare, et la plus contestée, du projet de loi sur la réforme des retraites, le report de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans à l'horizon 2018 a été adopté par l'Assemblée nationale vendredi en fin d'après-midi. Pour les personnes nées après 1950, l'âge légal de départ en retraite sera reporté de quatre mois tous les ans. Le projet de loi reporte également de 65 à 67 ans l'âge permettant d'obtenir une retraite à taux plein quel que soit le nombre de trimestres cotisés, une disposition qui devait être adoptée dans la foulée vendredi soir par les députés.
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"Il faudrait unifier la retraite par répartition, aujourd'hui divisée entre 38 régimes !"

Antoine Bozio et Thomas Picketty proposent dans "Pour un nouveau système de retraite" (éd. Rue d'Ulm, 2008), un service public "pour unifier le système de retraite par répartition, divisé aujourd'hui entre 38 régimes ! Un salarié du privé cotise au régime général, qui fonctionne en annuités, puis au régime complémentaire de l'Arrco, en points, puis à l'Agirc s'il est cadre... La mobilité professionnelle fait que chacun accumule des petits bouts de retraite dans des systèmes différents."
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Paris refuse l'injonction du Parlement européen de suspendre les expulsions de Roms

Le ministre français de l'immigration, Eric Besson, a déclaré, jeudi 9 septembre à Bucarest, qu'il n'était "pas question" que la France suspende les reconduites à la frontière de Roms, comme le lui demande une résolution du Parlement européen votée jeudi. Ce dernier est, selon M. Besson, "sorti de ses prérogatives et nous n'avons bien évidemment pas à nous soumettre à un diktat politique", a-t-il ajouté en affirmant que la "France applique scrupuleusement le droit communautaire et elle respecte scrupuleusement la loi républicaine française". Le Parlement européen a adopté dans la matinée cette résolution sans caractère obligatoire demandant à la France et aux autres Etats de l'UE de "suspendre immédiatement" les expulsions de Roms. Cette résolution présentée par les socialistes, les libéraux, les Verts et les communistes a obtenu 337 voix contre 245. Le Parlement se déclare "vivement préoccupé par les mesures prises par les autorités françaises ainsi que par les autorités d'autres Etats membres à l'encontre des Roms et des gens du voyage prévoyant leur expulsion". La résolution adoptée demande à Paris et aux autres autorités de "suspendre immédiatement toutes les expulsions de Roms".
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Dépêche AFP : LOPPSI 2

Le Sénat a adopté vendredi soir le projet de loi sur la sécurité Loppsi 2 qui intègre les mesures sécuritaires annoncée par Nicolas Sarkozy le 30 juillet à Grenoble. Le texte a été adopté par 177 voix contre 153. La majorité UMP et Union Centriste a voté pour tandis que la gauche PS, Verts, CRC-SPG (communiste et parti de gauche) et RDSE (à majorité radicaux de gauche) a voté contre. Le projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi 2) fixe les grandes orientations des forces de l'ordre pour cinq ans (2009-2013). Déjà adopté en première lecture en février par l'Assemblée nationale il est devenu le véhicule législatif du tournant sécuritaire amorcé par le président de la République le 30 juillet à Grenoble par le biais d'amendements introduits par le gouvernement.dépêche

Mais plusieurs amendements du gouvernement ont été écartés en commision

La commission des lois du Sénat a rejeté mercredi les amendements du gouvernement au projet de loi sur la sécurité Loppsi 2 sur les peines planchers, les mineurs et l'aggravation des peines pour meurtre de policiers, ont indiqué à l'AFP des membres de la commission. L'amendement 390 étendant les peines planchers aux violences aggravées dès le premier acte de violence alors qu'elles ne concernent aujourd'hui que les délits commis en récidive légale a été repoussé par la commission à l'unanimité, a précisé Alain Anziani (Parti socialiste). Même avis défavorable unanime sur l'amendement 388 du gouvernement prévoyant la possibilité de comparution immédiate pour les mineurs délinquants sans passer par le juge des enfants. L'amendement 389 qui prévoit "une peine de sûreté de 30 ans ou une peine imcompressible" pour les crimes contre un représentant des forces de l'ordre a été rejeté par 17 voix contre 15 voix pour et quatre abstentions après un vif débat.
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la dépèche : Soins trop chers : les exclus de la santé

Y a-t-il désormais un système de santé à deux vitesses ? Se soigne-t-on mieux lorsqu'on est aisé et moins bien lorsqu'on est précaire ? C'est en tout cas la crainte formulée dans une récente étude du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc) qui montre aujourd'hui que « 13 % des Français doivent se limiter en matière de soins médicaux en raison de leur coût ». Un chiffre qui révèle un signe des temps de crise économique puisqu'il y a trente ans, ils n'étaient que 3 % de la population à se serrer la ceinture en matière de soins. Du coup, « le sentiment que l'on est mieux soigné lorsqu'on a des relations et de l'argent s'est diffusé, année après année », indique le Credoc. Cette année, relève l'étude, le phénomène touche près de 18 % des ménages disposant de moins de 900 ? par mois. Plusieurs raisons à cela : « Le renchérissement de certains soins et la problématique du dépassement d'honoraires de la médecine et des soins dentaires »
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Revue de presse du 4 septembre 2010


L'ONES demande une session de rattrapage pour le DE d'éducateur spécialisé

"L'Organisation nationale des éducateurs spécialisés (ONES) réclame l'organisation d'examens de rattrapage pour le diplôme d'Etat d'éducateur spécialisé (DEES), qui a enregistré de très mauvais résultats lors de la session 2010. En cause, selon l'ONES, une réforme du DEES "nouvelle formule" insuffisamment préparée."
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Handicap : l'APF évoque une année "noire"

"La crise financière menace les personnes handicapées.
L'Association des paralysés de France (APF) a dénoncé 25 août mercredi "une rentrée noire" pour les personnes handicapées confrontées à des "régressions sociales". L'association demande au premier ministre une table ronde pour aborder l'ensemble de ces sujets."
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Lien social N° 983 du 2 septembre 2010. Dossier : Instances de défense des droits : une inquiétante fusion

"Dans les prochaines semaines sera nommé un Défenseur des droits qui va se substituer à quatre importantes instances de défense des droits : la Halde, la Commission nationale de déontologie de la sécurité, le Défenseur des enfants et le Médiateur de la République. Instances reconnues internationalement dont l'efficacité n'est plus à démontrer. Or, la dilution de leurs compétences respectives au sein d'une même entité effraie les intervenants sociaux et les associations : autonomie compromise, réduction des moyens, indépendance sous contrôle, manque de lisibilité sont les premières conséquences attendues. Panorama."
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Confession d'une taupe à pôle emploi

Auteur(s): Gaël Guiselin & Aude Rossigneux - éd. Calmann-Lévy, 2010 (133 p. ; 11,50 ?)
"Que peut faire un sociologue, bac +6, chômeur en fin de droits ? Il peut se présenter à Pôle emploi pour devenir conseiller. Travail alimentaire au départ, celui qui se fait appeler sous le pseudonyme de Gaël Guiselin, y aura trouvé une vocation. Préserver un maillon du lien social,, c'est un défi, même si de temps à autre le sentiment qui l'emporte est bien celui de vendre des faux espoirs à des gens qui n'en veulent pas. La fusion décidée par le président Sarkozy a vu les 1150 sites de l'ANPE et les 650 de l'Assedic se réduire comme peau de chagrin à. 950 sites mixtes. Rien d'étonnant que les salariés des deux structures aient vécu le regroupement comme une menace pour leur espace vital. Avec, à la clé, un bond dans le premier semestre 2009 de 70 % des arrêts maladie et plusieurs tentatives de suicide sur le lieu de travail. Quant à la formation aux métiers de l'indemnisation, elle est passée de 9 mois à. 3 jours."
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